Role Du Multiplicateur Dans La Croissance

providence. Depuis 1980, la plupart des pays développés ont remis en cause cette orientation et tenté, avec plus ou moins d'efficacité, de limiter l'utilisation du Budget de l'Etat, et en particulier du déficit budgétaire, comme moyen d'orientation de la croissance économique. Il faut ajouter que des contraintes grandissantes pèsent sur le Budget de l'Etat, en particulier dans les pays européens : d'une part, une contrainte financière du fait de la montée de l'endettement, d'autre part des contraintes imposées

sur le rôle de l'entreprise dans la société, qui est le concept d'entreprise citoyenne. II] L'analyse macro-économique de l'investissement A] L'investissement autonome et le principe du multiplicateur keynésien Dans la théorie keynésienne, l'investissement autonome est par définition indépendante du revenu national, il dépend de facteurs à cours termes qui sont les anticipations des entrepreneurs sur la conjoncture et des facteurs à long termes qui sont par exemple la croissance démographique

contenir les dépenses et à permettre malgré tout la reprise de l’activité économique. Si l’Etat joue à la fois sur ces deux fronts aujourd’hui, il n’en a pas toujours été ainsi. De façon historique le rôle de l’Etat dans le domaine économique a largement évolué. Jusqu’au XIXème siècle, l’Etat n’avait qu’un rôle très limité car selon les théories classiques puis néoclassiques alors dominantes, le marché se régulant seul par la loi de l’offre et de la demande, l’Etat ne devait pas intervenir dans le domaine

l'activité. La politique conjoncturelle relève de cette dernière fonction. L'instabilité cyclique de l'activité, forte avant la Seconde Guerre mondiale, a diminué durant la période qualifiée de Trente Glorieuses et augmenté depuis les années 70. La croissance, la stabilité des prix, le plein emploi et l'équilibre extérieur sont les objectifs du "carré magique". La politique conjoncturelle vise surtout les deux premiers objectifs. Les instruments de la politique conjoncturelle, moyens principalement financiers

budgétaires (dépenses publiques, endettement public, prélèvements fiscaux) pour influer sur la conjoncture économique. Ainsi, Kaldor décrit quatre grands axes d’équilibre macro-économique dans lequel doit tendre toute politique économique : une croissance économique plus forte, une stabilisation des prix, un taux de chômage plus bas et une balance commerciale excédentaire. Jusqu’à la crise des années 1930, la gestion des finances publiques a eu pour principal objectif d’assurer le financement des

Le modèle Harrod-Domar est le premier modèle économique formalisé de la croissance. Ce modèle a ouvert la voie aux modèles modernes de la croissance, en particulier au modèle de Solow. Le modèle Harrod-Domar vise à étendre sur la longue période la Théorie générale de Keynes, qui ne portait que sur le court terme. Tout comme la Théorie générale, le modèle de Harrod-Domar vise à faire ressortir le caractère instable de la croissance économique, et la nécessité de l'intervention étatique. Dans le modèle

l’effet multiplicateur lorsqu’il y a hausse de l’investissement induit une hausse de la demande. Nous pouvons prendre pour exemple, dans le document 2, la période 1980-2007 où le taux de croissance de la consommation toujours positif sauf en 1993 avec la récession. Nous pouvons observer que le taux de croissance de l’investissement suit la tendance de celui de la consommation mais les reprise ou les ralentissements voire les baisses sont plus fort que ceux de la consommation : La croissance de la consommation

dans l’espoir de favoriser la croissance et donc l'emploi. Est-il efficace de chercher ainsi à augmenter les dépenses d’investissement pour soutenir la croissance ? A quel point le rythme de hausse de la production dépend-il vraiment des achats de biens d’équipement par les entreprises ?   I. - L'investissement peut agir favorablement sur la croissance à la fois par ses effets sur l'offre et sur la demande   A) L'investissement a d’abord des effets favorables sur le niveau de la demande, amplifiés

pour étudier le rôle de l’investissement dans les fluctuations conjoncturelles de l’économie. L’effet accélérateur repose sur le principe d’un effet de capacité : l’augmentation de la demande globale des biens de consommation (cause) entraîne une variation plus que proportionnelle de la demande des moyens de production et par conséquent de l'investissement dit induit (conséquence). S’il y a plein emploi des capacités de production, une croissance de la demande entraîne une croissance plus forte de

CHAP 3 – COMMENT EXPLIQUER L’INSTABILITE DE LA CROISSANCE ? 3.1 – COMMENT EXPLIQUER LES FLUCTUATIONS ECONOMIQUES ? Introduction : 1. La croissance économique n’est pas régulière. A une période d’expansion succède une période de récession voire même de dépression comme lors de la crise de 1929. Ces fluctuations semblent être une caractéristique fondamentale de la croissance économique. 2. Les cycles économiques ont été observés par les économistes depuis le XIX° siècle. Depuis les 20 dernières