Rutebeuf

difficulté de la vie quotidienne. • Rutebeuf (1230 – 1285) Il est l’héritier des Goliards et des jongleurs. Les jongleurs vivaient mal et avaient beaucoup de difficultés qui ressortiront d’ailleurs dans les poèmes de Rutebeuf. Ses poèmes sont le plus souvent des dits (récits en vers), dont il est le fondateur. Dans un registre plus quotidien, compenser n’est plus égal à trouver mais à dictier (veut dire aussi composer, mais terme plus vulgaire). Mais Rutebeuf n’appartient pas seulement à la poésie

Le Best- seller du Moyen-âge fut le Roman de la rose de Guillaume Loris et de Jean de Meung. Les principaux poètes du Moyen-âge étaient Guillaume de Machaut , François Villon , Rutebeuf , Marie de France , Charles d'Orléans et Christine de Pizan . Sorti en 1975 le film Sacré Graal des Monty Python est une parodie du conte de Chrétient de trois La chanson de Roland Le

quelques-uns seulement ont tenu à nous transmettre leurs noms, tels Pierre de Saint-Cloud et Richard de Lison. Ces écrivains ont réalisé une oeuvre maîtresse, qui a joui d’un grand succès, succès attesté par le nombre des manuscrits et leur qualité. Rutebeuf écrivit un Renart le bestourné, et Jacquemart Gelée de Lille, Renart le Nouvel. Un Couronnement de Renart anonyme date de la seconde moitié du XIIIe siècle. Au XIVe siècle on écrit deux rédactions d’un Renart le Contrefait; la première est l’oeuvre

peine et la douleur peuvent susciter un véritable besoin d'écrire pour soulager une tension : la poésie élégiaque permet de soulager son cœur. Ainsi Eluard dans « Ma morte vivante » exprime sa détresse après la mort subite de sa jeune femme Nusch. Rutebeuf, dans « Que sont mes amis devenus ? », exprime de même son désarroi. Le lyrisme permet de dire une souffrance intime, une peine, une déception, comme le montre Musset dans «  Nuit de Mai » « Poète, prends ton luth et me donne un baiser ». Ronsard

française du XIXe siècle. Le texte de théâtre ne renaîtra en France qu’au Moyen Âge, avec des œuvres le plus souvent anonymes relevant du théâtre religieux, avec les miracles et les mystères joués sur les parvis des églises (Miracle de Théophile de Rutebeuf en 1260 ou Le Mystère de la Passion), ou du « théâtre profane et comique », avec des farces (La Farce du cuvier, La Farce de Maître Pathelin) et des moralités ou des soties. Au xvie siècle, le théâtre est un art mineur en France (on repère néanmoins

française proprement dite, nous citerons seulement quelques trouvères. Les uns furent de grands seigneurs, tels : le châtelain de Coucy (1204) et Thibaud IV de Champagne (1253) ; les autres étaient d’humble condition : Jean Bodel, d’Arras (1207), Rutebeuf (1280), Colin Muset (fin du XIIIe siècle). II. – FRANÇOIS VILLON (1431 – 1480 ?). Très nombreux furent les poètes lyriques aux XIVe et XVe siècles. Mais celui qui peut être considéré comme l’ancêtre de notre poésie moderne est

une forme de représentation de plus en plus séculière. Le premier drame français est le Jeu d’Adam. Les deux œuvres représentatives de cette époque sont le jeu dramatique de Jean Bodel, le Jeu de saint Nicolas (v. 1200), et la pièce allégorique de Rutebeuf, le Miracle de Théophile (1263). Le théâtre profane : Le théâtre sort de l’église, c’est le théâtre profane. Il est représenté entre autre par les « jeux-partis », drames où se succèdent scènes satiriques, burlesques et féeriques d’Adam de

scène d’un prodige que l’on attribue à un saint ou à la Sainte Vierge. Les principaux miracles qui ont réussi à traverser les âges jusqu’à nous sont le Miracle de Théophile et les Miracles de Notre-Dame. Le premier a été composé à la fin du XIIIe par Rutebeuf. Pour ce qui est du second recueil, il regroupe quarante drames « qui mettent tous en scène une intervention miraculeuse de la Sainte Vierge. » Les miracles sont des pièces qui mettent en scène des situations humaines et où l’intervention du divin

cordeliers » La présence des moines et notamment des cordeliers s’explique historiquement et également d’un point de vue littéraire. Ils inspiraient dédain et méfiance, on voyait en eux des vagabonds profiteurs. Cf. dans la tradition littéraire Rutebeuf, Le Roman de la rose, Marot. Comment considérer la satire des moines dans l’H ? Pas de refus radical : - M de N a elle-même fondé des couvents - Elle faisait parfois des retraites - Elle fait rappeler par la voix d’Oisille

se place dans une position intermédiaire entre passé et avenir : déjà à partir de la XIII siècle se développe une littérature de critique à l’égard de l’aspect militaire des croisades, (voir entre autre la «Chanson du Croisé et du décroisé » de Rutebeuf ), qui en rejette les aspects violents, et qu’on pense pouvoir remplacer par la prédication aux infidèles et par leur conversion. Lulle n’abandonne pas entièrement le côté « conquête » militaire, mais en même temps il adhère à cette vision émergeante