Résistancialisme

Gouvernement est et demeure la République. En droit, celle-ci n'a pas cessé d'exister". L'objectif est de minimiser la responsabilité de la France et des Français dans le régime de Vichy que de Gaulle considère comme "nul et non avenu". Le terme de résistancialisme est utilisé par l'historien Henry Rousso pour décrire la lecture héroïque d'une France qui aurait été totalement résistante. Lors du retour de De Gaulle au pouvoir en 1958, le mythe résistancialiste est à son apogée. Il est volontairement entretenu

s'interroge sur le rapport qu'entretiennent les Français avec cette période. Il démontre que les mémoires sont encore marquées par le traumatisme mais qu'elles sont aussi influencées par le contexte dans lesquelles ellles se développent.  Notion de résistancialisme : idée développée jusqu'aux années 1970 d'une France unanimement résistante. Travail de méthodologie : Analyse de document. (Hachette page 36) Les mémoires de la Seconde Guerre mondiale en France. Consigne : En vous appuyant sur le document

réaction indispensable mais qui suscite le débat sur la pertinence des lois mémorielles - le vote de la loi Gayssot (1990) qui punit l'expression du négationnisme Bilan - des mémoires qui, depuis les années 1970, rompent avec le mythe officiel du résistancialisme - un "réveil des mémoires "qui permet l'émergence de "mémoires plurielles" (de la Résistance, de la déportation, de la Shoah, des anciens combattants français ou étrangers...)  III - A partir des années 1990, des Français enfin en paix avec

tant que symbole) - Le Général De Gaulle Les mots de vocabulaire qu’il faut savoir définir : - deux sens du mot « bilan » (voir cours chapitre 1 – partie 1) - épuration - mémoire collective - mémoire officielle - commémoration - résistancialisme - négationnisme - résistant - déporté - prisonnier de guerre La problématique du chapitre : Le bilan de la 2GM est-il, pour la France, comparable à celui des autres pays européens ? Comment, dans un contexte traumatique, patriotique

évolué en fonction du contexte national et international, mais aussi du long et lourd travail de mémoire des historiens, des cinéastes, des journalistes, des juges et des groupes particuliers (enfants de disparus, les Justes, etc.). Au temps du résistancialisme gaulliste et communiste a succédé, au tournant des années 1960-1970, la lente émergence de la mémoire de Vichy et de la Collaboration, ainsi que celle du génocide. Le devoir de mémoire s'impose comme l'un des fondements de notre démocratie.

Ceux-ci sont honnis car ayant collaboré et soutenant un régime qui a tué des résistants français, l'opinion publique est bien que frappée par l'horreur d'Auschwitz peu sensible à la Shoah (pas avant les années 1970). Dans une période où le résistancialisme est fort ( mythe du résistant libérateur), l'extrême droite est associée à la collaboration. Les principales personnalités d'extrême droite pré-Vichy furent arrêtées ou exécutées car ayant participé au régime de l'Etat français. On peut citer

de souvenirs enfouis depuis 1945 (selon JP Rioux) II-Les refoulements (1954-1971) Le souvenir de Vichy se fait moins conflictuel, les Français semblent refouler cette guerre civile, aidé en cela par l’établissement d’un mythe dominant : le résistancialisme. Le terme, l’épuration désigne ici un processus qui a cherché : 1) La marginalisation du régime de Vichy et la minoration de son emprise sur la société française Les séquelles visibles se font de plus en plus rares, suscitant de brèves polémiques

comme un réaliste qui prend acte d’une France battue. Dans cette vision, Pétain est le sauveur ! Ses partisans rappellent le caractère légal de Vichy c’est-à-dire qu’il procède de la IIIeRépublique et ce sont eux qui ont forgé le concept de « résistancialisme » en 1948 pour dénoncer le dogme de la Résistance et l’épuration qu’ils lisent comme la revanche sanglante des vainqueurs.Comme pour la mémoire gaulliste, ses bases sont fixées dès 1945 sur la base du plaidoyer du maréchal Pétain :   « C’est

=> 1980 retrouvé pr implication => assassiné 1993 avt ouverture procès. * Serge & Beate Klarsfeld travail de mémoire => sortir FR amnésie par rapport guerre => occupation & collaboration * 1945-1970 : Fr dominée par résistancialisme => politique réconciliation nationale menée par partis politiques pr limiter implication directe de Fr dans collaboration * Robert Paxton : « La Fr de Vichy » 1970 (implication directe Fr ds collabo. + rôle déportation juifs) * Max

mouvante. MEMOIRE OFFICIELLE = Ligne de mémoire définit par les hommes d'état ; elles s'expriment surtout à travers les commémorations. PANTEONISATION = Cérémonie dans laquelle on transfert les cendres d'une personnalité au Panthéon. RESISTANCIALISME = Mythe d'une résistance unie, héroïque, précoce et massive. GENOCIDE = Extermination volontaire d'une race. FFDJF = (Fils et filles des déportés juifs de France).Association créée en 1979 pour soutenir l'action de Beate et Searge Klarsfeld