Rue de Babylone

froid d’une personne immobile dont la figure à demi monastique dépasse l’appui de la croisée, au bruit d’un pas inconnu. Ces principes de mélancolie existent dans la physionomie d’un logis situé à Saumur, au bout de la rue montueuse qui mène au château, par le haut de la ville. Cette rue, maintenant peu fréquentée, chaude en été, froide en hiver, obscure en quelques endroits, est remarquable par la sonorité de son petit pavé caillouteux, toujours propre et sec, par l’étroitesse de sa voie tortueuse,

rien rappeler de lui. C’était un garçon de tempérament modéré, qui jouait aux récréations, travaillait à l’étude, écoutant en classe, dormant bien au dortoir, mangeant bien au réfectoire. Il avait pour correspondant un quincaillier en gros de la rue Ganterie, qui le faisait sortir une fois par mois, le dimanche, après que sa boutique était fermée, l’envoyait se promener sur le port à regarder les bateaux, puis le ramenait au collège dès sept heures, avant le souper. Le soir de chaque jeudi,

En application de la loi du 11 mars 1957, il est interdit de reproduire intégralement ou partiellement le présent ouvrage, sur quelque support que ce soit, sans autorisation de l’Éditeur ou du Centre Français d’Exploitation du Droit de copie, 20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris. © Groupe Eyrolles, 2009 ISBN : 978-2-212-54202-8 Jean-Jacques Urvoy Sophie Sanchez Le designer De la conception à la mise en place du projet Remerciements Nous remercions ici pour sa préface Jacques

En application de la loi du 11 mars 1957, il est interdit de reproduire intégralement ou partiellement le présent ouvrage, sur quelque support que ce soit, sans autorisation de l’Éditeur ou du Centre Français d’Exploitation du Droit de copie, 20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris. © Groupe Eyrolles, 2009 ISBN : 978-2-212-54202-8 Jean-Jacques Urvoy Sophie Sanchez Le designer De la conception à la mise en place du projet Remerciements Nous remercions ici pour sa préface Jacques

été occupé dès les temps préhistoriques et qui aurait été la patrie d'Abraham. - Thèbes : la ville de Haute-Égypte, capitale de l'Empire égyptien à son apogée (XXe siècle avant J.-C.) et non la ville de Grèce, pourtant elle aussi très ancienne. - Babylone : ville de Mésopotamie (Irak actuel) qui date du XXIIe siècle avant J.-C.. - Cnossos : ancienne ville de Crète, centre de la civilisation crétoise (IIIe et IIe millénaires avant J.-C. - Mycènes : ancienne ville de Grèce, foyer de la première civilisation

mélange de musiques et rythmes de tous genres. Les chansons permettent de suivre au moment même les tendances de la langue française. En écoutant un panel diversifié de chanteurs et de groupes populaires, on peut entendre le langage de la rue sans être en France, ce qui est utile, même nécessaire lorsqu’on enseigne à l’étranger. Il est indispensable que l’apprenant puisse écouter la langue française « en direct ». Les chansons proposent une approche du français plus diversifiée que celle

premiers chiffres dont le 5, et ϕ (le Dolmen de St Fort mesure 10,40 x 6,45 m soit 10,40 / 6,45 = ϕ) -3000 – Les Chaldéens mettent au point la science de l'arithmétique. - 2500 – Construction des pyramides. - 2000 – Découverte des tablettes de Nippur à Babylone et preuve de la numération sexagésimale. - 1800 – Rédaction du Papyrus de Rhind. - 1100 – Usage et connaissance en occident du boulier (chinois). - 975 à -932 – Construction du temple du roi Salomon er et preuve du 1 usage du double carré. - 640

de Voltaire, Monsieur Arouet, comment vous appelez-vous ? » Voltaire réplique alors : « Voltaire ! Je commence mon nom et vous finissez le vôtre ». Quelques jours plus tard, on le fait appeler alors qu’il dîne chez son ami le duc de Sully. Dans la rue, il est frappé à coups de gourdin par les laquais du chevalier, qui surveille l’opération de son carrosse. Blessé et humilié, Voltaire veut obtenir réparation, mais aucun de ses amis aristocrates ne prend son parti. Le duc de Sully refuse ainsi de l’accompagner

donjons noirs, Agitant nos clairons et nos feuilles de chêne, Les piques à la main ; nous n'eûmes pas de haine, - Nous nous sentions si forts, nous voulions être doux ! " Et depuis ce jour-là, nous sommes comme fous ! Le tas des ouvriers a monté dans la rue, Et ces maudits s'en vont, foule toujours accrue De sombres revenants, aux portes des richards. Moi, je cours avec eux assommer les mouchards : Et je vais dans Paris, noir marteau sur l'épaule, Farouche, à chaque coin balayant quelque drôle, Et, si

jours, penche vers le prolo, Et leur lutte commune et leur profond aspire Font qu'ils tissent ensemble un radieux empire. Que pouvez-vous savoir, pris dans l'individuel, Du vécu dynamique et du temps conflictuel ? Quand l'État oppresseur, défié dans la rue, N'offre plus que ses flics et leur sombre menstrue, C'est que le jour est proche où, dans le poing levé, La rose éclatera tel un nouvel ave, Et surviendra la fin de l'ordre phallocrate Du cadre onanistique au P.-D.G.-pirate. L'exploité, maîtrisant