Ravaisson L Habitude

VII. – La philosophie de Claude Bernard. Discours prononcé à la cérémonie du Centenaire de Claude Bernard, au Collège de France, le 30 décembre 1913. VIII. – Sur le pragmatisme de William James. Vérité et réalité IX. – La vie et l'œuvre de Ravaisson Henri Bergson (1869-1941) La pensée et le mouvant Essais et conférences Paris : Les Presses universitaires de France Collection : Bibliothèque de philosophie contemporaine. __ 1969, 294 pages Retour à la table des matières

métaphysique VII. – La philosophie de Claude Bernard. Discours prononcé à la cérémonie du Centenaire de Claude Bernard, au Collège de France, le 30 décembre 1913. VIII. – Sur le pragmatisme de William James. Vérité et réalité IX. – La vie et l'œuvre de Ravaisson Henri Bergson (1869-1941) La pensée et le mouvant Essais et conférences Paris : Les Presses universitaires de France Collection : Bibliothèque de philosophie contemporaine. __ 1969, 294 pages Retour à la table des matières

Leon Dumont : sensibilite, plaisir et habitudeLÉON DUMONT : SENSIBILITÉ, PLAISIR ET HABITUDE Catherine Dromelet Presses Universitaires de France | « Revue philosophique de la France et de l'étranger » 2018/4 Tome 143 | pages 479 à 494 ISSN 0035-3833 ISBN 9782130802372 DOI 10.3917/rphi.184.0479 Article disponible en ligne à l'adresse : -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- https://www.cairn.info/revue-philosophique-2018-4-page-479

Les sources de sa pensée. Il s'inspire du pragmatisme de William James (1842-1910) qui définit le vrai par l'utile et du spiritualisme de Lachelier (1832-1918) et de Ravaisson (1813-1900). Bergson est aussi l'héritier de la mystique à commencer par celle de Plotin. Enfin il s'oppose au scientisme et au matérialisme de la fin du XIXème S. La vie de Bergson Henri Bergson est né à Paris le 18 Octobre 1859. Sa mère était anglaise et ne s'adressa jamais à lui en français. Son père, instituteur

conséquences sans s’amuser à des jeux dialectiques, sans bâtir un système. Que d’ailleurs Maine de Biran ait une certaine parenté avec Pascal, c’est ce que nous entrevoyons quand nous lisons Ravaisson 2. Attaché à Pascal autant qu’à Maine de Biran, épris de l’art grec autant que de la philosophie grecque, Ravaisson nous fait admirablement comprendre comment l’origi1 2 1766-1824. De Biran il faudrait rapprocher Ampère (1775-1826). La place nous manque ici pour parler de l’école théologique. Rappelons

sa proposition : l'insertion du mot métaphysique est d'autant « plus nécessaire qu'une école exerce en ce moment une influence dangereuse niant cette partie essentielle de la philosophie ». Entendons, bien entendu, par-là, le positivisme. Félix Ravaisson, inspecteur général de l’enseignement supérieur, a soutenu le prélat. Il estime, en effet, que cette proposition « présente le double avantage de compléter l'expression de théodicée et de la rendre plus correcte ». La seconde modification porte sur

réel ; à ce qui n'est pas, l'homme est aussi capable de s'adapter. Et de là toutes sortes de constructions qu'on ne saurait traiter en illusions négligeables : l'intelligence est « la capacité de construire du technique, et d'opposer des habitudes à des habitudes ; la capacité de déborder le donne par le construit ». Dira-t-on que par les techniques mêmes qu'elle crée l'intelligence est secondée, orientée dans son développement ? Qu'elle est comme façonnée par les instruments qu'elle construit

de la réaction au modèle géométrique est le philosophe Félix Ravaisson ; elle est menée au nom de l'art contre la " scientificité " du dessin et de son rapport à la géométrie et à la science défendus par Eugène Guillaume ou Jules Pillet. Un arrêté de juin 1853 nomme alors une commission chargée de rééorganisée l'enseignement du dessin. Elle est composée d'artistes réputés : Delacroix, Ingres, Messonier, Flandrin, et présidée par Ravaisson. La commission manifeste son inquiétude face à l'hégémonie

du reste, des arguments « statiques ». Mais si l'on essaie de préciser à quel niveau de divisibilité on se place, on doit constater une différence sensible entre les deux premiers et les deux derniers arguments. C'est pourquoi l'interprétation de Ravaisson et de Brochard reste au moins possible, bien que son caractère systématique la rende peu vraisemblable dans la perspective de l'éléatisme, et même peu satisfaisante pour V Achille et pour le stade. On pourrait donc être tenté, malgré le peu de vraisemblance

individus sont les manifestations de se vouloir vivre. g) Bergson considère que le vraie morale n’est pas la morale commune et quotidienne qu’il appelle la morale Close, mais plutôt la morale ouverte, celle des héros et des saints qui rompent avec les habitudes communes pour crées des valeurs nouvelles c’est la morale de Socrate et du Christ. Bergson distingue la morale de la Beauté qui est esthétique, métaphysique et religieuse, et la morale de l’honneur qui se fonde sur l’amour propre et la dignité personnelle