Ronsard Comme On Voit Sur La Branche Au Mois De Mai La Rose

là, comme le vent varie,A son plaisir sans cesser nous charrie,Plus becquetés d'oiseaux que dés à coudre. Ne soyez donc de notre confrérie ;Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !Prince Jésus, qui sur tous a maistrie,Garde qu'Enfer n'ait de nous seigneurie :A lui n'ayons que faire ne que soudre.Hommes, ici n'a point de moquerie ;Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre ! XVI e siècle Pierre de Ronsard (1524-1585) Sur la mort de la mort Marie (1578) Extrait : Comme on

CITATIONS Auteurs : Joachim DUBELLAY Louise LABE François RABELAIS Pierre de RONSARD Sommaire : I- JOACHIM DU BELLAY A- Biographie et dates B- Œuvres C- Citations II- LOUISE LABE A- Biographie et dates B- Œuvres C- Citations III- FRANCOIS RABELAIS A- Biographie et dates B- Œuvres C- Citations IV- PIERRE DE RONSARD A- Biographie et dates B- Œuvres C- Citations I- JOACHIM DU BELLAY A- Biographie et dates Né à Liré (France)

B- Origines : Ce mouvement eut comme origine la Renaissance italienne : une Pré-Renaissance se propagea au XVe siècle dans la plus grande partie de l'Italie, en Espagne puis gagna l'ensemble de l'Europe au XVIe siècle. Dans le courant du XVe siècle et au XVIe siècle, ce mouvement permit à l'Europe de se lancer dans des expéditions maritimes d'envergure mondiale, connues sous le nom de grandes découvertes (comme en 1492 lors de la découverte de l’Amérique par Christophe

Préface La poésie n’est pas un art comme un autre, en effet il conjugue la beauté des mots, leur sonorité, leur musicalité tout cela pour former des phrases non pas avec un unique sens mais de multiples interprétations possibles en fonction de l’histoire de chacun. C’est un art personnel, reflet de la personnalité des poètes et de leur époque, il parle à chacun et à tout moment de notre vie, en effet tous les sujets sont abordés dans les poèmes, chaque parcelle de vie y est capturée et

l’Amour, l’Homme, la Nature, le rapport à l’Autre, le Beau, le voyage, le plaisir des mots… ; – Longueur des œuvres variable permettant l’analyse littéraire comme l’apprentissage par cœur ; – Repères bibliographiques et liens Internet ………… p. 24 ; – Grille d’évaluation pour la récitation …………………… p. 25. Florent Durel Sandrine Pons AnneAnne-Rose Guébert-Li GuébertLaetitia Boulom, CDI François Strasbourg, Collège François Truffaut Strasbourg, 2011 (PETITE) ANTHOLOGIE POÉTIQUE – COLLÈGE ____ 1

d'Hippolyte: Amour en même instant m'aiguillonne et m'arrête,M'assure et me fait peur, m'ard et me va glaçant,Me pourchasse et me fuit, me rend faible et puissant,Me fait victorieux et marche sur ma tête.Ores bas, ores haut, jouet de la tempête,Il va comme il lui plait mon navire élançant :Je pense être échappé quand je suis périssant, Et quand j'ai tout perdu, je chante ma conquête.De ce qui plus me plait, je reçois déplaisir ;Voulant trouver mon cœur, j'égare mon désir ;J'adore une beauté qui m'est

........................................ 7 Chanson. Pierre de Ronsard ........................................................................................................................................... 7 Je n'ai plus que les os, un Squelette je semble. Pierre de Ronsard ................................................................................... 7 Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle. Pierre de Ronsard..............................................................

c'est Amour, c'est luy seul, je le sens :Mais le plus vif amour, la poison la plus forte A qui onq pauvre coeur ait ouverte la porte. Ce cruel n'a pas mis un de ses traictz perçans,Mais arcq, traits et carquois, et luy tout, dans mes sens. Encor un mois n'a pas que ma franchise est morte, Que ce venin mortel dans mes veines je porte, Et desjà j'ay perdu et le coeur et le sens.Et quoy ? si cet amour à mesure croissoit, Qui en si grand tourment dedans moy se conçoit ! Ô croistz, si tu peuz croistre

facunde. Seul fasché suis, seul n’ay a me fascher, Car de vertu feix la plante arracher: C’est la premiere, où prendrons la seconde? Plaindre devroient l’air, la mer et la terre Le genre humain:qui, comme anneau sans pierre Est demeuré, ou comme ung pré sans fleurs: Le monde l’eut sans la cognoistre à l’heure. Je la cogneux, qui maintenant la pleure: Sy feit le ciel, qui s’orne de mes pleurs. (Marot, Six sonnets de Pétrarque, 3). * Interditte

Lumières, * le Romantisme * le Parnasse, * le Réalisme, * le Naturalisme. * le Symbolisme, * le Surréalisme, * l'Absurde, * le Nouveau Roman, La Pleiade Les Amours de Marie Comme on voit sur la branche au mois de mai la rose, En sa belle jeunesse, en sa première fleur, Rendre le ciel jaloux de sa vive couleur, Quand l'aube de ses pleurs au point du jour l'arrose.