Rimbaud Le Voleur De Feu

Résumé du roman Arthur, le voleur de feu. Arthur est né à Charleville, d'un père capitaine dans l'armée rarement présent à la maison et qui quitte définitivement le domicile lorsque Arthur a 6 ans, et d'une mère très stricte dans la tenue du ménage ( elle déteste la pauvreté et la saleté). Arthur a deux soeurs et un frère: - Vitalie, née en 1858 et Isabelle, née en 1860; - Frédéric, l'aîné ( faible à l'école, il s'engage dans l'armée et sert la France dans la guerre qui l'oppose à la Prusse)

éternelles, nous passons insensiblement au voyant, au voleur de feu rimbaldien. Dans cette aventure, la poésie va devenir un instrument de connaissance, un moyen d’entrer par effraction dans le temple sacré du mystère. Le poète est alors saisi par le vertige devant le gouffre insondable de Ce que dit la bouche d’ombre comme Hugo. Il passe « les portes de cornes et d’ivoire » en explorant systématiquement son rêve comme le Nerval des Filles du feu. Il veut entrevoir « les splendeurs situées derrière

découvrir l’univers des idées. Rimbaud dans sa lettre dit du « voyant » attribue au poète ce rôle de découvreur de l’invisible. Le poète doit inventer les mots et les images les mieux à même de faire sentir la présence de cet autre monde. L’écrivain se donne pour mission de suggérer l’existence d’un univers supérieur et invisible dont le monde réel n’est que le reflet. Il s’oppose ainsi au réalisme et à l’idéologie de la science et du progrès. Le poète est aussi pour Rimbaud un découvreur, un rénovateur

fait passer l’auteur dans son poème, elle peut être différente suivant la personne qui lit. Souvent, les textes sont polysémiques et chacun peut donner la version qu’il veut de ce qu’il a retenu du texte. Par exemple, pour le seul poème Voyelles de Rimbaud, il existe au moins trois visions différentes du texte. La Théorie des correspondances qui mène à l’harmonie du monde grâce à l’harmonie de tous les sens. Mais aussi le parcours d’élévation d’une âme de la nature jusqu’au divin absolu, ou encore une

n°3 : le XIXe siècle : (date limite : Mardi 15/3) Chaque élève présentera en exposé à la classe son roman préféré (livres coups de cœur) . 4 MAI/JUIN: séquence 5 : Poésie Avoir lu Arthur Rimbaud, le voleur de feu de Sarah Cohen Scali (limite : Mardi 10/5) et lectures vagabondes en écho dans Poésies de Rimbaud Se procurer Paroles de Prévert pour lectures personnelles et étude en classe Avoir terminé le dossier de recherches n°4 : le XXe siècle : (date limite : Mardi 17/5)

poème en prose et une innovation. Apollinaire associa lui aussi ces 2 aspects dans son œuvre au 20 ème s. Pour Baudelaire et ses successeurs, l’écriture poétique est l’invention d’un nouveau langage.  La ville pour Baudelaire ainsi que pour Rimbaud. Le rêve et l’inconscient pour Nerval. Vers impair : Verlaine alterne pair et impair donne une fluidité à la poésie : qualifiée d’impressionisme. La « modernité » de Baudelaire à Apollinaire 20ème siècle les règles artistiques sont brisées

|« Fonction du poète », pages 124-125 | |Auteur |Baudelaire (1821-1867) |Rimbaud (1854-1891) |Louise Labé (1524-1566) |Alphonse de Lamartine 1790-1869) |Philippe Jaccottet (1925-) |Victor Hugo (1802-1885) |Victor Hugo (1802-1885) |Agrippa d’Aubigné (1552-1630) |Pierre de Ronsard (1524-1585) |Paul Éluard (1895-1952) |Louis Aragon.(1897-1982 |Victor Hugo (1802-1885) | |Recueil |Les fleurs du mal (1857) |Correspondance de Rimbaud (1871) |Sonnets (1555) |Méditations poétiques (1820) |L’Effraie et autres

NOTES SUR LE POÈME LARME D'ARTHUR RIMBAUD Seul Loin des oiseaux, des troupeaux, des villageoises, c'est-à-dire dans le silence, dans ce qui est hors du temps des "troupeaux", l'ordre des journées et des habitudes "villageoises", qu'elles soient féminines ou non. Ce premier vers du poème Larme d'Arthur Rimbaud semble le premier vers d'une chanson : rythme régulier et rime interne. Je buvais, accroupi dans quelque bruyère Entourée de tendres bois de noisetiers, Par un brouillard d'après-midi

ses Petits poèmes en prose (Le port – Un hémisphère dans une chevelure…). - Les poètes de la fin du siècle : Les figures de Verlaine (1844 – 1896) et de Rimbaud (1854 – 1891) prolongent le type du poète maudit par leurs vies hors des normes sociales. Si Arthur Rimbaud (Une saison en enfer - Illuminations) reste comme le « voleur de feu », le voyant et l'aventurier éphémère de la poésie avec ses fulgurances et ses révoltes, Paul Verlaine, avec une œuvre plus longue, est associé à la musicalité

Aube de Rimbaud, tiré du recueil « Illuminations » Texte étudié J'ai embrassé l'aube d'été. Rien ne bougeait encore au front des palais. L'eau était morte. Les camps d'ombre ne quittaient pas la route du bois. J'ai marché, réveillant les haleines vives et tièdes, et les pierreries regardèrent, et les ailes se levèrent sans bruit. La première entreprise fut, dans le sentier déjà empli de frais et blêmes éclats, une fleur qui me dit son nom. Je ris au wasserfall blond qui s'échevela à travers