Satisfaction

désir fait objection au bonheur. Le désir est la recherche de la réduction d’une tension issue d'un sentiment de manque et en ce sens on ne désire que ce dont on manque. Quand on a trouvé des objets ou des buts considéré comme une source de satisfaction, on va tendre vers eux. Le désir est tantôt considéré positivement puisque l'on considère l'objet désiré comme source de plaisir ou de contentement, voire de bonheur, tantôt considéré négativement comme une source de souffrance, une forme d’insatisfaction

nous montrerons les impasses du désir et enfin, dans un ultime mouvement, nous montrerons le caractère créatif du désir comme moteur d'existence. Nous allons donc commencer par le premier mouvement, le caractère du désir. Le désir veut la satisfaction. On désir pour pouvoir avoir en main ce que l'on a tant voulu. On désir l'infini, car le désir en lui même est l'infini, l'homme en veut toujours plus et n'est jamais satisfait de ce qu'il a déjà. Il désir ce qu'il n'a pas et ce que les autres

que la conception d’Épicure ne correspond pas à la vision du bonheur d’aujourd’hui parce que les désirs vains sont les éléments qui rendent heureux en 2011, comme l’argent. Ceci permet l’obtention des objets matériels de rêves de plusieurs et la satisfaction des désirs naturels et nécessaires comme manger et boire, ce qui ne serait pas possible sans argent. Ils reprennent souvent l’exemple d’un homme ayant perdu son emploi suite à des coupures qui est maintenant sur le chômage, ce qui le rend malheureux

bonheur de l’homme moyen et surtout d’un homme qui ne se présente nullement comme un pur philosophe? L’intellect, c’est-à-dire l’activité spirituelle de l’individu, ne serait-il pas l’unique manière d’atteindre cet état durable de plénitude, de satisfaction et de sérénité, qui amène l’équilibre de l'esprit et du corps, sachant qu’il est le lieu de l’âme qui fait son excellence? Dans ce qui suit, même si l’argument religieux semble convainquant, je défendrai, avec Platon, que l’intellect est bel et

définition précise de chacun de ces mots. Pour certains, le plaisir est un moment de satisfaction éphémère menant au bonheur, pour ces sportifs ce plaisir revient à la peine endurée. Alors les hommes ne savent ils pas ce qu'ils recherchent, ou alors tout homme définit les mots selon sa conception. Alain nous parle du bonheur, mais avant tout avons nous la meme vision du bonheur ? Est ce pour lui un état de satisfaction intense, un moment d'euphorie ou encore une diminution temporaire du malheur quotidien

Hobbes comporte deux moments différents. Dans les remarques que vous faites, vous soulignez le premier moment : On ne cesse jamais de désirer la satisfaction d'un désir en faisant toujours naître un autre. C'est ici que vous pouvez, par exemple distinguer le désir du besoin. L'homme est donc essentiellement désir. C'est en ce sens que l'idée d'une satisfaction de tous les désirs n'a pas de sens. Ne plus désirer c'est finalement mourir. Mais il est essentiel de noter que ces constats que fait Hobbes ont

(accomplir vient du latin cumplere, qui signifie remplir, compléter). Mais accomplir veut dire aussi rendre parfait, donner sa pleine effectivité : on parle par exemple d'un artiste accompli. Accomplir le désir peut alors aussi signifier différer sa satisfaction, pour justement l'épanouir comme désir, dans le champ du langage, de la culture, de l'art. Car satisfaire le désir, c'est le rendre révolu en temps que désir. * tout : La totalité sans exception. * désir : Ensemble des phénomènes

souffrir ; et quand il a enfin atteint ce qu’il désirait, il se met en quête de nouveaux désirs qui le font de nouveau souffrir. « Entre les désirs et leurs réalisations s'écoule toute la vie humaine. Le désir, par sa nature, est souffrance; la satisfaction engendre bien vite la satiété » Schopenhauer nous parle d’un désir à but « illusoire ». La possession de l’objet du désir lui enlève tout attrait. Par exemple, désirer un téléphone parce que c’est le dernier à la mode, l’attendre et l’atteindre

manque, n’est-il pas plutôt source de souffrance ? La vie heureuse ne serait-elle dès lors pas une vie sans désirs ? DEFINITIONS : Heureux, bonheur : De bon et heur (terme dérivé du latin augurium, présage, chance). État de complète satisfaction de tous les penchants humains. Le bonheur se distingue du plaisir et de la joie, qui sont des émotions éphémères et toujours liées à un objet particulier. Dans les morales eudémonistes, le bonheur est la fin de l'action humaine. Pour Kant, en revanche

donc dire « le regret d’un astre disparu ». On retrouve alors deux aspects du désire. Le premier évoque que désirer quelque chose indique qu’il y a un manque, une privation d’un objet. Mais, en atteignant ce que l’on désire, il y aurait aussi une satisfaction, et un bonheur. Cependant, il est souvent très dure d’atteindre ses désirs ce qui entraine une frustration et une déception. Avant d’atteindre nos désirs, est-ce qu’il y aura toujours une période de souffrance ? N'existe t’il aucun désir exempt