Scandale De Panama

dans lequel elle va naître. En 1894, la troisième république est instaurée depuis 24 ans, république qui est opportuniste, conservatrice et radicale. Le régime politique de la France vient d’affronter trois crises (le boulangisme en 1889, le scandale de Panama en 1892 et la menace anarchiste). L’armée s’est investie dans ses conquêtes coloniales, mais songe à la revanche avec l’annexion de l’Alsace Lorraine, déchirure qui alimente tous les nationalismes les plus extrêmes. Patriotisme, glorification

lieu d’expression des affrontements idéologiques. Dans les années 1930, la presse quotidienne abreuve les Français d’articles sur les scandales politico-financiers, en particulier l’affaire Stavisky, une escroquerie compromettant plusieurs ministres et députés radicaux alors au pouvoir. Ce n’est pas un fait nouveau, puisqu’une affaire de corruption, le scandale de Panama, en 1892, avait suscité l’indignation de l’opinion publique. Mais la crise économique qui frappe la France au début des années 1930

les idées républicaines s'incarnent dans une série de lois proclamant les libertés de réunion, de presse, d'association et dans les lois instituant la gratuité, l'obligation et la laïcité de l'enseignement. En dépit de scandales et de graves crises (crise boulangiste affaire de panama, affaire Dreyfus, la IIIème République, après avoir été opportuniste devient radicale, alors que se crée la S.F.I.O de Guesde et Jaures. La situation internationale, liée en partie aux politiques impérialistes, débouche

On prétexte que le poteau qui marque la frontière a été vandalisé, et sous ce prétexte, il fait adresser un convocation au commissaire Schnaebelé. Schnaebelé, naïf, va à la frontière, et il est arrêté, et incarcéré. Cette arrestation provoque un scandale à Paris. Boulanger menace de déclarer la mobilisation générale de l'armée si le commissaire n'est pas libéré sur le champ. On est au bord de l'incident diplomatique. Le gouvernement français décide de régler l'affaire discrètement. L'affaire finit

suite ( ex L’Humanité, créé en 1904 ). - Presse accompagne l’enracinement politique et contribue à nourrir les débats : Ex : lois de séparation des Eglises et de l’Etat, sur méfaits du colonialisme (reportages d’A Londres ), dénonciation des scandales ( Panama, Affaire Caillaux en 1914 …). Ex Le Journal organise une consultation sur le droit de vote des femmes en avril 1914 (505 972 réponses favorables ). Presse devenu un outil de contrôle de l’opinion durant 1ère GM. : 4 août 1914, loi sur « censure

les dreyfusards et de l'autre les antidreyfusards. L'affaire Dreyfus s'affiche en cette fin de siècle comme l'aboutissement d'une période de crise. Avant elle, les scandales dénoncés par les journaux agitent déjà l'opinion : affaire de la vente des décorations, (par le gendre du président Grevy, en 1887), l'affaire du canal de panama, (volatisation de la moitié des souscriptions). Mais s'est indéniablement à l'affaire Dreyfus la plus importante démonstration du pouvoir que de la presse a acquis

du jour, avec un certain nombre de paquebots qui, pour éviter les interdictions de certaines activités, se faisaient immatriculer au Panama et, ancrés à la limite des eaux territoriales californiennes, se transformaient en tripots et distilleries clandestines. Deux Etats sont particulièrement célèbres quant à l’attribution de pavillons de complaisance : Panama et le Libéria. Le rôle de ces pavillons est particulièrement néfaste au regard de l’opacité offerte, ce qui se traduit, majoritairement

très fragiles.les premières années de la république les Gvt sont très instables et restent peu d temps au pouvoir. Sous jules Grévy on a 9 gouvernements mais le personnel politique change assez peu. Jules Grévy va être réélu en décembre 1885, Le scandale des décorations : on a découvert que le gendre de Jules Grévy avait vendu des nominations a l’ordre de la légion d’honneur è jules Grévy va démissionner 2) L’application du programme républicain Jules ferry essaie peu à peu de faire passer

système politique n’est pas efficace, ça génère un mécontentement politique et qui appelle à la restauration du système de la troisième république parlementaire, avec son antiparlementarisme, qui se traduit par des crises du boulangisme et le scandale du Panama. (À chercher), mais cette tradition antiparlementaire se renforce en 32, marqué par une grande instabilité gouvernementale, entre les élections on change trop le gouvernement, on voit se générer des solutions autoritaires voir totalitaires.

cause; en même temps, l’agitation menace la république elle-même. Les coups de théâtre se succèdant (Esterházy acquitté; Zola inculpé et condamné; arrestation de Picquart; découverte des falsifications, suicide du colonel Henry, leur auteur), ces scandales imposent la révision. La Cour de cassation l’accepte. Mais un second conseil de guerre condamne Dreyfus à nouveau (Rennes, août 1899). En 1902, l’Affaire est au cœur de l’enjeu électoral. II. « L’Affaire », un révélateur de la France de la