Préface De Thérèse Raquin

lors la « simplicité dans la langue79 » contre les excès de la rhétorique et le « déluge de lieux communs, d'images connues, qui fait dire au grand public : « C'est bien écrit ». ». Pour « acquérir un style simple, clair et fort », Zola, dans une préface de 1889, conseille aux jeunes écrivains de se frotter à l'écriture journalistique : l'urgence, la nécessité de la concision, les amèneront à se débarrasser des adjectifs superflus, à ne plus conserver « que le verbe80 ». C'est en effet à ce prix que

présente dans Manon Lescaut. Au XVIIIème siècle, «siècle des Lumières», le roman est moins apprécié car ce siècle où la raison est le maître-mot n'affectionne pas le roman fictif, mensongé du siècle précédent. Les auteurs écrivent donc une préface pour persuader le lecteur de la véracité de l'histoire, ce procédé est appelé la fiction du «non fictif». Avec la catharsis, les écrivains veulent instruire le lecteur en montrant les conséquences de l'excès des passions. Les romans-mémoires comme

s'intéresse surtout à la bourgeoisie. Naturalisme : est guidé par la science et s’intéresse aux classes assez pauvres.   Quelques écrivains naturalistes - Emile Zola (1840-1902) : principal théoricien de la doctrine naturaliste. Cf. Préfaces : Thérèse Raquin (1867), L’Assommoir (1877), La Bête humaine (1890), … - Guy de Maupassant (1850-1893) : Une Vie (1883), Bel-Ami (1885), Mont-Oriol (1887), … -Joris-Karl Huysmans (1848-1907) : Les Sœurs Vatard (1879), A vau-l’eau (1882). Biographie d'Emile

octobre 1862. Il publie son premier livre éditée par Hetzel intitulé : Les contes à Ninon. En 1866, Zola quitte Hachette pour se consacrer au journalisme. En 1867, apparaît Thérèse Raquin, son troisième livre qui le fit connaître dans le public Parisien. Quelques grands succès : En 1868, il écrit la 2e préface de Téhrèse Raquin, où on y trouva des caractéristiques du naturalisme ( qui vise a reproduire la réalité de la manière la plus objective possible) , suivit des Rougon-Macquart composé de 20

convulsionnée, telle qu’il l’avait aperçue sur une dalle de la Morgue. Il demeura cloué sur le tapis, défaillant, s’appuyant contre un meuble. Au râle sourd qu’il poussa, Thérèse leva la tête. — Là, là, disait Laurent d’une voix terrifiée. Le bras tendu, il montrait le coin d’ombre dans lequel il apercevait le visage sinistre de Camille. Thérèse, gagnée par l’épouvante, vint se serrer contre lui. — C’est son portrait, murmura-t-elle à voix basse, comme si la figure peinte de son ancien mari eût pu l’entendre

EXPLICATION INCIPIT DETHÉRÈSE RAQUIN Au bout de la rue Guénégaud, lorsqu'on vient des quais, on trouve le passage du Pont-Neuf, une sorte de corridor étroit et sombre qui va de la rue Mazarine à la rue de Seine Ce passage a trente pas de long et deux de large ; il est pavé de dalles jaunâtres, usées, descellées, suant toujours une humidité âcre; le vitrage qui le couvre, coupé à angle droit, est noir de crasse Par les beaux jours d'été, quand un lourd soleil brûle les rues, une clarté

Richard le 22 février 2008 Merci, vous avez une voix magnifique Alcor le 24 février 2008 Bravo pour vos lectures, juste le ton qu’il faut, pas trop ni trop peu… J’ai écouté vos « interprétations » de Zola avec « le rêve » et Thérèse Raquin », celles de Georges Sand avec « La mare au diable » et « La Petite Fadette » et c’est avec plaisir que je constate que vous vous attelez très sérieusement à la tâche Désormais mes promenades quotidiennes dans les vignes beaujolaises, la lecteur

Andromaque de Racine, 1667 Le crime passionnel désigne un meurtre dont le mobile est la passion ou la jalousie amoureuse. Ce type de crime est récurent dans la littérature, on peut notamment cité le meurtre de Camille par Laurent et Thérèse dans Thérèse Raquin de Zola. On le retrouve aussi dans la tragédie en cinq actes Andromaque de Racine, écrite en 1667. Cette pièce met en place des personnages confrontés à la fatalité de leur destin : Andromaque doit choisir entre garder son fils et épouser

soit à Pierre, soit à Jean. Ensuite, le lecteur peut partager ses sentiments. Dans Thérèse Raquin d'Emile Zola, la plupart des femmes peuvent se retrouver dans le personnage de Thérèse qui fut mariée en dehors de sa volonté à son cousin petit, maigre et sans virilité.Hors toutes les femmes ou une grande majorité veulent vivre avec un homme, un vrai qui sait la protéger, ces femmes comprennent alors le geste de Thérèse de prendre pour amont Laurent, l'opposé de Camille puisqu'il est musclé, grand et

instincts, exprimant en cela sa conception mécaniste de l'humain. Émile Zola (1840-1902), préface de Thérèse Raquin (1868) : « Dans Thérèse Raquin, j'ai voulu étudier des tempéraments et non des caractères. Là est le livre entier. J'ai choisi des personnages souverainement dominés par leurs nerfs et leur sang, dépourvus de libre arbitre, entraînés à chaque acte de leur vie par les fatalités de leur chair. Thérèse et Laurent sont des brutes humaines, rien de plus. J'ai cherché à suivre pas à pas dans