Républicanisme

dans la sphère du politique : la sécurité collective est déjà pensée en fonction de la souveraineté du droit. Le projet reste cependant étroitement situé et daté en ce sens qu’il reste limité aux monarchies d’Europe ; il lui manque encore le « républicanisme » et la conception planétaire qui seront l’apport spécifique de Rousseau et de Kant. Pour Jean Jacques Rousseau, la guerre et le despotisme sont liés, et il y a entre lui et saint-pierre la distance qui sépare l’idée du contrat social

constitutions écrites d’une part, et les déclarations des droits d’autre part. Les levellers ont donc été les premiers a participer à l’idée d’un droit constitutionnel, que le législateur lui-même se doit de respecter. II- Le républicanisme, souche du libéralisme C’est ce républicanisme du XVIIème siècle qui sera la source du mouvement libéral des XVIIIème et XIXème siècle (la tradition Whig). Ce que nous appelons aujourd’hui les Républicains de l’Angleterre du XVIIème ne revendiquaient absolument pas

par l'église). Et c'est cela qui va constituer le ciment républicain. Cet ensemble contre l'ordre moral regroupe une grande partie de la haute bourgeoisie (ceux qui étaient favorables à une monarchie parlementaire et qui ont glissé vers un républicanisme modéré), les classes moyennes (qui tout au long du XIXème siècle vont être poussés par un désir d'ascension sociale, désir auquel les républicains répondent très nettement), et les paysans (qui sont convaincus que la république peut être un synonyme

traditionnellement rural. En défendant les valeurs révolutionnaires, les libertés individuelles, la laïcité, le progrès, et en combattant le cléricalisme, les républicains ont séduit les urbains mais ont aussi eu l’intelligence de développer un républicanisme modéré adapté à la complexité de la société française durablement divisée depuis 1789 entre conservateurs et progressistes. Le succès du développement du patriotisme républicain sera essentiel au début du e siècle pour mobiliser la population

enracinés : au Parlement se dessinent des majorités nouvelles dite de « conjonction des centres » qui regroupent en fait la droite et le centre de l’hémicycle. Apaisement généralisé et disparition des enjeux sur lesquels s’était fondé ce premier républicanisme. Divisions nouvelles surgissent dans le camp républicain - b2 la république radicale 1898 - 1914 Affaire Dreyfus déplace l’axe de majorité vers les radicaux, et relance la question religieuse Effet de politisation générale de l’Affaire : montée

majorités nouvelles dite de « conjonction des centres » qui regroupent   en   fait   la   droite   et   le   centre   de   l’hémicycle.   Apaisement  généralisé   et   disparition   des   enjeux   sur   lesquels   s’était   fondé   ce premier républicanisme. Divisions nouvelles surgissent dans le camp républicain - b2 la république radicale 1898 - 1914 Affaire   Dreyfus   déplace   l’axe   de   majorité   vers   les   radicaux,   et   relance   la   question religieuse Effet de politisation générale

Parti radical affaibli car assimilé à la 3e République => 3 formation dominantes : MRP, SFIO, PCF. Le Mouvement républicain populaire (MRP 1944) voulait reconstruire France sur base de la civilisation chrétienne impliquant acceptation du républicanisme + rupture avec le système capitaliste (proche de la gauche), se donna des cadres (CFTC, mouvements de jeunesse). Son succès = image positive de la Résistance, semble le + proche du général, se réclame du christianisme La SFIO : reconstituée

dirigeantes. M.COURONNET, E.SAJUS – Groupe Opérationnel Lettres-Histoire-Géographie, Académie d’Orléans-Tours, 2010-2011. 11 JEAN JAURES Homme politique et socialiste français (3 septembre 1859 à Castres- 31 juillet 1914) Des études brillantes et un républicanisme précoce : Issu d’une famille de la modeste bourgeoisie provinciale, avec quelques brillantes carrières (deux cousins amiraux dont l’un deviendra ministre de la marine), Jules Jaurès, le père de Jean, petit paysan et son épouse Adélaïde Barbaza

le Roi est celui qui donne aux hommes le sens de l’obéissance et de l’union et qu’il assure l’harmonie, le roi est celui qui prévient contre le chaos et la division. Même chose en Angleterre : après dix ans de révolution et une tentative de républicanisme on voit revenir un régime monarchique et la même monarchie est de retour sur le trône. Le fils de Charles 1er est alors roi. A nouveau on a une tentation très forte de l’absolutisme chez Charles II. En un sens, on peut avoir l’impression que

et ses faiblesses économiques l’empêchent de se penser comme une puissance autonome, et son universalisme la pousse à penser le collectif à l’échelle la plus large possible, l’Europe quand ce n’est pas la Planète, l’Humanité ou l’Univers. Un républicanisme de type souche A force d’analyser avec beaucoup de précision et de lucidité les différences culturelles, pour ne pas dire anthropologiques, entre la France et l’Allemagne, sans jamais citer les travaux d’Emmanuel Todd et ses modèles familiaux