Sartre Rousseau Liberté

lui-même, qu'il avait changé. Sans doute d'ailleurs cherchait-il plus à soulager sa conscience qu'à se faire reconnaître par ses pères non tel qu'il fut mais tel qu'il était...devenu.  Mutatis mutandis, lorsqu'à cinquante trois ans, Jean-Jacques Rousseau commence un récit rétrospectif de sa vie, il s'engage solennellement devant le lecteur à peindre un portrait fidèle de lui-même. Mais ce qu'il vise avant tout c'est la reconnaissance d'autrui pour ce qu'il est et non pour ce que les autres pensent

LA LIBERTE INTRODUCTION La liberté peut être définie comme le pouvoir qu’a l’homme d’agir sans être contraint par des influences extérieures à sa volonté. Un être libre, donc, est un être qui s’est affranchi 1) des contraintes venues du monde extérieur et matériel 2) des contraintes que lui imposeraient d’autres volontés 3) des contraintes émanant de son propre corps (maladie par exemple). Cela lui permet alors de diriger son existence comme il l’entend, en fonction des buts qu’il

ici qu'il serait bon de retourner à la simplicité d'un « état de nature », sans tenir compte de ce que nous apporte la civilisation, et en quoi elle nous est nécessaire. Le mythe du « bon sauvage » que l'on reproche d'ailleurs à ROUSSEAU en serait un exemple – Rousseau suppose que l'état de nature est originellement un état où les hommes sont libres, sains, bons et heureux. Faut-il alors retourner à la nature comme on retournerait à « l'essentiel » ? Et si la « nature véritable » était elle-même

Introduction :       Jean-Paul Sartre est né en 1905 et mort en 1980. Il a été le maître à penser de toute une génération (entre l'après-guerre et les années 70). C'est un homme d'extrême gauche, il a été rédacteur en chef de La Cause du peuple, et il était athée. Il a été au début l'ami d'Albert Camus, qui lui aussi était athée, mais qui allait plus loin et qui disait que le monde est absurde. Camus a écrit 3 romans : L'Etranger, La Chute, La Peste.       Face à l'absurde, Camus a fini par trouver

ferait de l’homme un être libre. Ici, vous pouvez penser aux analyses de Rousseau lorsqu’il distingue l’homme de l’animal dans le Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes. Il montre ainsi que l’animal n’est finalement qu’une machine ingénieuse qui n’est pas libre contrairement à l’homme. La conscience est ainsi ce qui fait notre spécificité et qui permet cet écart à soi manifestation de notre liberté. Vous pouvez penser également aux analyses de Descartes à propos du doute

nature. 18ème, Rousseau avait imaginé qu’à l’état de nature (avant l’apparition de l’homme dans la société), les hommes étaient animés de sentiments pacifistes les uns au regard des autres, c’est le mythe du bon sauvage. Rousseau avait dressé le constat que à la société du 18ème siècle, les hommes étaient malheureux car c’était une société très inégalitaire. Il a donc imaginé une forme de société démocratique dans laquelle tous les hommes pourraient vivre égaux, avoir une liberté. Freud conteste

la question de la relation entre l'individu et la société a été examinée par des penseurs tels que Jean-Jacques Rousseau. Dans son œuvre "Le Contrat social", Rousseau soutient que la société est fondée sur un contrat entre les individus, dans lequel ils renoncent à certaines libertés individuelles en échange de la protection et des avantages de la vie en société. Cependant, Rousseau insiste également sur l'importance de l'individu dans la société, affirmant que "l'individu est l'unité élémentaire

La liberté Introduction 2 I. La liberté extérieure 3 A. La liberté comme absence d’entraves (Hobbes) 3 B. La liberté et la loi 3 1. Etat de nature et Etat social 3 2. Liberté négative et liberté positive 5 3. L’esclave et l’enfant 5 4. La liberté d’expression 6 C. Travail et liberté 6 1. La libération par le salaire 6 2. La libération par l’apprentissage (Hegel) 7 3. La libération par la technique (Marx) 7 4. Problème : quand il est enfin libre, l’homme est devenu esclave (Arendt)

La liberté Introduction 2 I. La liberté extérieure 3 A. La liberté comme absence d’entraves (Hobbes) 3 B. La liberté et la loi 3 1. Etat de nature et Etat social 3 2. Liberté négative et liberté positive 5 3. L’esclave et l’enfant 5 4. La liberté d’expression 6 C. Travail et liberté 6 1. La libération par le salaire 6 2. La libération par l’apprentissage (Hegel) 7 3. La libération par la technique (Marx) 7 4. Problème : quand il est enfin libre, l’homme est devenu esclave (Arendt)

réprobation mais que l’on agit tout de même, on manque à un devoir et on commet une faute morale. C’est alors qu’apparaissent les remords, la culpabilité. Mais comment est déterminé ce jugement, soit comment sont déterminées les valeurs morales ? Selon Rousseau, la conscience morale est intuitive, elle correspond à un « instinct divin » (-De L’éducation). Cet instinct, propre à tout être humain, correspond à un ensemble assez cohérent de conduites inscrites dans notre nature (innée) qui permet d’entretenir