Registre Le Lombric

intégral. Question : Comment le poète est-il présenté dans ces deux textes ? De nombreux textes poétiques présentent une réflexion sur le statut du poète. Parmi eux, nous trouvons ces deux poèmes : un sonnet de Jacques Roubaud, intitulé « Le lombric » paru en 1983 dans le recueil Les animaux de tout le monde, et un poème de Charles Baudelaire, « L’albatros », extrait des Fleurs du Mal, publié en 1857. Nous nous demanderons quelle est l’image du poète véhiculée par ces deux textes. Pour y répondre

rupture amoureuse. Le deuxième texte est « L’albatros » de Charles Baudelaire paru en 1859 dans le recueil Les Fleurs du mal. Le troisième texte est « Le Crapaud » de Corbière paru en 1873 dans son recueil Les Amours jaunes. Le dernier poème est « Le Lombric » écrit par Jacques Roubaud poète, romancier et professeur de mathématiques publié en 1990 dans Les Animaux de tout le monde. L’intérêt de ce corpus est de présenté différentes figures animalière que se donne les poètes. Il s’agira de montrer l’image

l'Oulipo , il est l'auteur du poème étudié s'intitulant Le Lombric qui fait partie du recueil, Les animaux de tout le monde. C'est ainsi une réécriture des fables , destinées aux enfants tout en se fixant de nouvelles contraintes. Il définit aussi le rôle du poète et propose une réflexion sur la particularité du langage poétique. De quelle façon est représentée l'image du poète dans ce poème ? Nous analyserons d'abord une description du lombric accompagnée d'une touche d'humour pour étudier ensuite

crapaud », Les Amours jaunes, 1873. D – Jacques Roubaud, « Le lombric », Les Animaux de tout le monde, 1990. E – Guillaume Apollinaire, « La colombe poignardée » Calligrammes, 1918. Questions m 1. Sur quel procédé stylistique commun reposent les documents A, B, D d’une part, C et E d’autre part? Quel point commun présentent ces deux procédés de style ? En quoi réside la singularité du document E ? (2 POINTS) m 2. Distinguez les registres de ces différents poèmes. (2 POINTS) Écriture m Sujet I

exprimer ses sentiments, ses émotions, ses sensations et à en faire naître de semblables chez le lecteur. A cette conception s’oppose l’idéal d’impersonnalité revendiqué par exemple par « l’art pour l’art ». Le lyrisme moderne a souvent recourt au registre de « l’humour triste », qui réfrène l’épanchement par l’ironie, l’autodérision. Nous allons maintenant étudier un poème de Pierre de Ronsard, célèbre auteur français du XVIème siècle et membre de la pléiade. Il s’intitule Mignonne, et est tiré du

Lucas Entrainement Corpus Gardoni Note : Dans ce corpus nous analyserons quatre textes, Le Pélican de Musset (1835), L’albatros de Baudelaire (1857), Le crapaud de Corbière (1873) et Le Lombric de Roubaud (1990). Nous verrons sur quelles propriétés sont fondées les comparaisons animales en commençant par les propriétés d’écriture puis terminer sur celles du poète. Tout d’abord chaque poème est écrit de façon différente. Prenons celui de Musset qui est écrit en alexandrins et, est composé

Roubaud, Les animaux de tout le monde : Le Lombric, 1983 Problématique : En quoi Roubaud prend-t-il le topos traditionnel de la fonction du poète pour le détourner ? Introduction : Depuis tout temps, la fonction du poète en littérature n’a de cesse d’évoluer. En effet, selon Rimbaud, le poète était maudit, puis pour Hugo, il était phare de l’humanité. Mais c’est avec Roubaud que la fonction du poète est renouvelée. Ainsi en 1983, lors de la publication du recueil les « animaux de tout le

reposent sur un procédé différent. Toute fois, ces procédés bien que différents, présentent un point commun. Pour sa part, le poème d’Apollinaire ce distingue des autres par un trait singulier. En plus, ces poèmes résident sur un registre commun, bien que chaque poème ait son registre propre. On constate en effet, que les documents A, B et D, reposent sur les allitérations en [r] :<<Prennent>> ;<<albatros>> ;<<navire>> ;<<gouffres>> ;<<amers>>

1- sur quelles figures de style communes reposent les documents A,B et D d'une part,C et E d'autre part ?Quel point commun présentent ces deux figures de style ?En quoi réside la singularité du document E ? 2-Distinguez les registres de ces différents poèmes. Voici les documents : doc A : L'albatros de Charles Baudelaire Souvent,pour s'amuser,les hommes d'équipage Prennent des albatros,vastes oiseaux des mers Qui suivent,indolents compagnons de voyage, Le navire glissant sur les gouffres

bords. Parfois très rare une formule perle à leur gosier de nacre, d'où l'on trouve aussitôt à s'orner. L'ombric LE LOMBRIC » de Jacques ROUBAUD. Dans la nuit parfumée aux herbes de Provence, Le lombric se réveille et bâille sous le sol, Étirant ses anneaux au sein des mottes molles Il les mâche, digère et fore avec conscience. Il travaille, il laboure en vrai lombric de France Comme, avant lui, ses père et grand-père ; son rôle, Il le connaît. Il meurt. La terre prend l'obole De son