Remords Ou Regrets

pas, par exemple, d'éprouver des remords mais si le remords apparaît comme un donné de la conscience morale, il suppose aussi une tâche, celle de le dépasser vers le repentir. C'est le sens de ces pages où Jankelevitch suit le cheminement qui, de la mauvaise conscience pétrie de remords et de regrets, conduit à la conscience délivrée par le repentir authentique c'est-à-dire la réalisation, la véritable aperception de la portée de nos actes. Disons alors que le remords -ou la mauvaise conscience- c'est

elle, puis l'a laissée partir pour Paris. Mais François prête peu d'attention à ce récit. Il n'a qu'un but : réunir Meaulnes et Yvonne de Galais. Lorsqu'il retrouve son ami, celui-ci se prépare pour un long voyage, et il paraît troublé, hanté par un remords secret. Il accepte cependant de suivre François. Une "Partie de plaisir" a été organisée sur les bords du Cher. Augustin Meaulnes y retrouve Yvonne de Galais. Mais, malgré tout son bonheur, il s'entête à prouver que rien n'est plus comme autrefois

conscience », « avoir un poids sur la conscience » sont autant d’expressions qui traduisent le sentiment de la faute morale, de la culpabilité qui nous affecte après ne pas avoir écouté sa conscience : c’est le remord. Il se distingue du regret par sa dimension morale. En effet, on peut regretter un geste, un acte, une parole pour leurs conséquences imprévues, mais sans les considérer comme des fautes. Le fait d’avoir ignoré sa conscience n’a pas, par définition, permit de servir l’intérêt d’autrui,

cette punition. Pour commencer, il évoque les personnes “qui la bravent avec un cynisme audacieux”. Selon lui, cette catégorie de personnes affronte cette mort avec une certaine froideur et insolence essayant de rester fort et ne de ne pas avoir de remords. Il illustre cette idée grâce au personnage de la mère Martial. Dans le 1er chapitre, elle continue à exercer son pouvoir sur sa fille : elle lui interdit de voir un prêtre, elle parle mal d'elle quand cette dernière se lamente avec l'utilisation

montrer qu’il n’est pas de ceux qui lui veulent du mal. Pyrrhus reconnaît son passé mais ne l’assume plus et le regrette. Il dit d’ailleurs des vers 313 à 318 «  J’ai fait des malheureux, sans doute ; et la Phrygie cent fois de votre sang, a vu ma main rougie. Mais que vos yeux sur moi se sont bien exercés ! Qu’ils m’ont venu bien chez les pleurs qu’ils ont versés ! De combien de remords m’ont-ils rendu la proie ! Je souffre tous les maux que j’ai faits devant Troie. » Il s’agit au vers 317 d’une

à la suite de cette question, Phèdre imagine une suite a son histoire, elle imagine que se fut Hippolyte qui était venu et non son père « Par vous aurait péri le monstre de la Crète » (Vers 649) le verbe périr au conditionnelle passé exprime le remords, le regret sur le fait que ce ne sois pas Hippolyte qui tua le monstre de Crète. Puis elle imagine l’inversion des rôles : « Ma sœur du fil fatal eût armé votre main. Mais non : dans ce dessein je l'aurais devancée » (Vers 652), elle imagine une tout autres

prise de conscience s’appuie sur la conception de la morale, qui permet par la suite de savoir ce qu’il faut faire. Elle se structure alors en mettant en relation les faits et ce que l’on attend de l’humain et c’est pourquoi on peut différencier regret, remords et repentir. La prise de conscience est ce qui nous libère de l’inconscience. Elle dépend des sentiments, de se qui est ressentie. De cette manière, on peut être libéré d’une émotion négative telle que le stress ou l’inquiétude qui entrave la

«avocat», propriétaire de bistrot. Les sentiments de Sœur Suzanne sont retranscrits avec vraisemblance. Ainsi Diderot exprime ses regrets de s’être sans arrêt fait réprimander par ses parents à cause de ses différences avec ses deux sœurs («les louanges que j’avais reçues me coutaient si cher […] que j’aurais autant aimé de l’indifférence» (l. 18)) et, donc, ses remords de ne pas être née «laide, bête, sotte, orgueilleuse» (l. 22). Ainsi, on peut dire que les textes de Diderot et de Robbe-Grillet

convaincu de ma bonne foi, qui a ordonné que celui-ci soit étranglé par un gardien sourd-muet après un copieux festin au palais de Topkapı.   Je me suis ensuite occupée de Mustafa, le prince-héritier ! Mon sultan adoré, avec beaucoup de remords et de regrets, le fera condamner à mort et  étrangler... Après ces épisodes tragiques, je me suis quelque peu assagie pendant que mon mari s'adonne de plus en plus à la religion, avec son chagrin pour nouveau compagnon. A présent que je me suis débarrassée

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