Préface Du Misanthrope

Lectures d’Alceste dans le Misanthrope : Rousseau, McBride, Broody Introduction Le Misanthrope est une pièce un peu à part dans la production de Molière prêtant davantage au sourire qu’au rire. Certains en parlent comme de sa plus grande comédie, parce que c’est une pièce en vers en cinq actes, parce qu’elle aborde des thématiques « sérieuses » (la misanthropie, la sincérité, la nature humaine, la vie sociale, etc.) en s’éloignant radicalement de la farce pour aller jusqu’à adopter par moment

dans la représentation lors de la mise en scène. Dans un premier temps, le texte théâtral est primordial ; lorsqu’on lit une pièce de théâtre, son texte contient des informations qu’on ne peut pas disposer dans une représentation théâtrale. La préface, par exemple, n’est pas présente dans une représentation. En outre, elle apporte de nombreuses informations au lecteur ; dans ce texte introductif, l’auteur explique l’intérêt de sa pièce ou donne son avis, son plan, aborde parfois des exemples d’autres

nie pas la réciprocité de cet amour mais semble néanmoins en souffrir comme nous pouvons le voir lors de sa première apparition dans la pièce, à la scène 4 : « Hélas ! c’est mon 2 ESCOLA, Marc « Préface de La Place Royale », in CORNEILLE, Pierre, La Place royale [1637], éd. M. Escola, Paris, GF-Flammarion, 2001 ; rééd. 2018, p. 25. Moulin Nicolas Le Comique au XVIIe Prof. Marc Escola 3 malheur, son objet trop charmant, quoi que je puisse faire

semble même qu’il est assez civil » Dialogues et discours rapportés Préface des Caractères La Bruyère met le style (placere) au service don but moral (docere) « S’il arrive que l’on plaise, il ne faut pas néanmoins s’en repentir, si cela sert à insinuer et à faire recevoir les vérités qui doivent instruire. » Préface des Caractères Visée morale « On ne doit parler, on ne doit écrire que pour l’instruction. » Préface des Caractères Comédie sérieuse « Il (le public) peut regarder avec

Molière de la Comédie-Française... Serait-ce possible que vous ayez ce caractère bilieux comme Alceste ? Quelque chose dans la représentation du début du Misanthrope vous a-t-il contrarié ? B.- Non, le dîner convenait... Et puis les ors et la magnificence du théâtre m'ont ébloui évidemment... A. - Mais alors ? B.- C'est ce maudit misanthrope qui m'a retourné l'estomac. A. - II vous a donc rendu malade ? B.- Pas vous ? Vous avez pu supporter sans frémir ces deux heures de répétition générale

le probleme des personnages Aristote définit la comédie comme une «  imitation d’hommes sans grande vertu ». La vertu désigne la qualité du héros de la tragédie : courage, éthique et appartenance à la noblesse, même si comme le rappelle Racine ( préface de Phèdre par exemple) les héros sont parfois ni tout à fait bons, ni tout à fait méchant. La comédie représente ainsi plutôt des personnages du tiers-état : bourgeois, valets ou paysans. On lit ainsi d’emblée le paradoxe du titre du Bourgeois gentilhomme

Précieuses ridicules) Il s’agit de faire une peinture générale qui relève de l’observation attentive de la nature humaine, c’est là toute la difficulté de l’auteur de comédies. Par ailleurs, Molière a aussi exposé ses idées sur la comédie dans les préfaces des pièces suivantes :Les Précieuses ridicules, Tartuffe, La critique de L’école des femmes. Molière et les règles du théâtre classique Pour Molière les règles sont des lois mystérieuses et la seule qui soit importante c’est : PLAIRE . Il

MONTESQUIEU - LACLOS Le bon prince CORNEILLE - PASCAL CORRECTION Restitution ordonnée de connaissances SUJET Dans la préface des Caractères ou les mœurs de ce siècle , LA BRUYERE s’adresse à son lecteur en ces termes « Il peut regarder avec loisir ce portrait que j’ai fait de lui d’après nature

les théoriciens et les auteurs dramatiques découvrent chez les Italiens la célèbre règle des trois unités, de lieu, de temps et d’action, issue en grande partie de la réflexion d’Aristote sur la tragédie. Mairet y fait allusion dès 1631, dans la préface d’une pastorale, La Silvanire. Elle est ensuite progressivement affinée et formalisée par Chapelain et suscite une controverse nourrie entre partisans et adversaires de la tradition aristotélicienne. Un arrêt de l’Académie française, mettant un terme

d’une nuit d’été Calderon, La vie est un songe Corneille, Le Cid Molière, Le malade imaginaire, Dom Juan, Le Misanthrope, Le Tartuffe, Les précieuses ridicules… Racine, Phèdre, Britannicus, Bajazet Marivaux, L’île des esclaves, le jeu de l’amour et du hasard, la double inconstance Beaumarchais, Le Mariage de Figaro Musset, On ne badine pas avec l’amour, Lorenzaccio Hugo, préface de Cromwell, Ruy Blas, Hernani Wilde, L’importance d’être constant Jarry, Ubu roi Labiche, le voyage de Monsieur