Scansion

testamentaire est-il objet de honte ? De haine ? D’autre part, la pente maniaque peut aussi mener à des effluences où la 1. Au lieu du geste, Paris, PUF, 1995, p. 22 INTRODUCTION XIX parole compulsive peut engendrer, par une absence de scansion, un retour de l’énonciation vers l’automatisme de répétition. Le remède à cette dilapidation maniaque des capacités symboliques du dire est-il dans une écoute plus particulièrement centrée sur les émotions et les affects ? Dans un cas comme dans

de Nerval pour l’ésotérisme se manifeste par ce choix de l’italique dont l’inclinaison, la diagonalisation des lettres, est déjà une métaphore des « glissements » possibles du sens. La ponctuation du sonnet permet, elle, d’en rendre plus claire la scansion. Les tirets, les points de suspension ou d’interrogation, les points-virgules et les deux points abondent, contraignant la lecture à marquer des pauses, des suspens à l’intérieur même des phrases. Par ces arrêts ou alertes typographiques, le questionnement

principe d’ordre et désordre pr rendre compte de ce choc produit par cette rencontre. La succession de qualifications antéposées donne lieu à un rythme particulier : le E à la fin de mince n’est ps sensé se prononcer : la ponctuation m’oblige à une scansion qui ne respecte ps les règles de la versification. « en grand deuil » : deux lectures possibles qui s’opposent soit à l’hémistiche soit au rythme du vers : vers bousculé à l’image du poète bousculé par la foule : Edith piaf ? coupure à l’hémistiche

binaires et ternaires étaient très prisés par les orateurs dans la période classique. Ils en firent d’ailleurs un procédé rhétorique majeur. Ces rythmes reposent sur des mouvements qui peuvent être soit redoublés, soit triplés, et qui servent la scansion du propos. Le rythme binaire peut se formuler à l’aide d’expression telles que « d’un côté…de l’autre », « L’homme a besoin de…comme il a besoin de…. », « Je fus généreux et altruiste quand je le voulais, égoïste et individualiste quand je le dus

principaux aspects englobés dans la versification sont les suivants : nombre de syllabes du vers, traitement des hiatus (synérèse et diérèse) et des « e » caducs; regroupement des vers : strophes; disposition, richesse, genre de la rime; césures, accents, scansion et rythme (voir Rythme); formes fixes ou non. La plupart de ces aspects relèvent des signifiants (disposition des vers, richesse de la rime, etc.), mais d‘autres relèvent des signifiés ou du moins des signes (par exemple, l‘interdiction de faire

les principales formes que peuvent prendre les activités d’étayage : *Régulation et étayage de la progression commune : -Finalisation de la tâche : formulation du problème, mobilisation et récapitulation des acquis, maintien de l’orientation, scansion et balisage de l’échange. -Fonction de développement : fonction initiale, appel à développement (reformulation avec ajout, correction, ajustement). -Focalisation de l’attention conjointe : focalisation les énoncés d’autrui pouvant faire progresser

discours où le raisonnement, l’articulation logique, l’argument, sont remplacés par les répétitions tautologiques « OMO, ça c’est de la lessive », « la majorité, c’est vous », il s’agit de discours tautologiques, incantatoires qui procèdent d’une « scansion à vide », de mots, de signes qui sont inlassablement répétés, redoublés, fermés sur eux-mêmes. A l’inverse du discours argumentatif qui vise à convaincre, et qui demeure ouvert, soumis à la contradiction, aux critères du vrai et du faux, il s’agit

brutalement les situations et les acteurs, ils ont infléchi l’évolution sans en remettre en cause les données essentielles. D’autres thèmes, tels l’histoire politique de la France et les conflits mondiaux, relèvent d’une approche différente, à la scansion plus rythmée et à la prise en compte marquée de l’événement, du jeu des acteurs et de l’aléatoire – sans que l’on néglige pour autant d’aider les élèves à les rattacher aux grandes évolutions évoquées précedemment (ainsi de la guerre totale par rapport

philosophie capable de réfléchir dans le Théorique, par la mise à jour d'une nouvelle forme de rationalité (scientificité, apodic­ ticité, etc.), ce bouleversement provoqué par le surgissement d'une telle science, marquerait alors de son existence une scansion décisive, une révolution dans l'histoire du Théo­ rique. Il semble, si J 'on veut bien retenir ce qui a été dit en une autre occasion du délai nécessaire à la production phi­ losophique de cette nouvelle rationalité, voire des refoule­ ments

d'abord et avant tout le rythme comme forme-sens qu'il faut traduire. C'est ainsi que dans sa pratique de la traduction, il y a un « système de blancs », un « rythme typographique » marquant la prononciation, l'accentuation, les signes rythmiques de la scansion : de l'oralité. Pour Meschonnic, la traduction est une pratique théorique; c'est une poétique et non une linguistique de la traduction, c'est une translinguistique. Pour lui, toute pratique de la traduction présuppose une théorie ou une idéologie