Remarques Finales Bergson

deux images du temps. L’évolutionnisme darwinien nous décrit le foisonnement des espèces vivantes dans un univers par ailleurs soumis à la loi d’entropie croissante. La vie irait-elle à contrecourant du devenir matériel. C’est en ces termes que Bergson posait le problème dans « L’évolution Créatrice ». Conscient de l’opposition entre temps biologique de l’ordre grandissant et le temps physique du désordre croissant, il concluait à l’irréductibilité originale de la vie. Le vivant n’obéit pas totalement

le cadre de l’art comme de l’artisanat) d’appliquer une technique à un matériau. L’art apparaît ainsi comme une compétence technique, exigeant un travail de la part de l’artiste (travail qui s’effectue avant et tout au long de la production). [ Remarque : Notons dès à présent que soutenir que l’artiste est d’abord un artisan, c’est aussi remettre en question l’idée selon laquelle une inspiration géniale serait à l’origine de sa production. La création, tant de l’artiste que de l’artisan, requiert

qui constitue la phase achevée du procès ». Comme on sait, on a rapproché le procès whiteheadien de la mobilité et de la durée bergsoniennes. On songe évidemment à l’ « évolution créatrice » et à l’ « élan vital » de Bergson. Comme l’esprit est « lancé » à travers la matière chez Bergson, la conscience ne prend naissance, pour Whitehead, que « dans les phases supérieures de l’intégration ». Mais il s’agit là d’une inspiration commune à toutes les philosophies de la nature. (Un autre auteur de langue

personne : la colonisation a si bien réussi qu’elle continue sur son élan. Elle a réussi à tel point que personne ne pense à chanter sa victoire. On la trouve pour ainsi dire naturelle ; mieux, on ne la perçoit même pas. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a, au final, que des colonisés. Parce qu’en colonisant les autres, les colonisateurs se sont colonisés eux-mêmes. Ils se sont livrés, ont cédé à leur propre logique. Cela par le biais démocratique. Qu’on se le dise : si l’imaginaire colonial est largement

musée peut focaliser son attention sur le tableau face à lui, reléguant au second plan le bruit des visiteurs, leur passage, le mur derrière le tableau, afin d’en contempler le détail, de même le tennisman de haut niveau qui prépare son match de finale peut se recueillir en lui-même et se concentrer sur ses pensées et ses émotions afin de chasser celles qui le perturbent, ou l’enfant racontant sa journée d’école à sa mère peut revenir sur ses impressions pour les décrire avec un maximum de précision

d’interroger et de qualifier les formes de temporalité générées par les nouvelles technologies. Dans ce contexte, nous chercherons à éclairer le phénomène du temps et de la mémoire électronique en le mettant à l’épreuve de théories philosophiques (Bergson, Deleuze, Hans Ulrich Reck) susceptibles d’enrichir l’appréhension de ce phénomène complexe. De plus, l’hypothèse d’une analogie entre la mémoire humaine et la mémoire artificielle sera explorée afin de mieux cerner les processus mnésiques communs

laquelle la réalité est formée de deux substances indépendantes l’une de l’autre et de nature absolument différente. CHAPITRE 2. LE VIVANT 22 – Matérielle : ce de quoi la maison est faite (matériau) – Efficiente : argent pour la construire – Finale : le but Ceci est vrai pour tous les objets fabriqués mais que serait la cause formelle de la nature ? On a pas de cause efficiente. CHAPITRE 2. LE VIVANT 23 2.2 La connaissance du vivant : les enjeux épistémologiques 2.2.1 Peut-on

morts qui sont généraux et le vécu qui est singulier. Par conséquent, toute parole exprime moins la pensée qu’elle ne la trahit, comme si toute parole était déjà de l’ordre du mensonge. Le conflit entre les personnages vient du fait, comme l’explique Bergson que « la pensée demeure incommensurable avec le langage ». Ce problème lié au langage est surtout révélé dans le théâtre de l’absurde, particulièrement chez Ionesco et Beckett. Le théâtre de l’absurde met en scène un langage qui est lui-même absurde

Henri Bergson (1900)Le rire.Essai sur la signification du comiqueUn document produit en version numérique par Bertrand Gibier, bénévole,professeur de philosophie en FranceCourriel: bertrand.gibier@ac-lille.fr[->0] Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales"Site web: http://www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/index.htmlfondée et dirigée par Jean-Marie Tremblay,professeur de sociologie au Cégep de ChicoutimiUne collection développée en collaboration

seconde partie après sa visite des collections ibériques et africaines ou les corps sont très rudimentaires mais avec des restes fauves. Picasso s’est davantage inspiré de l’art ibérique et savait alors peu de chose de l’art nègre. Dans cet état final on a l’évolution d’un peintre. Une première version de l’immense toile visait { traiter un sujet provocateur, un Bordel du quartier d’Avinyo { Barcelone, d’où le titre original, Le Bordel d’Avignon, que Picasso a toujours préféré au titre inventé