Ramiz Alia

communiste, le pays s’enfonce encore davantage dans l’isolement et l’autarcie. 3) La chute du communisme, la difficile transition démocratique et le rapprochement avec l’Union européenne Après la mort d’Enver Hoxha, en 1985, le communiste Ramiz Alia prend la tête du pays, mais, à partir de 1990, et face au mécontentement général de la population, s’ouvre au multipartisme, suivant ainsi le mouvement amorcé dans les autres pays post-staliniens européens. Il fut le dernier de ces pays à suivre

dictature de Hoxha (1945-1985), le pays a semblé pendant longtemps ignorer les réformes et les mouvements contestataires des années 1980. Les événements se précipitent à partir de 1990. En décembre, 5000 Albanais fuient le pays par la Grèce. Ramiz Alia, qui a succédé à Hoxha en 1985, décide finalement de libéraliser le régime : le multipartisme est autorisé. Des violences sont cependant commises avec notamment des affrontements armés en février 1991 dans certaines villes, dont Tirana. En mars

durant
la
guerre,
l’homme
qui
avait
défendu
l’indépendance
du
pays
face
à
Tito
et
 Khrouchtchev,
mais
qui,
prisonnier
d’une
idéologie
rigide,
laissa
le
souvenir
d’une
 dictature
implacable
dans
le
pays
le
plus
pauvre
et
le
moins
développé
de
l’Europe.
 Ramiz
Alia,
dauphin
d’Hodja
prit
la
direction
du
parti
et
du
pays.
C’était
un
apparatchik
 compétent
qui
prit
résolument
le
parti
de
se
tourner
vers
l’Europe
Occidentale.
Il
mis
fin
 à
l’état
de
guerre
avec
la
Grèce
qui
durait
depuis
1940
et
participa
aux
réunions
des



pouvoir et exécuté en décembre 90. 1990 : 1ère élections libres depuis 50 ans : Ion Iliescu, président de la République ; majorité absolue au Front de Salut national. - En Albanie : démocratisation plus tardive, c’est en 1990 que le communiste Ramiz Alia annonce une réforme constitutionnelle, accepte le multipartisme et décrète la déstalinisation. -En Yougoslavie : 1ère élections libres en 1990. L’opposition l’emporte en Croatie et Slovénie mais les communistes gardent le pouvoir en Serbie.