Saint Ange

Le surnaturel existe-t-il? Deux mentalités ont toujours existé et existeront toujours tant et aussi longtemps que personne ne démentisse l’une d’elle. Les gens se poseront constamment la question existentiel sur le surnaturel, existe-t-il vraiment? Laurent-Michel Vacher a deux positions à ce sujet. La première est que «la croyance au surnaturel est raisonnable»1, car il s’agit d’un consentement universel, en d’autres mots, le surnaturel se retrouvent sous différentes formes dans toutes les

et sans savoir quelle est la voix qui chante. On arrive homme, deuil, glaçon, neige ; on se sent Fondre et vivre ; et, d'extase et d'azur s'emplissant, Tout notre être frémit de la défaite étrange Du monstre qui devient dans la lumière un ange. Victor hugo (1802-1885) Mors Je vis cette faucheuse. Elle était dans son champ. Elle allait à grands pas moissonnant et fauchant, Noir squelette laissant passer le crépuscule. Dans l'ombre où l'on dirait que tout tremble et recule, L'homme

Antigone est la fille d’Œdipe. Après un long voyage au côté de son père, elle décide de retourner à Thèbes pour empêcher la guerre qui se prépare entre ses deux frères, Polynice et Etéocle. Malgré l’espoir qu’elle misait dans le destin, Antigone n’évite pas le conflit. Tandis que ses deux frères s’entre-tuent, elle se démène pour aider les autres sans aucun intérêt personnel, selon un destin. Après la mort de ses frères, un seulement reçoit les rites et la sépulture nécessaires au repos de l’âme

L'amour, et sans savoir quelle est la voix qui chante. On arrive homme, deuil, glaçon, neige ; on se sent Fondre et vivre ; et, d'extase et d'azur s'emplissant, Tout notre être frémit de la défaite étrange Du monstre qui devient dans la lumière un ange. MORS Je vis cette faucheuse. Elle était dans son champ. Elle allait à grands pas moissonnant et fauchant, Noir squelette laissant passer le crépuscule. Dans l'ombre où l'on dirait que tout tremble et recule, L'homme suivait des yeux

 L’amitié Elle est un mot magique, plein de puissances et de mystères. Une eau inouïe qui permet d’étancher, d’assouvir la soif de la solitude. Elle a toujours été un diamant précieux qu’on ne peut point s’émanciper de. Alors quel est ce mot, ce premier mot qui a pu traverser votre esprit ? Certainement ‘’l’amitié ‘’. Hors une question s’impose : Est-ce bien les différences ou les affinités qui permettent de nourrir et fortifier l’amitié ? En premier lieu, être semblable à un

son tombeau. Que tu viennes du ciel ou de l'enfer, qu'importe, Ô Beauté, monstre énorme, effrayant, ingénu! Si ton oeil, ton souris, ton pied, m'ouvrent la porte D'un Infini que j'aime et n'ai jamais connu ? De Satan ou de Dieu, qu'importe ? Ange ou Sirène, Qu'importe, si tu rends, - fée aux yeux de velours, Rythme, parfum, lueur, ô mon unique reine ! - L'univers moins hideux et les instants moins lourds. Copyright Oodoc - Baudelaire, Les Fleurs du Mal, L'hymne à la beauté (commentaire

Michel Tremblay a été le premier auteur à aborder le joual, un des sujets les plus tabous de notre société québécoise. Ce langage et son style d'écriture proviennent directement de son évolution peu commune que l'on découvre dans « Un ange cornu avec des ailes de tôle ». Dans ma dissertation, j'ai cru bon de m’intéresser à ces deux points soient ; son évolution de lecteur à auteur et de l'influence de certains auteurs sur son oeuvre. Dès son plus jeune âge Michel a été familiarisé avec la lecture

deux vastes flambeaux, Qui réfléchiront leurs doubles lumières Dans nos deux esprits, ces miroirs jumeaux. Un soir fait de rose et de bleu mystique, Nous échangerons un éclair unique, Comme un long sanglot, tout chargé d'adieux; Et plus tard un Ange, entr'ouvrant les portes, Viendra ranimer, fidèle et joyeux, Les miroirs ternis et les flammes mortes. Bodelaire, Les fleurs du mal, 1857. La mort des Pauvres       C'est la Mort qui console, hélas! et qui fait vivre; C'est le but de

les chemins du sortEt nos songes en fuiteEviteront les gouffresPour balayer ensuiteLes traces de nos morts Je traverserai les villesJ’emporterai ta voixJ’irai chercher le feu dans le cielEt le vent dans nos voiles Une étoile se repose Dès qu’un ange s’endort… Poème n°6 : L’albatros. Extrait des « Fleurs du mal » de Charles Baudelaire. Souvent pour s'amuser, les hommes d'équipage Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers, Qui suivent, indolents compagnons de voyage, Le navire glissant

du sort Et nos songes en fuite Eviteront les gouffres Pour balayer ensuite Les traces de nos morts Je traverserai les villes J’emporterai ta voix J’irai chercher le feu dans le ciel Et le vent dans nos voiles Une étoile se repose Dès qu’un ange s’endort… Isaac Lerutan, 2009 http://www.photo.rmn.fr/cf/htm/CSearchZ.aspx?o=&Total=93&FP=24278106&E=2K1KTSGYNT6VZ&SID=2K1KTSGYNT6VZ&New=T&Pic=58&SubE=2C6NU0BDSP38