Sens Dessus Dessous Raymond Devos

Raymond Devos Intro : Qui suis-je ? I/ parcours artistique Raymond Devos avait hérité de sa mère une grande part de ses talents artistiques. Agnès Devos adorait faire des jeux de mots et elle jouait aussi du violon et de la mandoline. Il découvre très tôt son don pour raconter des histoires et surtout pour captiver son auditoire. Élève à l’Institution libre du Sacré-Cœur à Tourcoing, il doit arrêter ses études à 13 ans C’est donc par lui-même qu’il parfait sa culture et sa maîtrise de la langue

Déjà un an que l’inoubliable Raymond Devos nous a quittés dans son domicile de Saint-Rémy-lès-Chevreuse. Portrait d’un comique, d’un clown, d’un homme de lettres et plus simplement d’un artiste amoureux de la langue française. La vie de Raymond Devos artiste est une histoire d’amour. Epris d’une étrange maîtresse qui se définit au masculin mais qui, pour lui, se lit, s’écoute, se déclame au féminin : les mots. Et cette romance qui, habituellement, aurait dû se vivre, comme toute romance, dans l’intimité

RAYMOND DEVOS. Raymond Devos est un humonriste français, né le 9 novembre 1922 à Mouscron en Belgique, mort le 15 juin 2006 à Saint-Rémy-lès-Chevreuse dans les Yvelines. Il a été célèbre pour ses jeux de mots, ses qualités de mime, son goût pour les paradoxes cocasses, le non-sens et la quête de sens. Les origines wallones. Eternel Etudiant. « La mer démontée ». Jongleur de mots. Citations. Les origines wallones. Français de nationalité, mais natif

A travers un corpus de 4 documents tels que le sketch Sens dessus dessous de Raymond Devos; l'affiche du film comique « Le Corniaud » de Gérard Oury; et deux scènes de théâtre: une de knock ou le Triomphe de la médecine de Jules Romains et Le Bourgeois gentilhomme de Molière, on cible peu à peu les différentes formes du rire, ce qu'il provoque chez le rieur et comment il est lui-même provoqué. On peut alors se demander, qu'est ce que rire, au niveau physiologique? Dans un premier temps, on distinguera

| Observations : | Pour introduire, le corpus que nous allons étudier est composé de cinq documents de nature différente : quatre textes et une affiche de film. Le document 1 est un extrait des sketchs de l'œuvre Sens dessus dessous réalisée par Raymond DEVOS en 1976. Le deuxième texte est aussi un extrait de la célèbre pièce de théâtre Le Bourgeois Gentilhomme écrite par Molière en 1670. Le document 3 est un essai philosophique tiré du livre Propos rédigé par le philosophe Alain en

aussi à ce sujet : ce que je viens de développer ne reste qu’un point de vue, il ne faut pas oublier les autres ! Car il est important de rire, terminons par cette phrase humoristique de Raymond Devos : « Qui prête à rire n’est jamais sûr d’être remboursé. » Extrait du spectacle « Sens dessus dessous » - Raymond Devos " 3 

1 - Fondements historiques de l’humour Le terme d'«humour» a une histoire bien connue. Déformation du français «humeur», il ne prend le sens que nous lui donnons aujourd'hui qu'entre le XVIIe et XVIIIe siècle en Angleterre et seulement un siècle plus tard en Europe. Avant le XIXe siècle, ce terme était méconnu des français, et les personnes qui faisaient de « l’humour » ne pouvaient vraiment définir leur activité. Il y a déjà des traces d’humour à l’époque mais il était beaucoup plus restreint

pas  dire   obligatoire   ;   ainsi  ne   pas  rire  fait   aussi  par>e  de  ce   réflexe,  c’est  ce  que  met  en  avant  Raymond  Devos  dans   «  Le  rire  physiologique  »  extrait  du  recueil  Sens  dessus  dessous.  Quoiqu’il  en   soit,  ce   mécanisme  physiologique  est  mis  en  avant  par  des  réac>ons  mécaniques  associées.   D’abord,

« littéraire ». Alors qu’il s’agit là d’un attitude culturelle (raison pour laquelle on « rit » différemment selon les cultures), nous « gloussons » spontanément comme si les choses s’ingéniaient d’elles-mêmes à nous divertir, en oubliant que notre sens comique est le fruit de réflexes pré-construits. Aussi pourra-t-on illustrer cette notice aussi bien par des exemples empruntés aux spectacles (sketches, théâtre) que par des situations couramment observées. 3) L’éternelle interrogation « pourquoi

| |Qu’ils soient en dur |Raymond DEVOS ( 1922 ), | |Qu’ils soient en mou ! |Sens dessus-dessous, 1976. | |15 Je hais les haies |