Roman du terroir

leur traits naïfs et propres au peuple de l’époque et du terroir, ont su en choquer plus d’un. C’est à l’aide de personnages principaux féminins que nos deux auteurs présentent cette réalité dans chacune de leurs œuvres, le roman Marie-Calumet de Girard et la nouvelle Boule de suif de Maupassant publiés respectivement en 1904 et 1880. Est-il vrai d’affirmer que les femmes présentées par ces deux auteurs sont des femmes typiques du terroir? Nous allons voir en quoi l’apparence physique, les traits

Les romans du terroir proposent des textes sur les traditions au Québec. Souvent, on y expose la vie d'agriculteurs et de paysans qui prônent des valeurs telles que l'attachement a la terre et la religion. Le lecteur peut donc facilement s'identifier a ce type de roman. LE SURVENANT, paru a la fin de l'époque des romans du terroir, est au départ un roman qui colle a ce style. Par contre, avec le temps, les auteurs se sont permis de critiquer ce mode de vie. En effet, il y a lieu de se demander si

Le roman québécois Les écrits de la Nouvelle-France (1534-1763) • Récits de voyage : Gabriel Sagard, Grand voyage au pays des Hurons (1632) • Journaux • Correspondances : Marie de L’Incarnation ( 1645-1654), Élisabeth Bégon (1748-1753) • Mémoires • Chroniques : Marc l’Escarbot, Histoire de la Nouvelle-France (1609) Écrire pour la nation (1800-1899) Siècle marqué par les luttes patriotiques, le XIVème siècle témoigne d’une littérature engagée dans laquelle l’identité de la nation veut se définir

------------------------------------------------- Cégep de Saint-Laurent -29 septembre 2010 Dans son roman, La Scouine, Albert Laberge consacre la plus grande partie de son œuvre à une critique de la vie rurale ce qui peur laisser croire que le propos de son écrit n’est que l’envers du roman du terroir. En effet, l’auteur s’attaque à cette idéologie de la conservation .D’abord, la culture dans le monde paysan est sans importance. L’apprentissage, la

l’information sous la forme orale. Il n’est donc pas surprenant que, même au XXe siècle, cette forme de littérature eût encore beaucoup d’importance. Cette dernière fut d’ailleurs un atout lors de la parution du roman de Rodolphe Girard, Marie Calumet, inspiré par une chanson populaire. Pourtant, ce roman ne fut pas encensé par tous. En effet, les valeurs exprimées dans celui-ci s’opposaient vigoureusement à celles véhiculées par les écrivains régionalistes. Dans son œuvre, Girard nous présente des personnages

son pouvoir perdu, symbolisés de façon spectaculaire par la décapitation de Louis XVI. Le XIX-e siècle semble écartelé entre la nécessité de la mort symbolique du père et un profond remords par rapport à celle-ci. Dans Angéline de Montbrun, premier roman d’introspection canadien-français, c’est une femme Laure Conan qui exprime l’horreur ressentie devant la mort du père. La même horreur est évoquée dans la première version de la légende de la Corriveau. Dans La terre paternelle, Patrice Lacombe décrit

début du 20e siècle, le courant du terroir commence tranquillement à prendre sa place dans la littérature québécoise. La littérature du terroir, qui a pour but de valoriser et glorifier les valeurs traditionnelles et religieuses, sert d’outil au clergé et à l’état afin de faire face à l’exode rural causé par l’industrialisation grandissante de l’époque. Malgré ce fait, quelques artistes critiquent toute de même cette vision et écrivent des œuvres dites « anti-terroirs ». C’est le cas d’Albert Laberge

[n’] aime pas l’ordinaire, pas même le temps de changer de hardes et je pars». (p.43) Dans cette citation, il est aisé de le remarquer qu’il y a une petite opposition entre la stabilité et le mouvement. Cette opposition se continue tout au long du roman. C’est une opposition qui nous fait remarquer que le Survenant ne possède pas de maison fixe. Il est libre de partir quand il veut et il n’a pas peur de partir si cela est nécessaire. En conclusion, il est possible d’affirmer que, dans Le Survenant

explicative Au début des années 1900, le courant du terroir prend forme et apparaît dans la littérature. Cette idéologie est très défendue par le clergé puisque celui-ci veut garder ses fidèles en contrant l’assimilation des Canadiens-Français par les Anglais. Albert Laberge, né à Beauharnois dans une famille de cultivateurs, est au fait de ce qui se passe sur le travail de la ferme et dans son village. Il veut dénoncer l’idéologie du terroir en la dénigrant complètement. Alors, sa première œuvre

des personnages du roman de Germaine Guèvremont visent à idéaliser le mode de vie sédentaire. L’auteure tente d’influencer le lecteur en tentant de faire voir les dessous du nomadisme et les avantages du mode de vie sédentaire. Tout d’abord, les femmes habitant le Chenal du Moine sont décrites comme étant des travaillantes ardues et acharnées aux lourdes tâches ménagères qu’exige une maison où habite une grande famille. En effet, les personnages féminins présentés dans le roman exécutent les corvées