Putsch des généraux

organisation avec celle de nos États modernes (pouvoir centralisé, institutions, diplomatie...). Notion polysémique, la politique recouvre au moins trois sens : La politique en son sens plus large, celui de civilité ou Politikos, indique le cadre général d'une société organisée et développée. Plus précisément, la politique, au sens de Politeia, renvoie à la constitution et concerne donc la structure et le fonctionnement (méthodique, théorique et pratique) d'une communauté, d'une société, d'un groupe

Maroc et de la Tunisie en 1956, qui deviennent dès lors des protectorats. L’Algérie va, elle, connaitre un sort différent. Dans un premier temps nous verrons les origines du conflit à son enlisement, puis dans un second temps l’arrivée au pouvoir du général de Gaulle et la fin du conflit. L’Algérie, contrairement à la Tunisie ou au Maroc, est considérée comme partie intégrante de la métropole française. En effet, elle constituée de trois départements. De plus, elle est ponctuée d’une ancienneté

élections présidentielles de 1965. La crise de 1968 révèle les aspirations diverses d’une société traversée de profondes mutations, et ses contrecoups entraînent le départ du général de Gaulle après l’échec du référendum d’avril 1969. Les premières années Le nouveau régime · Le gouvernement formé le 1 juin 1958 par le général de Gaulle, dernier président du Conseil de la IVème République, surprend par la présence de personnalités issues de grands partis de gouvernement de cette IVème République

partir de ce moment la métropole est pour la décolonisation de l’Algérie via l’autodétermination Semaine d’émeutes à Alger en janvier 1961 « semaine des barricades » + 1961 : Tentative de Putsch militaire : appel de De Gaulle à l’ensemble de l’armée une majorité le suit mais une partie suit les 4 généraux putschistes Accords d’Evian (18 mai 1962) , referendum 99.5% de oui  INDEPENDANCE proclamée le 3 juillet C) Les autres dimensions du conflit : Une dimension de guerre civile algérienne :

1973, le gouvernement du président démocratiquement élu Salvador Allende (socialiste) était renversé par un coup d'État militaire. Le coup d'État fut planifié par les commandants en chef des trois armées et le chef de la police, et dirigé par le général d'armée Augusto Pinochet. Il a eu lieu dans un contexte de crise et de forte polarisation politique, sociale et économique, avec une opposition entre le pouvoir exécutif et les pouvoirs législatif et judiciaire. Il intervenait notamment deux mois

manquée de contre-coup d'État mené par des soldats du régiment de commandos-parachutistes "Bérets rouges". Ambiance particulière ce 24 avril au poste de commandement de la IIIe région militaire de Kati, où les ­putschistes ont établi leur quartier général. Ce matin-là, le capitaine Amadou Haya Sanogo, président du Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l'État malien (CNRDRE), a une annonce à faire. Visage grave dans sa tenue d'apparat kaki, bâton de commandement

menacer les intérêts de la France. La déstabilisation des états africains qui remet en cause la position de la France peut s’expliquer par trois facteurs principaux : tout d’abord des crises politiques qui se manifestent par un nombre important de putschs dans des pays ou les structures d’état sont illégitimes ; ensuite par des conflits de plus en plus violents pour l’accès aux ressources naturelles ; enfin ; dans ce contexte, les armées sont souvent responsables de l’aggravation des crises en rainant

sont endommagés, des poteaux sciés, des fils téléphoniques coupés Parmi les civils, on compte huit morts dont deux musulmans algériens et, les dégâts sont estimés à 200 millions de francs. Cette flambée de terrorisme inquiète le gouverneur général et les préfets d'Algérie, mais un million de «pieds-noirs» ne lui accordent pas grande signification. Au premier jour de l'insurrection, des tracts exigent la reconnaissance de la nationalité algérienne, l'ouverture de négociations, la libération

par une conjoncture favorable. Rédigée par Michel Debré et quelques juristes, la Constitution est présentée aux Français par le général de Gaulle le 4 septembre 1958 : ceux-ci l’adoptent massivement par référendum (80 % de oui) le 28, à l’exception des communistes et de quelques socialistes. Elle s’inspire largement du discours prononcé à Bayeux en juin 1946 par le général : il dénonce alors le régime d’assemblée, source d’instabilité gouvernementale par le jeu des partis, et il préconise un pouvoir

le terme de République disparaît. Ce texte prépare des mesures réactionnaires. Ainsi on peut lire que « la vie doit être protégée depuis le moment de la conception ». Une base légale pour remettre en cause le droit à l’avortement. Le mariage, en général défini par le Code civil dans les autres pays européens, deviendrait par la grâce de la Constitution une « union conjugale entre un homme et une femme ». Difficile, si l’opposition revient aux affaires, d’autoriser le mariage homosexuel. Par ailleurs