Rue de La Michodière

sur la dure banquette d’un wagon de troisième classe. Elle tenait par la main Pépé, et jean la suivait, tous les trois brisés du voyage, effarés et perdus au milieu du Vaste Paris, le nez levé sur les maisons, demandant à chaque carrefour la rue de la Michodière, dans laquelle leur oncle Baudu demeurait. Mais, comme elle débouchait enfin sur la place Gaillon, la jeune fille s'arrêta net de surprise. - Oh ! dit-elle, regarde un peu, Jean ! [...] En Voilàun magasin I [.,.] - Au Bonheur des Dames, lut

sur la dure banquette d’un wagon de troisième classe. Elle tenait par la main Pépé, et Jean la suivait, tous les trois brisés du voyage, effarés et perdus au milieu du vaste Paris, le nez levé sur les maisons, demandant à chaque carrefour la rue de la Michodière, dans laquelle leur oncle Baudu demeurait. Mais, comme elle débouchait enfin sur la place Gaillon, la jeune fille s’arrêta net de surprise. — Oh ! dit-elle, regarde un peu, Jean ! Et ils restèrent plantés, serrés les uns contre les autres,

l'action dans un cadre urbain, plus précisément à Paris, « la gare Saint-Lazare » ligne 1; « au milieu du vaste Paris » ligne 6; « rue de la Michodière »ligne 8; « la place Gaillon » ligne 9; « Saint Roch » ligne 22. Le magasin « Au bonheur des Dames » est lui aussi situé et décrit pour les lieux qu'il occupe : « à l'encoignure de la rue de la Michodière et de la rue Neuve-Saint-Augustin » ligne22; «où elles occupaient, outre la maison d'angle, quatre autres maisons, deux à gauche, deux à droite

l'action dans un cadre urbain, plus précisément à Paris, « la gare Saint-Lazare » ligne 1; « au milieu du vaste Paris » ligne 6; « rue de la Michodière »ligne 8; « la place Gaillon » ligne 9; « Saint Roch » ligne 22. Le magasin « Au bonheur des Dames » est lui aussi situé et décrit pour les lieux qu'il occupe : «  à l'encoignure de la rue de la Michodière et de la rue Neuve-Saint-Augustin » ligne22; «où elles occupaient, outre la maison d'angle, quatre autres maisons, deux à gauche, deux à droite »lignes

sur la dure banquette d'un wagon de troisième classe. Elle tenait par la main Pépé, et Jean la suivait, tous les trois brisés du voyage, effarés et perdus au milieu du vaste Paris, le nez levé sur les maisons, demandant à chaque carrefour la rue de la Michodière, dans laquelle leur oncle Baudu demeurait. Mais, comme elle débouchait enfin sur la place Gaillon1, la jeune fille s'arrêta net de surprise. - Oh ! dit-elle, regarde un peu, Jean ! Et ils restèrent plantés, serrés les uns contre les autres

Émile Zola et parut en 1883. Au début du roman, trois jeunes gens, Denise et ses deux frères cadets, Jean et Pépé, nouvellement arrivés à Paris, se dirigent, après avoir admiré les vitrines du grand magasin « Au Bonheur des Dames », vers la rue de la Michodière où habite leur oncle Baudu, et examinent la façade. On montrera en quoi l’auteur rend la description de la boutique de l’oncle Baudu repoussante et dépassée. Pour cela, on étudiera d’abord l’impression de simplicité et de pauvreté

tentations.Les rues environnantes du magasin, quant à elles, sont le lieu de rencontre entre la ville traditionnelle et la ville moderne. Les anciennes boutiques de la rue de la Michodière, qui représentent la ville traditionnelle, sont en concurrence directe avec le Bonheur des Dames, qui incarne la modernité. La rue de la Michodière est ainsi présentée comme un espace en voie de disparition, où les petits commerces sont menacés de disparaître face à la concurrence des grands magasins.Enfin, le quartier

nouvelle porte d'honneur, rue Neuve-Saint-Augustin. Cette porte, haute et profonde comme un porche d'église, surmontée d'un groupe, l'Industrie et le Commerce se donnant la main au milieu d'une complication d'attributs, était abritée sous une vaste marquise, dont les dorures fraîches semblaient éclairer les trottoirs d'un coup de soleil. À droite, à gauche, les façades, d'une blancheur crue encore, s'allongeaient, faisaient retour sur les rues Monsigny et de la Michodière, occupaient toute l'île sauf

I. Un incipit naturaliste 1. Un cadre spatio-temporel précis Le lieu : l’action se situe dans « le vaste Paris » (l. 4), et plus précisément « place Gaillon » (l. 6), « à l’encoignure de la rue de la Michodière et de la rue Neuve-Saint-Augustin » (l. 15). Le temps : « huit heures sonnaient à Saint-Roch » (l. 17), « douce et pâle journée d’octobre » (l. 16-17). La date n’est pas précisée, mais on comprend que l’action se déroule au xixe siècle, puisqu’il est fait mention du train. 2. Présentation

construite pour l’exposition universelle de 1889 et devait être détruite à la fin de l’exposition, mais finalement elle est devenue l’emblème de Paris. Bonheur des Dames Grand magasin de Paris situé au début dans l’angle de la rue Michodière. C’est le lieu principal où se déroule l’histoire. Durant le livre, il s’agrandit beaucoup car son directeur M. Mouret gagne beaucoup d’argent. Ce grand magasin ne fait que nuire aux petits commerces des rues voisines. Les petits magasins ne gagnent