Revue française de psychanalyse

en charge de l’hystérie de Miss Lucy R. est intéressante en ce sens qu’elle nous montre d’emblée que toute la question de la névrose de transfert que le patient effectue régulièrement sur la personne du psychanalyste (notion fondamentale de la psychanalyse) bien que n’étant pas évoquée par Freud (1895), a bel et bien existé (Ferragut & Allaz, 2004). En effet, dans l’analyse de Miss Lucy, on peut supposer que le transfert y est déjà présent, et ce, notamment, lorsque Lucy explique à Freud que l’odeur

Georges Mounin, mais aussi d'Alfred Malblanc, de Jean-Paul Vinay et Jean Darbelnet, d'Henri Meschonnic, voire d'essayistes comme Valery Larbaud2.c'était quand même l'un des rares livres sur la question pour ne citer que les travaux en langue française 3. Depuis, il s'est fait un certain travail sur la traduction qui tend à déplacer un peu les perspectives et commande sans doute certaines réévaluations. Dès lors, se pose la question de savoir si le présent livre a gardé la même actualité ou s'il

une psychopathologie purement descriptive, une conception analytique et dynamique de celle-ci s’efforce de mieux comprendre le fonctionnement psychique, normal ou pathologique de l’être humain. Méthode d’investigation privilégiée du psychisme, la psychanalyse fait ensuite appel à un corpus théorique explicatif issu des découvertes de Freud et des recherches de ses successeurs. Elle se propose également de libérer l’individu de ses entraves psychologiques et de soulager son mal-être et sa souffrance

Eugène Ionesco (né Eugen Ionescu à Slatina, Roumanie le 26 novembre 1909[1] – et mort à Paris le 28 mars 1994) est un auteur dramatique et écrivain français d' origine roumaine. Coopté satrape au Collège de ’Pataphysique en 1957, élu à l'Académie française en 1970, il est un représentant du théâtre de l'absurde. Lorsqu’on évoque aujourd’hui le nom d’Eugène Ionesco, on pense d’abord à son théâtre et à la vague d’innovation dramatique de l’après-guerre qui l'accompagne. On songe aussi, presque immédiatement

LA MACHINE DE MORT KHMÈRE ROUGE. Un document clinique inou ï Martine Vautherin-Estrade P.U.F. | Revue française de psychanalyse 2004/3 - Vol. 68 pages 1017 à 1021 ISSN 0035-2942 Article disponible en ligne à l'adresse: -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------http://www.cairn.info/revue-francaise-de-psychanalyse-2004-3-page-1017.htm Pour citer cet article : ----------------------------------------------

l'histoire du mouvement psychanalytique. Il ne sera pas question ici de reprendre les données de la vie de Schreber. Le lecteur les retrouvera suffisamment mentionnées dans ce recueil. Par ailleurs, les Mémoires d'un névropathe, dans leur traduction française, présentent une note en fin d'édition où tous les jalons historiques de la famille Schreber sont fournis. Il est bien évident que la lecture préliminaire de l'autobiographie de Schreber est une condition essentielle à la pleine appréciation des discussions

profondément troublé, suite au jugement négatif de son action dans le cadre du SVTW. Il s’éloigne de son pays et viens vivre en France. A 34 ans, alors qu’il travaille dans l’édition, il entreprend une psychanalyse avec Blanche Reverchon, l’épouse du poète Pierre Jean Jouve. Cette psychanalyse dure 3 ans et lui fiat comprendre que l’écriture est sa véritable voie. Il publie son premier recueil en 1958 ; Géologie et reçoit pour cela le prix Max Jacob. Puis Henry Bauchau se rend en Suisse, à Gstaad

finir par ne plus pouvoir se rendre à l’école de la semaine7. La phobie scolaire est vue comme un problème narcissique. Celle-ci touchant toute la famille, il est nécessaire de la prendre en compte. De plus, une psychothérapie individuelle, une psychanalyse familiale est importante afin de sortir cette pathologie. Il faut aussi prendre en compte l’établissement ainsi que les enseignants, dans la résolution de cette phobie scolaire, car c’est celui-ci qui constate dans un premiers temps les absences

Le suivi du salarié au travail : de la psychanalyse au coaching. I/- Présentation du thème Les deux définitions présentées par le dictionnaire Larousse du « Suivi » mettent en avant une dimension de contrôle d’une série d’actions, qui formant un processus, visent à parvenir à un objectif préalablement établi dans un cadre dit idéal1. Nous retrouvons de plus une dimension temporelle, un processus étant défini par son étalement dans le temps. D’autre part, la définition de « Salarié »2

entamera des études de médecine ou elle fut formée en 1935 à la psychanalyse des enfants par Sophie Morgenstern[1], avec qui elle apprendra à s'intéresser et à découvrir le sens des productions tant verbales que non verbales (dessins, modelages, etc.) des jeunes enfants Au début de ses études médicales apparait chez elle des symptômes névrotiques liés à un terrible sentiment de culpabilité, ce qui la pousse à démarrer une psychanalyse personnelle avec René Laforgue[2], qui durera 3 ans, de 1934