Scolarisation De Masse Moyennisation

examinerons donc dans ce cours l'état et la nature des inégalités économiques et sociales dans notre société, cette fameuse fracture sociale dont on a souvent entendu parler. Nous verrons aussi si cette fracture sociale se creuse contredisant la fameuse moyennisation dont parle Raymond Boudon.   I. Des situations économiques et sociales diverses A. Différences et inégalités 1. Chaque société met en place son système de valeurs À l'intérieur d'une même société l'homogénéité n'existe pas. Des différences

vers le haut le salaire moyen par rapport au salaire médian. Preuve d’une différence de salaires très importante avec les plus hauts salaires. Les 10% les mieux payés gagnent 4.5 fois plus que les 10% les moins payés et touchent ainsi 23.7% de la masse salariale totale. Inégalités de revenus Il faut ajouter au revenus salariaux les revenus des travailleurs indpdts (3 millions de pers en France), les revenus de transferts sociaux et les revenus du patrimoine, puis réunir salariés non-salariés

et 22 % sont diplômés au niveau du baccalauréat. Ainsi, en un demi-siècle, avoir au moins « le bac » est devenu la situation majoritaire, alors que celle-ci correspondait auparavant au fait d’être, au plus, diplômé du CEP. Cette expansion de la scolarisation a davantage profité aux milieux modestes qu'aux milieux aisés. Le diplôme dépend moins de l'origine sociale 6. Cependant, si l'on se penche sur les diplômes les plus élevés, on n'observe pas une démocratisation réelle. L'obtention d'un diplôme

régionales, qualifiées de patois. L'évènement qui accélère le processus: la révolution fr: 1ère fois qu'une enquête linguistique réalisée à l'échelle du territoire, pours avoir quelle est la langue que parlent les français. Faire des citoyens, de la masse des français la source du pouvoir, donc il ft pouvoir rentrer en contact avec des pop. L'abbé Grégoire fait réaliser une enquête linguistique: un Fr sur deux ignore la langue française. À une époque où le pouvoir est animé par un projet normalisateur

inégalitaire conduit à de fortes disparités dans les patrimoines seuls les détenteurs d'épargne peuvent investir, il y a donc une inégalité dans la distribution des richesses. Toutefois la croiss conduit et favorise la moyennisation des sociétés, il y a démocratisation à un système de scolarisation, une augmentation du pouvoir d'achat. Pour Mendras (sociologue français du XXIème) il y a donc une réduction de la stratification de la société qui se traduit par une homogénéisation des pratiques de consommation

structure : Le système de stratification sociale en est une composante, encore faut-il la préciser. Mais on peut aussi examiner les sociétés du point de vue de leur évolution »[5], et c’est ce que nous analyserons. La première évolution est la moyennisation, où l'on passe d'une structure pyramidale à une structure en forme d'ampoule, ou de toupie. Sachant que le haut de la pyramide représente la classe supérieure, le milieu représente la classe moyenne et le bas de la pyramide celle de la classe inferieure

Programme La dynamique de la stratification sociale Notions essentielles Inégalités, professions et catégories sociopropressionnelles (PCS) Égalité/inégalité des chances, mobilité/ immobilité, reproduction Notions complémentaires Patrimoine, revenu, moyennisation/ polarisation Destinée, recrutement, mobilité structurelle/nette, capital économique/ culturel/social Incitations, méritocratie, exploitation Les enjeux et déterminants de la mobilité sociale Idéal démocratique et inégalités Société démocratique

d’un Etat-providence, à la création d’impôts progressifs, et plus globalement à un mode de régulation « fordiste » de la croissance qui redistribue une partie des gains de productivité sous la forme de hausse salariale. ⇨ Une tendance à la moyennisation des sociétés Ainsi, au cours du XX siècle, la progression des revenus, l’intervention de l’Etat-providence et la scolarité massive ont été des facteurs déterminants de la montée des classes moyennes. (Phénomène qui avait été anticipé par

unies pour le développement). C’est un indice composite intégrant trois critères : l’espérance de vie à la naissance, le revenu national brut par habitant, le niveau d’instruction de la population (repéré par la durée de scolarisation des adultes et la durée de scolarisation escomptée des enfants). © rue des écoles & Le Monde, 2013. Reproduction, diffusion et communication strictement interdites MOTS CLÉS 20/12/12 11:10 L’ESSENTIEL DU COURS L’historien Douglass North, quant à lui

composite ou synthétique) de trois séries de données : * l'espérance de vie à la naissance (qui donne une idée de l'état sanitaire de la population du pays), * le niveau d'instruction mesuré par deux indicateurs : le taux brut de scolarisation (nombre d'élèves dans le primaire, le secondaire et le supérieur / effectifs des classes d'âge concernées) et le taux d'alphabétisation des adultes, * le PIB réel (c'est-à -dire corrigé de l'inflation) par habitant, calculé en parité de