Registre Comique Dom Juan

alors qu’il est véritablement un simple soldat qui vente d’exploits imaginaires. C’est un personnage exagérer, ce qui provoque immédiatement du rire, son masque accentue aussi fortement le ridicule du rôle. Ce personnage apparait dans l’Illusion comique de Corneille, qui a donc repris cette idée du personnage fanfaron, sans son masque, qui durant la pièce tient un discours de vantard, un discours totalement empathique. Mise à part l’artifice, le masque est aussi un élément important pour faire

Dom Juan, scène I(1), acte I (1), exposition, Molière, 1665. Sganarelle Je n’ai pas grande peine à le comprendre, moi ; et si tu connaissais le pèlerin, tu trouverais la chose assez facile pour lui. Je ne dis pas qu’il ait changé de sentiments pour Done Elvire, je n’en ai point de certitude encore : tu sais que, par son ordre, je partis avant lui, et depuis son arrivée il ne m’a point entretenu ; mais, par précaution, je t’apprends, inter nos, que tu vois en Dom Juan, mon maître, le plus

Dom Juan La carrière de Molière (1622-1673), né Jean-Baptiste Poquelin, est marquée par de hautes protections, dont celle de Louis XIV, de grands succès publics et d’âpres controverses-querelles des Précieuses ridicules, de L’Ecole des femmes, du Tartuffe, de Dom Juan, comme il a peint « d’après nature » les hommes dans toute leur complexité. Auteur, directeur de troupe et comédien, connaissant toutes les ressources qu’offre la comédie pour « corriger les mœurs par le rire », s’inspirant librement

contrairement à Suzanne qui n'est pas satisfaite , elle y voit un piège de la part du comte. b) placement du comique : Dès le début de la pièce nous pouvons voir quel sera son registre dominant : le comique qui nous donnera la tonalité de la pièce. En effet Figaro est toujours en mouvement : il mesure la chambre, il court après Suzanne et est très présent physiquement ce qui renvoie au comique de geste. De plus il y a un jeu verbal de la part de Figaro qui dit le strict minimum et use des sous-entendus

demande • En travail préliminaire, vous devez répertorier les didascalies des deux scènes. • Ensuite, regroupez-les par ressemblance (gestes ou mouvements, attitudes, ton, éléments sonores, …) et classez-les. • Indiquez leur rôle et leur effet : quel registre donnent-elles à ces scènes ? En quoi secondent-elles le texte ? • Répondez de manière synthétique (ne traitez pas les textes l’un après l’autre) ; donnez pour chaque remarque des exemples précis tirés des textes. ©HATIER Les didascalies • Les

Molina. En 1665, Molière écrit Dom Juan. La réaction est immédiate, une partie de la pièce est censurée dès la deuxième représentation, et elle est interdite dès la quinzième. Au cours de l'acte IV, Don Juan reçoit un certain nombre de visites : Done Elvire, son père,... qui l'incitent à se repentir. Il fait figure de condamné en sursis depuis l'acte III, le dénouement se fait attendre et c'est la scène de l'hypocrisie (acte V, scène 2) qui va précipiter sa chute. Don Juan se livre ici à son dernier

Dom Juan I, 2 La tirade de l'inconstance I/ Un discours pour persuader A) L'énonciation -Dom Juan s'adresse à Sganarelle. Le "tu" est présent seulement dans la 1ère phrase: "tu veux" puis DJ parle longuement sans interpéler son interlocuteur = On dirait qu'emporté par son discours, il l'oublie. -En réalité, cette tirade s'adresse aux spectateurs (=double énonciation du théâtre) -Il utilise en masse le pp "je" (-Mais il utilise aussi les pronoms "on et "nous - "je" et le "on/nous/", fait

personnages. C’est particulièrement le cas dans la pièce Dom Juan où le texte lacunaire et présentant peu de didascalies voit ses possibilités d’interprétations multiples renforcées par la personnalité même du personnage qui n’offre au lecteur que des gestes et des paroles peu fiables. Ainsi à partir de la même pièce écrite, Marcel Bluwal propose au téléspectateur son interprétation personnelle d’un Dom Juan blasé et inscrit la pièce dans le registre tragique, tandis que Daniel Mesguish renoue avec la

le prince fait représenter par des comédiens la scène du meurtre de son père afin de percevoir les réactions des coupables et de confondre les assassins. Dans L’illusion comique (1636), toute la pièce de Corneille repose sur l’illusion et le principe du théâtre dans le théâtre. 2. Les pièces baroques a.  L'Illusion comique, Corneille, 1636 Corneille est connu pour ses tragédies classiques (Horace, Cinna), mais il écrit aussi des pièces qui s’apparentent au baroque et mêlent comédie et tragédie

Commentaire composé Molière est un dramaturge français du XVIIème siècle. A l’époque, il est très proche de la cour et notamment du roi : Louis XIV. Il créait de nombreuse pièces de théâtre comiques appartenant au mouvement littéraire précédant le baroque : le classicisme. Le classicisme reprend de nombreuses règles strictes imposé par le roi Soleil, autant que pour les auteurs que les acteurs. Ainsi la comédie s’utilise pour « corriger les mœurs par le rire ». C’est ce que va faire