Ridicule D Orgon

comme le souhaite Orgon. Mais Tartuffe ne la laisse pas parler, pressé de lui déclarer sa flamme Elle finit par se résoudre à le laisser s’exprimer, en se disant qu’elle pourra ainsi exiger de lui qu’il renonce à Mariane, en lui promettant en échange de ne rien révéler à son mari. Mais Damis sort du petit cabinet où il s’était caché pour écouter la conversation d’Elmire et de Tartuffe et annonce qu’il va tout révéler à son père. Elmire essaye de l’en dissuader, mais en vain. Orgon arrive sur ces entrefaites

grandes comédies où Molière aborde les questions les plus brûlantes de la vie de son temps . Les personnages qu'il imagine et interprète , comme Tartuffe et Herpagon , continuent encore à faire rire et réflechir . La comédie peint des caractères ridicules ou des conflits amoureux qui connaissent un heureux dénouement . Le comique provient de différentes sources : comique de mots,de geste , de situation , de caractère de moeurs . I. Les formes et les règles de la comédie La comédie a pris au cours

d'exposition, elle est immédiatement disqualifiée par Molière : elle incarne l'aveuglement d'une génération dépassée. D'ailleurs, elle sera la dernière personne à comprendre son erreur. * Orgon : mari d'Elmire et fils de Madame Pernelle. C'est une personne naïve et entêtée. * Elmire : femme d'Orgon. Contrairement à Orgon, elle est présentée comme un personnage entièrement positif. Elle est caractérisée par deux termes: la discrétion et l'efficacité. En effet, sans les interventions intempestives de

|Tartuffe | | | |3° (I, 5) : tirade contre l’hypocrisie de Cléante à Orgon (portée argumentative, le blâme, double énonciation) | | | | |

jolie mignonne » (acte V, scène 6) tandis que le spectateur sait que c’est le comte qui reçoit le baiser et non Suzanne. Ou bien misant sur l’absurde, le côté drôle d’une situation qui ne l’est pas, par exemple, dans Le Tartuffe, de Molière, lorsque Orgon est caché sous la table et que le spectateur le voit pâlir tandis qu’apparaissent au grand jour les intentions de son « ami ». Il existe également le comique de mot basé sur les calembours, le patois etc. ou bien encore le comique de caractère (et

Premières pièces succès (Précieuses Ridicules Ecole des Femmes 1659 1662). Avec pièces Molière dépasse simple farce ce donne naissance à nouvelle forme comédie (de mœurs, de caractère). Rencontre censure avec Tartuffe. Deux premières versions interdits représentées (parti dévot, Cabale des dévots, Compagnie du Saint-Sacrement) car dénonce hypocrisie religieuse. 1669, autorisation. Mise en scène : Tartuffe faux dévot directeur conscience d’Orgon tente de prendre fortune Orgon et épouser fille. Enjeu du

Approchons cette table, et vous mettez dessous. (v.1360) Orgon Comment ! Elmire Vous bien cacher est un point nécessaire. (v.1361) Orgon Pourquoi sous cette table ? Elmire Ah ! mon Dieu ! laissez faire ; (v.1362) J’ai mon dessein en tête, et vous en jugerez. (v.1363) Mettez-vous là, vous dis-je ; et, quand vous y serez, (v.1364) Gardez qu’on ne vous voie et qu’on ne vous entende. (v.1365) Orgon Je confesse qu’ici ma complaisance est grande : (v

1) : scène d’exposition, les différents comiques. 2° La préface de Tartuffe, Hatier p.279 (contexte de la pièce, ambitions comiques de Molière, une comédie sérieuse et satirique) Tartuffe 3° (I, 5) : tirade contre l’hypocrisie de Cléante à Orgon (portée argumentative, le blâme, double énonciation) 4° (V, 7) : Dénouement (coup de théâtre –deus ex machina-, éloge du roi) Etude sous forme de tableau. Documents complémentaires - Biographie de Molière Projection d’extraits de la mise

Entraide scolaire et méthode » Molière, Tartuffe - Fiche de lecture Voir aussi… Molière, Le Malade imaginaire - Fiche de lecture Fiche de lecture sur Les Précieuses ridicules de Molière Molière, L’École des femmes - Fiche de lecture Molière, Les Précieuses ridicules - Fiche de lecture Molière, Tartuffe - Relations entre Orgon et Tartuffe Inscrivez-vous ! Accueil - Accueil du forum - Sujets classés - Fiches méthode - Figures de style - Bac de français - Registres littéraires

peinture de leurs défauts. C'est une grande atteinte aux vices, que de les exposer à la risée de tout le monde. On souffre aisément des répréhensions ; mais on ne souffre point la raillerie. On veut bien être méchant ; mais on ne veut point être ridicule. On me reproche d'avoir mis des termes de piété dans la bouche de mon imposteur. Eh ! pouvais-je m'en empêcher, pour bien représenter le caractère d'un hypocrite ? Il suffit, ce me semble, que je fasse connaître les motifs criminels qui lui font