Présidentialisme

désormais supérieure à celle du Premier ministre, ainsi que supérieure à celle des autres députés, qui sont élus par l’ensemble des citoyens sur des circonscriptions limitées. B. Le renforcement des pouvoirs du président dans le cadre d’un présidentialisme Dans un régime parlementaire le chef de l’Etat est irresponsable et les ministres sont responsables politiquement devant le Parlement. On peut dire que le président reste irresponsable. Il a le pouvoir de nommer les ministres et de dissoudre

l’extinction du régime parlementaire ou la diminution du pouvoir parlementaire. La majorité des présidents de la République sous la Vème République ont souhaités la mise en œuvre d’un quinquennat (A). En effet, celui-ci ouvre une plus grande voie au présidentialisme (B). A. L’adoption du quinquennat : une réforme pleinement justifiée Le Projet de loi constitutionnelle relative à la durée du mandat présidentiel a été voté par l’assemblée nationale le 20 juin 2000 et le 29 juin 2000 par le Sénat. Le

chacun d’eux les contraintes budgétaires qu’il lui impose. Les articles 21 alinéa 1 et 20 alinéa 1 font du premier ministre le chef de l’exécutif.) La réalité est souvent différente en fonction du contexte politique. Cependant, en période de présidentialisme comme de cohabitation, le premier ministre est l’animateur du gouvernement : il adresse des instructions aux ministres, fixe le montant des dotations ministérielle, arbitre les différends entre les ministres et doit veiller au maintien de la

pouvoir exécutif. Mais la personnalité de De Gaulle, sa conception du pouvoir, la pratique inédite d'une démocratie directe, et les évènements d'Algérie avaient commencé d'orienter le nouveau régime vers le présidentialisme. La confrontation entre De Gaulle et les partis est donc celle du présidentialisme contre le parlementarisme. Pour De Gaulle, le chef de l'Etat, lorsqu'il dispose d'un large soutien du peuple, doit posséder de larges compétences. Sur un plan personnel, il apprécie d'autant moins les

place en 1958 demeure-t-il un régime parlementaire, ou a-t-il connu une mutation, un changement ? Dans cette perspective, il convient d'envisager l'instauration d’un régime parlementaire rationalisé (I), puis un régime entre parlementarisme et présidentialisme (B). 1Mathilde GERAUD TD 2 I. L’instauration d’un régime parlementaire rationalisé A. Des principes de départs durable dans le temps - séparation des pouvoirs : séparation souple et égalité des pouvoirs, avec un collaboration entre eux - responsabilité

Adoption implicite de la loi (49 alinéa 3. La réforme de 2008 est venue desserrer cette rationalisation pour laisser un peu plus liberté au parlement Présidentialisme : le président dispose des pouvoirs les plus importants. Prédominances du président. Texte constitutionnel en 1958 sui prévoit de large pouvoir au président. Le présidentialisme doit être différencié du régime présidentiel. Le président est élu la plus part du temps au suffrage universel direct. Il a une posture de monarque républicain

(A) mais cependant le rôle supérieur du chef de l’Etat est parfois remis en cause par certaine période politique (B) I ) L'élection du président de la République au suffrage universel direct déterminant essentiel de la naissance d'un présidentialisme. Dès janvier 1964 de Gaulle affirme " il doit être évidemment entendu que l'autorité indivisible de l'Etat est confiée toute entière au président par le peuple qui l'a élu ". Le président acquiert une très forte légitimité en étant élu

transition constitutionnelle spécifique A. La mise à l’écart du pouvoir constituant de principe B. Une mise en place sous contrôle avec La loi du 3 juin 1958 La mise en place d’un compromis entre le présidentialisme gaullien et le parlementarisme classique A. L’affrontement entre un « présidentialisme » gaullien et un parlementarisme classique B. Le parlementarisme rationnalisé de Michel Debré. Introduction 1958 est une année charnière dans l'histoire politique et constitutionnelle de la France

président. Le président a donc des pouvoirs importants. Section 2: La critique du présidentialisme. Le présidentialisme est un régime où les deux pouvoirs collaborent mais le gouvernement et le parlement se place au service du chef de l'Etat. Ces conséquences ont fait évoluer le régime. Le présidentialisme ne pose pas de problèmes majeurs tant que le chef de l'Etat ne se substitue pas au gouvernement. Le présidentialisme incite le chef de l'Etat à se substituer au gouvernement ce qui pose problème

peut se résumé par une collaboration entre le Président de la république et le Premier ministre. Toutefois il faut distinguer une hiérarchie entre ces deux têtes de l'exécutif, celle-ci étant déterminée par la majorité parlementaire. A. Un présidentialisme absolu où la domination suprême du chef de l’État en période majoritaire. La collaboration entre un Premier Ministre subordonné, issu de la même majorité que le Président est étroite. On pourrait même clairement parler de dépendance du Gouvernement