Prévert La Gloire

tes nuits, Tes champs, où Dieu voudrait vivre S’il quittait son paradis. Autrefois ta souveraine, L’Arabie, en te fuyant, Laissa sur ton front de reine Sa couronne d’Orient ! Un écho redit encore A ton rivage enchanté L’antique refrain du Maure : Gloire, amour et liberté ! Gérard de Nerval, Odelettes,1853 Le voyage des marins Brise marine La chair est triste, hélas ! et j’ai lu tous les livres. Fuir ! là-bas fuir! Je sens que des oiseaux sont ivres D’être parmi l’écume inconnue et les cieux ! Rien

enfance”, Le vallon (1913) p.4 - Langlet Serge “J'ai vu pleurer maman…”, (05 mai 2018) p.5 - Albert Samain “Ton souvenir est comme un livre”, Au jardin de l'infante (1893) p.6 - Jacques Prévert “Les feuilles mortes “ , Soleil de nuit (1980) p.7 - Paul verlaine “Nevermore ”, Poèmes saturniens (1866) p.9 - Paul verlaine “Colloque sentimental”, Fêtes galantes (1869) p.10 - Charles

 Vous n'avez réclamé la gloire ni les larmes Ni l'orgue ni la prière aux agonisants Onze ans déjà que cela passe vite onze ans Vous vous étiez servi simplement de vos

la réalité, un moyen de propagande, et une voix qui s'élève pour dénoncer la terreur des pouvoirs despotiques. Enfin, entre 1939 et 1945, les studios hollywoodiens sont, la quantité impressionnante de films produits en témoigne, au sommet de leur gloire. 1931 30 janvier Chaplin présente "Les lumières de la ville" A Hollywood, Charlie Chaplin reçoit un accueil triomphal lors de la présentation de son dernier film "City lights", les Lumières de la ville. C'est le premier film de Chaplin

plusieurs rôles. Shakespeare BALZAC En amour, il y en a toujours un qui souffre et l'autre qui s'ennuie. Balzac (de), Honoré La richesse rend tout supportable, tandis qu'il n'y a pas de bonheur qui ne succombe à la misère. César Birotteau La gloire est le soleil des morts. La Recherche de l'Absolu -"L'amour n'est peut-être que la reconnaissance du plaisir. Le Père Goriot LAMARTINE Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé » Alphonse de Lamartine (L'Isolement). Quel crime avons-nous

Les voiles emportaient ma pensée avec elles, Et mes rêves flottaient sur tous les flots amers. Je voyais dans ce vague où l'horizon se noie Surgir tout verdoyants de pampre et de jasmin Des continents de vie et des îles de joie Où la gloire et l'amour m'appelaient de la main. J'enviais chaque nef qui blanchissait l'écume, Heureuse d'aspirer au rivage inconnu, Et maintenant, assis au bord du cap qui fume, J'ai traversé ces flots et j'en suis revenu. Et j'aime encor ces mers

d'évolutions, tout comme pour la littérature qui verra apparaître les éditions de poche. Le vers libre semble s'imposer comme dans le poème de Thierry François ou Stéphane Bernard. Quand à Louis Aragon, il porte un regard novateur sur le monde et Jacques Prévert, lui, joue sur les mots pour atteindre des effets comique ; parfois déplacés. Cette anthologie, propose un voyage autour de la poésie lyrique du moyen-âge jusqu'au 21ème siècle, sous toutes ses différentes formes. Moyen âge RUTEBEUF (1230-1285)

plusieurs psaumes J'ai révélé mon coeur au Dieu de l'innocence ; Il a vu mes pleurs pénitents. Il guérit mes remords, il m'arme de constance ; Les malheureux sont ses enfants. Mes ennemis, riant, ont dit dans leur colère : " Qu'il meure et sa gloire avec lui ! " Mais à mon coeur calmé le Seigneur dit en père : " Leur haine sera ton appui. À tes plus chers amis ils ont prêté leur rage : Tout trompe ta simplicité ; Celui que tu nourris court vendre ton image Noire de sa méchanceté. Mais

J’ai enfin porté mon choix sur trois autres poèmes s’inscrivant dans des thèmes différents de la poésie engagée, comme Nelly Sachs qui nous fais ressentir la douleur des orphelins ou René Guy Cadou qui s’attarde sur la douleur des fusillés ou Prévert qui fait une prière a la beauté du monde. Il ne nous reste plus qu’à nous laisser porter par la magie de ces textes. Arthur RIMBAUD, Le mal Tandis que les crachats rouges de la mitraille Sifflent tout le jour par l'infini

fière et chantant la concorde Marche à son but sacré : Moi, je vais lui jeter par derrière une corde Et je l'étranglerai. Nous nous partagerons, mon oncle et moi, l'histoire ; Le plus intelligent, C'est moi, certes ! il aura la fanfare de gloire, J'aurai le sac d'argent. Je me sers de son nom, splendide et vain tapage, Tombé dans mon berceau. Le nain grimpe au géant. Je lui laisse sa page, Mais j'en prends le verso. » [...] Victor Hugo, 1853 Homme politique, écrivain chef