Racine Et La Litote

La litote est une figure de rhétorique qui consiste à déguiser sa pensée de façon à la faire deviner dans toute sa force. Autrement dit, caractériser une expression de façon à susciter chez le récepteur un sens beaucoup plus fort que n’aurait fait la même idée exprimée en toute simplicité. Sans perdre de vue que cette figure envoie comme un signal destiné à être amplifié et que son intensité dépendra de la personnalité du récepteur. Paradoxalement, elle est souvent confondue avec l'atténuation ou euphémisme car

(opposé à litote). ⇒ emphase, exagération. Exemples : Je suis mort, pour : je suis fatigué; Ce chanteur est génial, pour : ........................................................................................................... Le champion des champions, pour : ............................................................................................. 2. La litote La litote est le contraire de l’hyperbole : c’est une expression affaiblie, en-deçà de la réalité. Souvent, la litote est la suggestion

« Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur nos têtes? » (Racine, Andromaque, V, 5) ou encore « La chasseresse sans chance / de son sein choie son sang sur ses chasselas. » (Desnos, corps et biens, « Chason de chasse ») Amplification : L’amplification se fonde sur une gradation entre les termes d’une énumération ou dans la construction d’un paragraphe. Anacoluthe (féminin) : C’est une rupture de construction. Exemple dans Athalie de Racine Analepse (féminin) : En narratologie, c’est un retour sur

ou une idée. Elle procède donc de l'exagération et de l'emphase. L’hyperbole est donc une exagération exprimée par l’accumulation, par l’emploi d’intensifs ou par l’emploi de mots excessifs. Dans des ruisseaux de sang Troie ardente plongée. (Racine, Andromaque) Un bruit à réveiller un mort. Je meurs de faim. L'anaphore Procédé d'amplification rythmique, elle consiste à répéter le(s) même(s) mot(s) (en tête de phrases ou de vers successifs). Il n'y a pas d'amour qui ne

Andromaque et la tragédie classique Andromaque de Racine = XVIIème siècle -> mouvement littéraire : le classicisme. Caractéristiques vues dans cette séquence : - imitation des Anciens (auteurs antiques). Racine imite Euripide quand il écrit Andromaque. -respect de certaines règles I-La règle des trois unités : « Qu’en un lieu, qu’en un jour, un seul fait accompli/ Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli » (Boileau) 1-Unité d’action : une seule intrigue. Andromaque épousera-t-elle Pyrrhus 

sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? » (Racine, Andromaque, V, 5) ou encore « La chasseresse sans chance / de son sein choie son sang sur ses chasselas » (Desnos,Corps et biens, « Chanson de chasse »). Amplification (féminin) : L’amplification se fonde sur une gradation entre les termes d’une énumération ou dans la construction d’un paragraphe. Anacoluthe (féminin) : L’anacoluthe est une rupture de construction. Exemple dans Athalie de Racine (Acte I, scène 4) : « Vous voulez que ce Dieu

L’allitération Répétition sur plusieurs mots d'une sonorité consonantique (harmonie imitative) « Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? » — Racine, Andromaque, acte V scène 5 L’assonance [Stylistique] répétition d'une voyelle sur plusieurs mots d'une même phrase « Tout m’afflige et me nuit, et conspire à me nuire » — Racine, Phèdre, acte I scène 3 [Poétique] Rimes qui s’accouplent sur un groupe vocalique formé d’une voyelle tonique identique et d'un phonème consonantique variable

sifflent sur vos têtes » Racine. Assonance = C’est la répétition de sons voyelle. « Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant » Verlaine. Amplification = L’amplification se fonde sur une gradation entre les termes d’une énumération ou dans la construction d’un paragraphe. « Va, cours, vole et nous venge » Corneille le cid. Anacoluthe = L’anacoluthe est une rupture de construction. « Vous voulez que ce dieu vous comble de bienfaits / Et ne l’aimer jamais ? » Racine Analepse = C’est un retour

exemple : "Les non-voyants" pour désigner "les aveugles". La litote : comme pour l'euphémisme, on emploie un mot moins fort que celui qu'on devrait employer. Pourtant cette fois le but est de faire comprendre qu'on pourrait en dire beaucoup plus. Litote (féminin) : Une litote consiste à dire moins pour suggérer davantage. La litote s’oppose à l’euphémisme. Exemple : l’énoncé« Il n’est pas laid. » pour dire « Il est beau. » est une litote. Exemple : « Cette fille n'est pas trop mal... » pour dire

Allitération (féminin) : C’est la répétition de sons identiques. À la Connotation analyse différence de l’assonance, le terme « allitération » est réservé aux répétitions de consonnes. Exemples : « Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? » (Racine, Andromaque, V, 5) ou encore « La chasseresse sans chance / de son sein choie son sang sur ses chasselas » (Desnos, Corps et biens, « Chanson de chasse »). dans une L’accroche dans l’introduction du commentaire ou de la dissertation Forum d’entraide