Resume Le Spleen De Paris

faire à ton flanc étonné Une blessure large et creuse, Et, vertigineuse douceur ! A travers ces lèvres nouvelles, Plus éclatantes et plus belles, T'infuser mon venin, ma soeur ! Charles Baudelaire naît le 9 avril 1821 au 13 rue Hautefeuille5 à Paris. Sa mère, Caroline Dufaÿs, a vingt-sept ans. Son père, Joseph-François Baudelaire, né en 1759 à La Neuville-au-Pont6, en Champagne, est alors sexagénaire. Quand il meurt en 1827, Charles n'a que six ans. Cet homme lettré, épris des idéaux des Lumières

| | | | |Lecture cursive : |- Poèmes de « Spleen et Idéal » de Baudelaire qui célèbrent la | | |femme. | |

fortement concentré. À présent si on se détache de l'aspect quantité, l'oeuvre retranscrit l'esprit de l'artiste, tout en gardant le même genre (peinture, littérature ou autres). Même si l'oeuvre est copié ou imitée, le copiste ne fera qu'un simple résumé ou qu'une vulgaire représentation de celle-ci puisqu'il ne pourra pas copié le génie de l'auteur ou du peintre. Enfin le génie de l'artiste, donc son style, protège l'oeuvre. En effet personne n'est arrivé à copié le génie de Picasso ou Kundera. Ce

INTRODUCTION Baudelaire naît à Paris en 1821. Il perd son père à l’âge de six ans. Après des études secondaires à Lyon puis au lycée Louis le Grand, Baudelaire mène une vie marginale et de bohème dans le Quartier latin. En 1841, sous la pression de sa famille, il embarque pour les côtes d’Afrique et de l’Orient. Il séjourne à l’île Bourbon (La Réunion) et, en rentrant à Paris en 1842, écrit ses premiers textes. En 1844, sa famille s’indigne de sa vie de débauche. Baudelaire devient alors

Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal, Paris, Poulet-Malassis, 1857. Rééd. Paris, Pocket, 1998. (textes et commentaires présentés par Robert Sctrick). Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal (édition augmentée), Paris, Michel Lévy, 1868. Rééd. Paris, Bookking International, 1993. Charles Baudelaire, OEuvres Complètes, Paris, Laffont, coll. « Bouquin », 1980. Charles Baudelaire, Spleen de Paris (Les Petits Poèmes en Prose), Paris, Hetzel, 1863. Rééd. Paris, Flammarion, coll. « Librio », 2004.

Les Fleurs du mal est considérée l'une des œuvres les plus importantes de la poésie moderne. Dans les poèmes L'Albatros et L’ennemi, Ce poème qui comporte quatre quatrains composés d'alexandrins avec des rimes croisées apparaît dans la section « Spleen et Idéal » des Fleurs du Mal. Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons traîner à côté d'eux. Que ces rois de l'azur Le Poète est semblable au prince des nuées Qui hante la tempête et se rit de l'archer ; Souvent

Pl. I, p. 1361. 32. Lettre à A. Fraisse, 18 février 1860. 33. Citons, pour mémoire, les études d'A.-M. Amiot, Baudelaire et l'illuminisme, Nizet, 1982, et de P. Arnold, Ésotérisme de Baudelaire, Vrin, 1972; voir surtout les remarques de G. Blin, Résumés de cours, Annuaire du Collège de France, 1967-1968, passim, et plus généralement P. M. Jones, The Background of modern French Poetry, Cambridge UP, 1951, A. Viatte, Les Sources occultes du romantisme. Illuminisme, théosophie, 1770-1820, Champion,

l'amour n'est pas la seule cause de son désarroi. Il s'agit parfois d'un mal plus abstrait, plus profond : le spleen. C'est un état d'insatisfaction générale de l'âme, une sensation de vide, d'inachèvement. Au XIXème siècle, de nombreux poètes ressentent un manque essentiel, un besoin d'idéal ou d'ailleurs qu'ils ne peuvent exprimer qu'à travers la poésie. Baudelaire évoque ainsi dans Spleen les "longs ennuis" et "l'Angoisse atroce", qui qualifient son mal-être, son mal de vivre. En plus de ce dégoût

l'amour n'est pas la seule cause de son désarroi. Il s'agit parfois d'un mal plus abstrait, plus profond : le spleen. C'est un état d'insatisfaction générale de l'âme, une sensation de vide, d'inachèvement. Au XIX ème siècle, de nombreux poètes ressentent un manque essentiel, un besoin d'idéal ou d'ailleurs qu'ils ne peuvent exprimer qu'à travers la poésie. Baudelaire évoque ainsi dans Spleen les "longs ennuis" et "l'Angoisse atroce", qui qualifient son mal-être, son mal de vivre. En plus de ce dégoût

| |1824-1830 |Charles X | | | |1830-1848 |Monarchie de Juillet |1830-1848 |Louis-Philippe 1er |1831 : Notre Dame de Paris, Hugo | | | | | | |1833 : Eugénie Grandet, Balzac | | | |