Religieuse

article 10 proclame la liberté religieuse : « Nul ne doit être inquiété par ses opinions mêmes religieuses … » et la loi de 1905 instaurant la séparation de l’Eglise et de l’Etat qui repose sur la liberté des opinions et l’autorisation de la religion dans la société. Le principe de laïcité inscrit dans la constitution constitue aujourd’hui un des fondements de la République française. Le principe de laïcité associe la neutralité du service public et la liberté religieuse pour les agents et les usagers

Problématique : Quelles sont les lois qui protègent la liberté religieuse mais aussi, qui imposent le respect d’une certaine neutralité au sein de l’espace public ; et pourquoi ? Et, quelles sont ces dérives auxquelles le droit français doit faire face pour garantir la liberté religieuse tout en préservant les libertés de conscience et d’opinions ? Introduction I. Un droit berceau des libertés A. Les fondements de la liberté religieuse 1. La liberté de conscience 2. La liberté de cultes

respectée et donc la laïcité appliquée. Dans l'enseignement public, le principe de la laïcité ou de la neutralité est pleinement appliqué et remonte à la loi Jules Ferry du 28 mars 1882, en supprimant l’éducation religieuse des programmes scolaires. De ce fait, aucune instruction religieuse ne doit être assurée dans les écoles publiques. Mais cela n’empêche pas que soit organisée dans les établissements publics l’histoire du fait religieux. De plus, les locaux où s’effectue l’enseignement public

conscience, de pensée et de religion. — De nombreuses lois ont été adoptés suivant la loi du 9 décembre 1905 séparant l’état de l’église comme la loi du 15 mars 2004 qui interdit le port de signes manifestant ostensiblement une appartenance religieuse au sein des établissements publics. — Ce changement a eu un effet direct sur la relation entre l’État et les religions. Mais ce n’est pas une situation unique à la France et elle peut être constatée dans les autres pays étrangers. — Le droit

étatiques ou les gouvernements nationaux, sont séparés des institutions religieuses. L’idée selon laquelle la religion et l’état doivent être séparés se traduit par des pratiques très variées, allant de la laïcité ou l’élimination de l’Eglise, à la théocratie, dans laquelle le gouvernement est une « filiale » de l’Eglise. Certains laïques pensent que l’Etat devrait être entièrement séparé de la religion, et que les institutions religieuses ne devraient avoir aucune interférence avec l’Etat. Il est d’usage

Selon Freud, la position religieuse relève d’une position infantile, en un sens pré rationnelle. La définition commune de la raison est la capacité que l’homme à de ce poser les bonnes questions, de chercher ses réponses et de distinguer la nuance entre Bien et Mal. La religion repose sur une croyance ou une véritable foi en une divinité au quelle viens se mêler à un ensemble de rites et appartenances à une Église, une communauté. La création de la religion s’explique par une volonté existentielle

dont le degré de conviction résiste rarement face à une argumentation contraire convaincante. Une conviction religieuse porte un noyau la foi dont l’intensité se mesure précisément par la résistance face aux données argumentatives, expérimentales, etc. qui vont en sens contraire. L’intensité de la foi religieuse semble donc aller à rebours de ce qui caractérise la rationalité. La foi religieuse exclura souvent en son noyau toute forme de discours rationnel qui s’y oppose. L’usage de la raison doit

Voltaire vante ici la supériorité du modèle anglais en matière de tolérance religieuse. En effet il met en avant le fait que plusieurs religions se côtoient et vivent harmonieusement en Angleterre pour critiquer le royaume français où la religion catholique, religion du roi, est dominante. Les protestants ne sont plus les bienvenus depuis l’édit de Fontainebleau de 1685, qui révoque l’édit de Nantes. Cette tolérance religieuse anglaise est cependant à nuancer : depuis le bill du test de 1673, les fonctionnaires

si bien qu’il risque d’« être empalé ». La satire s’en prend d’emblée à l’institution religieuse comme structure de pouvoir ; plus tard elle sera raillée à travers les rites représentés comme ridicules. Zadig saura apaiser des querelles ancestrales qui divisent les Babyloniens quant à la manière de prier et d’entrer dans les temples  ; devenu premier ministre, il saura même faire renoncer à des coutumes religieuses barbares. Les religions comme systèmes doctrinaires exclusifs sont également mis en

religion, notammt catholique. Depuis 50 ans, elle est devenue une garantie de la liberté d’opinion. A l’heure actuelle, cette notion française de la laïcité est confrontée au développement de revendications d’ordre identitaire, qu’elles soient religieuses ou culturelles. ® Elle est confrontée au communautarisme. Le problème du rapport entre le politique et le religieux est un pb ancien qui n’a pas encore trouvé de solutions satisfaisantes; dès la Grèce ancienne, on opposait le « laïkos »