Role De La Titrisation Dans La Crise

Chapitre 3. Le financement de l’économie Introduction : En 2009, la croissance diminue de 2%. Comment expliquer cette récession ? « La crise des subprime » Subprime : crédits dit à « hauts risques », c’est-à-dire des prêts à des individus aux économiquement faibles et risque donc de ne pas pouvoir rembourser. De plus ce sont des crédits à taux d’intérêts variables, c’est-à-dire qu’il va suivre les marchés (le taux d’intérêt est réévalué chaque année selon un indice fixé lors de la conclusion

alors se demander comment expliquer la crise financière et quels sont les moyens pour y remédier ? Les sommes engagées pour pallier les divers faillites et difficultés des banques et des fonds font alors craindre une propagation de la crise à tous les systèmes bancaires et à toutes les économies. On parle alors de panurgisme. Cependant, de nombreuses crises ont vu le jour sans qu’il y ait eu de propagation à travers le monde. Ceci s’explique néanmoins par le rôle de prêteur en dernier ressort que jouent

Document 1 - Un exemple de crise financière : la crise des subprimes en 2007 Souvent considérée comme le plus grand choc financier depuis le krach boursier de 1929, la crise des subprimes (2007) a déclenché une tempête sur le marché du crédit américain avant de déstabiliser tout le système bancaire et financier mondial. L’immobilier de type « sous- prime » (subprimes ) est constitué de ménages dont l’accès à la propriété est difficile du fait qu’ils ne présentent pas toutes les garanties de paiement

2007 a connu l’explosion de la bulle immobilière américaine et l’effondrement du système des subprimes (titrisation de crédits immobiliers accordés aux ménages les moins solvables et garantis sur le foncier), plongeant l’économie mondiale dans une récession sans précédent, comparable dans son ampleur à la Grande Crise de 1929. Décriées pour leur responsabilité directe dans le déclenchement de la crise, les banques ont été l’objet de nombreuses attaques politiques et médiatiques : trop de prise de risque

C’est la titrisation du crédit (immobilier, à la consommation, lising automobile, obligations, …) qui consiste en un transfert des risques individuels supportés par les banques, sur le marché et non plus sur les banques qui émettaient les crédits. On a cru que tout été transférable (liquidity throught marketability). Les déséquilibres de la globalisation financière et les démesures de la titrisation : (rapport Turner) Aujourd’hui il y incapacité du système bancaire a jouer son rôle de financement

rapidement. Une question se pose : la régulation est- elle une utopie ? Développement : I. Régulation financière : 1. Une régulation incomplète : La crise des subprime en 2007 aux Etat Unis : La crise a commencé avec l’incapacité de rembourser les crédits des ménages américains à faible revenu pour l’achat de leur logement. Cette crise a montré que les régulateurs financiers ont rencontré des problèmes. a. Les causes d’une régulation internationale incomplète : * Une bataille autour

Les agences de notations Sommaire I. Introduction : 3 II. Qu’est-ce qu’une agence de notation ? 4 A. Définition et rôle d’une agence de notation : 4 B. Les différents types d’agence de notation : 5 C. Le système de notation : 6 D. Bâle II et les agences de notation : 9 III. Les deux principales critiques faites aux ANF : 10 A. Une grande influence contestée : 10 B. Conflit d’intérêts : 12 IV. L’impact des notations financières : 13 A. Impact positif : 13 B

A. Rôle et organisation du système financier 1. Définition  a) A quoi sert le système financier ? * Système financier : Ensemble des institutions qui jouent un rôle dans le crédit et la finance. Il comprend les banques, les fonds réalisant des placements et les marchés financiers organisés. Il permet de couvrir les besoins de financement de certains agents par les capacités de financement d’autres agents. * Besoin de financement : Les agents économiques sont en besoin de financement

aggravant de la crise. Le débat autour d’elle se pose dès lors que le marché n’est plus efficient ou liquide (Michel Prada, AMF).La juste valeur a alors un effet multiplicateur de volatilité du marché (Jean-François Lepetit, CNC), aggravant l’illiquidité des marchés et créant un effet de « procyclicité » en contradiction avec la mission originelle de la comptabilité (Etienne Boris, PwC). Au contraire (Philippe Danjou, IASB), la juste valeur a joué son rôle de révélateur de la crise. Elle n’entraîne

de titres non encore enregistrés pour tenir compte des délais de règlement/livraison, des engagements liés à des instruments de financement à terme… On y retrouve notamment la trace les crédits accordés par une banque mais faisant l’objet d’une titrisation. Pour l’année 2008, en France, le bilan de synthèse des établissements de crédit se présente ainsi : En milliards d’euros |ACTIFS | |% |PASSIFS | |% | |Caisse