Religions Et Espace Public

Introduction Religion et politique ont longtemps été pensées comme indissociables, que ce soit sous la forme d'une théologie civile dans l'Antiquité gréco-romaine ou sous celle de l'augustinisme politique dans le Moyen Âge chrétien : immanentes l'une à l'autre ou dans un rapport de subordination, les sphères politique et religieuse semblaient inextricablement nouées. C'est pourtant ce lien étroit que la philosophie moderne a petit à petit défait, en commençant par jeter les bases théoriques d'un

Le rapport au monde de la société française change de nature au XIXème siècle, la science devient l'instrument légitime de la connaissance et des pratiques. Connaître devient connaître d'après la science. Cette rupture se fait par rapport à la religion mais aussi à l’égard d'une posture de l'Homme dans l'Histoire. En effet, tant que l'église dominait le savoir légitime, elle sacralisait le passé dans l'ordre des activités sociales, économiques, politiques, ect... Ainsi les révolutions française

institué une religion d’Etat : le pouvoir politique était lié au pouvoir religieux. L’école avait pour mission première de maintenir l’autorité de l’Eglise. Au XVIIIe siècle : Les philosophes des Lumières Critiquent l’influence de l’Eglise dans la société et l’enseignement. La révolution française : Marque la séparation du religieux et du politique. Elle revendique le droit à la liberté d’opinion et de croyance et la volonté de créer un système d’enseignement indépendant de la religion. Au

choses les hommes ne sont pas encore disposé à mettre en pratique les idées des Lumières et à penser par eux même. Kant s’appuie sur l’exemple de la religion, puisqu’à l’époque les gens étaient sous tutelle de l’Eglise, et il affirme que ce n’est pas une époque éclairée puisque les hommes ne sont pas capables « de se servir dans les choses de la religion » sans que quelqu’un de savant, un homme d’Eglise dans l’exemple qu’on a ici, ne les aide/ne les guide dans la façon de penser à adopter. D’après Kant

La place de la religion dans la société actuelle : Comment concilier religion et valeur républicaine : Par le passé, en France, la religion était non seulement omniprésente, elle était toute-puissante. En effet l'église instituait les rois, l'église était la science, elle commandait la plupart des arts, elle éduquait et pratiquait même la charité. Mais les abus et les dérives avaient eu raison de la confiance qu’on mettait en l’Église . Le principe de laïcité apparait a la fin de la Révolution

donc passé par différentes étapes avant de se concrétiser avec la loi du 9 décembre 1905. En 1598, avec l’Edit de Nantes qui a mis aux guerres religieuses commencées en 1560 ; le Roi Henri IV proclame le royaume catholique. Le catholicisme est donc religion de l’Etat. L’Edit de Nantes est une étape importante dans le renforcement du pouvoir royal absolutiste en France. Selon Pierre Joxe, l’Edit de Nantes marque un tournant dans l’histoire des mentalités : « Sa signature opère une distinction entre le

leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi. " Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, 1789 " Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction, seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques

respect de la liberté de conscience et de culte ; la lutte contre toute domination de la religion sur l’État et sur la société civile ; l’égalité des religions et des convictions (les convictions incluant le droit de ne pas croire). Ceux ci vont constitués le fondements de la loi de 1905, loi de séparation de l’Église et de l’État. Il conviendra donc de s’interroger si la liberté d’expression et la liberté de religion sont compatibles dans une société dite laïque. La liberté d'expression

d’établir un espace public. (I) Puis, nous constaterons les difficultés à établir des limites et la tendance à promouvoir la liberté d’expression au détriment de certains droits. (II) I-Entre la nécessité de délimiter la liberté d’expression et la d’établir un espace public A. La liberté d'expression, pierre angulaire de la société démocratique ou la nécessité d’établir un espace public La liberté d’expression est la garantie de l’état de droit (a) d’où la nécessité d’instaurer un espace public très

sainte. Quelles sont les retombées pour elle de cette situation unique d’être l’épicentre, ou un des épicentres, religieux de trois grandes religions ? Un plan en trois parties pourrait très bien convenir ici. Dans une première partie, il faut rappeler en quoi la ville est considérée comme « trois fois sainte » : elle abrite des lieux saints majeurs des trois religions monothéistes, des lieux qui sont reliés à des événements ou des personnages essentiels de leur histoire. Ensuite dans une deuxième partie