Républicains modérés

 Les républicains en France (1830-1870) Au XIXe siècle, le régime de la Restauration institue en France une monarchie constitutionnelle dans laquelle la vie politique est marquée par la lutte incessante entre les partisans de l’Ancien Régime et les partisans de la Révolution. A la chute de Charles X en 1830, les libéraux créent une monarchie parlementaire qui refuse toute réforme et maintient l’ordre. C’est alors que se développe à l’extrême gauche le parti républicain, qui entend parachever

scolaires et la culture républicaine. Les principaux chefs, Léon Gambetta et Jules Grévy, sont des modérés pour lesquels la République doit s’établir et réformer la société en douceur, en évitant des transformations sociales très perturbantes. Ils doivent lutter contre la droite monarchique et catholique, toujours puissante, et aussi contre les républicains radicaux à gauche. Georges Clemenceau, chef des radicaux, qualifie les modérés d'opportunistes. Il souhaite des mesures républicaines fortes, alors que

est investie et Gambetta quiitte Paris pr animer la lutte en province. -    Impuissant, le gvt signe l’armistice le 28 janvier 1871. -    Bismark souhaite 1 véritable interlocuteur lors du traité de paix. ? Elections à l’Assemblée nationale : républicains et stt gambettistes écrasés par conservateurs. ? Thiers élu « chef du pouvoir exécutif de la République ». ? 10 mai : traité de Francfort impose à la France paiement d’1 indemnité de 5 milliards de francs-or + perte de l’Alsace et d’1 partie

1 THEME 3 : LA TROISIEME REPUBLIQUE AVANT 1914 : UN REGIME POLITIQUE, UN EMPIRE COLONIAL Chapitre 1 . La mise en place du projet républicain Introduction Le terme de république vient du latin res publica, affaire publique, qui signifie que le gouvernement est chargé de l’intérêt général. C’est donc un régime politique dans lequel le pouvoir n’est pas héréditaire et doit représenter l’intérêt de la nation. En septembre 1870 , la IIIe République naît de la défaite militaire face à la

du à une alliance entre les modérés qui ont acceptés la république et des républicains qui ont acceptés de se modérer. Cette alliance qui fonde la république, s’est faite contre la France la plus à

Séance 3 – L'enracinement de la République (1880-1914) Après l'échec de la restauration monarchique a échoué et la conquête de la République par les Républicains il faut comprendre comment ces dernier ont réussi à enraciner la République. De ce point de vue la décennie 1879-1889 est fondamentale : tout un ensemble de mesures législatives ou symboliques mais aussi de pratiques constitutionnelles sont alors prises. Leurs effets seront de longue portée puisqu'ils marqueront durablement – parfois

Fiche 4 L’Affaire Dreyfus et la nouvelle conception de « l’esprit républicain » Etre républicain au début du XXème c’est être partisans inconditionnel du régime mais aussi défenseur de ses institutions telles qu’on les pratiques depuis le 16 mai et être un adversaire du pouvoir personnel qu’il soit d’essence monarchique ou plébiscitaire. Affaire Dreyfus : c’est en 1898 que la condamnation pour espionnage du capitaine Alfred Dreyfus de 1894 apparaît comme une erreur judiciaire et débouche

Les forces politiques et leur évolution de 1870 à 1914 Républicains (opportunistes et radicaux) Introduction « Il y avait des fleurs aux fusils, des guirlandes ; c'était un air de fête dans la cité. Jamais révolution ne se fit avec une telle douceur », voici ce que rapporte Jules Ferry le 4 septembre 1870, lorsque la République est proclamée. C'est une nouvelle ère et la vie et l'organisation politiques vont radicalement changer. Cette république, née de la défaite, est fragile. C'est le début

DROIT CONSTITUTIONNEL Sujet : La troisième République, un régime né de l’échec des monarchistes ou bien de l’avènement des idées républicaines ? INTRODUCTION La Troisième Républiqueest le régime politique le plus long de l’histoire constitutionnelle française. En effet, ce régime persiste pas moins de 70 ans et voit défiler 104 gouvernements. Elle est proclamée immédiatement après la capture de Napoléon III lors de la guerre franco-prussienne, le 4 septembre 1870, qui marque la chute du

centre jouant le rôle d'une force d'appoint. Mais au 19e siècle, la plupart du temps, le centre est hégémonique et gouverne. En 1848, loin d'instaurer une dualité, la Seconde République voit s'affronter trois forces: les «blancs», les «bleus» ou républicains qui assument pleinement 1789 (Cavaignac, Thiers, Louis-Bonaparte), enfin les «rouges» ou montagnards, admirateurs de la Convention menés par Ledru-Rollin - chez lesquels il paraît audacieux d'apercevoir «des anticipateurs de Jaurès» dans une