Prévert Le Jardin Analyse

problématique, elle le devient encore plus avec celle de compositeur. Qui sait qui a composé la musique des « Feuilles mortes » ou de « Comme d'habitude3 » ? Et cela se complique encore plus avec la notion d'interprète. Si l'on peut dire avec certitude que Prévert est l'auteur des « Feuilles mortes » et que Joseph Kosma en est le compositeur, on peut également affirmer que ni l'un ni l'autre ne l'ont chantée. Ou, à tout le moins, enregistrée (nous reviendrons sur cette notion d'enregistrement propre à la chanson)

commençaient à naître. Les transformations avaient été rapides : les nouveaux nés avait du mal à survivre en milieu non stérile imposant l'alternative la plus aventureuse qui soit, la rupture avec le monde connu. Or seul ce monde connu pouvait décrypter, analyser et tenter de maîtriser. Il serait le lien. Georges était seul dans la pénombre, il visitait ses appartements, contrôlait les installations, dans une semaine sa mission commencerait, il s'y préparait psychologiquement, il resterait six mois absent

peu orthodoxes, ils ne datent pourtant pas d’hier. Etymologiquement, il faut remonter sous l’Ancien Régime pour expliquer la terminologie que nous employons aujourd’hui. En effet, l’expression de « paradis » ne s’apparente pas aux "grands parcs et jardins délicieux" des anciens Perses, qui ont créé le mot[6], ni au lieu de résidence des anges, mais à un terme de marine, qui désignait aux XVIe et XVIIe siècles une « retraite pratiquée dans un port pour mettre les navires à l’abri des accidents de la