Salinisation

malgré le recours aux herbicides (DIALLO et JOHNSON 1997, DIAGNE 1995), la faible performance de la mécanisation et le manque de maîtrise des techniques et du calendrier cultural (BELIERES et al, 1994). Les risques de dégradation des sols par salinisation ou par sodisation ou alcalinisation sous l'effet de la culture et de l'irrigation ont été également soulignés. L'intensification de la riziculture et l'amélioration durable de sa production impliquent des solutions à ces contraintes et la mise

inégalement réparties géographiquement, et la biomasse. L’intérêt se porte vers l’hydroélectricité, l’énergie éolienne et la biomasse qui ont, eux aussi, leurs inconvénients. Les barrages hydroélectriques provoquent l’affaissement du terrain, la salinisation, le manque de limon remplacé par des engrais chimiques, la destruction du patrimoine archéologique, le déplacement de population. Les « gisements » éoliens sont rares (5% de la France) car il faut des vents réguliers (Danemark). La biomasse (« pétrole

mauvaise gestion et de l’imprévoyance : le Nord ne dispose de quasiment aucune infrastructure pour faire face à la sécheresse (réservoirs ou canaux d’irrigation), et les zones du Centre paient le prix de décennies de mauvaises pratiques d’irrigation (salinisation) et de gaspillage des ressources. Dans le Nord de l’Irak, qui dépend historiquement des nappes d’eau souterraines pour son approvisionnement, les réserves s’épuisent à grande vitesse. Selon une étude publiée par l’UNESCO en octobre 2009, 70% des

­Respecter la vocation de l’espace rural    ­Respecter les règles d’hygiène    32      5 Pollution de l’air    6 Bilan des différentes dégradations        II Quelles sont les causes de la dégradation ?    A Causes naturelles    1 Sécheresse    2 Erosion hydrique    3 Salinisation    B Causes anthropiques    1  Exploitation  abusive  des  ressources  forestières    2 Surpâturage    3  Méthodes  culturales  inadaptées  (pesticides,  surexploitation, etc.…)    4 Feux de brousse                        ­ Mêmes méthodes     

Parmi les zones géographiques à haut risque, l'étude des Nations unies épingle également l'avancée de plus de 10 000 km2 par an du désert de Gobi en Chine, menaçant de nombreux villages; l'érosion accélérée des sols cultivables en Turquie; la salinisation de la moitié des terres arables irriguées en Egypte et, bien entendu, la hausse du niveau des océans dans le Pacifique ainsi que les 213 communautés en Alaska menacées par la montée annuelle croissante de la marée. Un scénario de cauchemar qui

niveau technologique différent. Question 3 : la limite des prélèvements effectués sur les affluents de la mer d’Aral est sa quasi disparition par assèchement. Dans le cas du fleuve Orange, les risques d’épuisement de la nappe phréatique et de salinisation des sols sont importants, mais l’aménagement réalisé n’aura pas les mêmes conséquences spectaculaires car il ne s’agit pas d’un système fermé. Les zones situées en aval pourraient voir diminuer leur propre accès à l’eau ou subir une pollution

réparation des dégâts. 6.5. Terres 6.5.1. Dispositions générales Article 105.Traditionnellement, la riziculture était pratiquée par les femmes des villages environnants dans les bas fonds de la forêt de Djiffa ; sa disparition à cause de la salinisation des terres et de la divagation des animaux a entraîné une détérioration des moyens d’existence de ces populations à faibles revenus et qui sont obligées maintenant d’acheter du riz s’ils veulent en consommer. Article 106. La riziculture traditionnelle

niveau technologique différent. Question 3 : la limite des prélèvements effectués sur les affluents de la mer d’Aral est sa quasi disparition par assèchement. Dans le cas du fleuve Orange, les risques d’épuisement de la nappe phréatique et de salinisation des sols sont importants, mais l’aménagement réalisé n’aura pas les mêmes conséquences spectaculaires car il ne s’agit pas d’un système fermé. Les zones situées en aval pourraient voir diminuer leur propre accès à l’eau ou subir une pollution

20% dans les pays côtiers et de 20 à 50 dans les pays sahéliens. Ces effets seront probablement aggravés en raison de la dégradation de la qualité des sols consécutive à la déforestation, au déboisement, à l’érosion. A cela s’ajoute, la 40 salinisation des terres agricoles côtières, des eaux souterraines et de surface du fait de l’élévation du niveau marin et de la pollution de l’eau. Les pertes de productivité résultant du changement climatique pourraient à long terme affecter toutes les facettes

extrêmes, l’acidification des océans, la montée du niveau des mers se font déjà sentir, avec pour certains des impacts économiques déjà sensibles (dégâts sur le patrimoine bâti, pertes de rendements agricoles, incendies, inondations, tempêtes, salinisation des sols, assèchements et risques physiques liés à la fonte accélérée des glaciers…). Eviter les plus graves conséquences de ce dérèglement climatique9 suppose que les émissions mondiales atteignent un pic au plus tard en 2020. Le rapport Stern