Serge Doubrovsky

transposition de l’œuvre théâtrale à la télévision et à comparer les diverses écritures télévisuelles. U 10 L’ I L L U S I O N C O M I Q U E U RÉFÉRENCES DOCUMENTAIRES Sur Pierre Corneille – COUSTON Georges, Corneille, Hatier, 1958. – DOUBROVSKY Serge, Corneille et la dialectique du héros, Gallimard, 1963. – G ARAPON Robert, L’Illusion comique de Pierre Corneille, édition critique, Didier, 1965. Sur le baroque – CHAUVEAU Jean-Pierre, Lire le baroque, Dunod, 1997. – ROUSSET Jean, La Littérature

veut avant tout conserver l'estime de son entourage, et, pour cela, la sienne propre. Il ne s'agit pas seulement pour elle de sauver les apparences afin de conserver sa réputation1 il lui faut triompher de l'amour pour conserver son honneur. Serge Ooubrovsky (1965:50) a montré que l'honneur cornélien, si souvent donné en exemple par les moralistes, s'explique â partir de la dialectique du mattre et de l'esclave. Dans la société aristocratique, la femme ne peut être que la victime de la volonté

fait observer qu'il y a une certaine affinité entre la générosité et l'orgueil (Descartes: 144, art.160). 4. Serge Doubrovsky souligne ce caractère exceptionnel des personnages cornéliens dans Corneille et la dialectique du héros (: 146-14 7). Il faut toutefois préciser que le problème de la «reconnaissance» se pose généralement non seulement de l'intérieur, comme le dit Doubrovsky, mais aussi de l'extérieur. Mais lorsque ce problème se pose uniquement de l'intérieur, il se pose surtout chez

Il en oublie certain fondement de l’autobiographie. Il n’est pas étonnant que durant les années 90, les genres se renouvellent, c’est ainsi que l’on voit apparaître une nouvelle sorte d’autobiographie qui se nomme « Autofiction », intégré par Serge Doubrovsky, il est d’ailleurs étonnant que Borel ne s’inscrive pas dans ce genre où il pourrait mêlé sa vie à celle d’un récit inventé. Seulement Borel recherche un nouveau genre, où la vocation de l’autobiographe naitrait dans sa nécessite à écrire.

roi juge « grand, énorme, inexcusable » ; et si pour le Vieil Horace « Un premier mouvement ne fut jamais un crime », pour Tulle en revanche « Un premier mouvement qui produit un tel crime/ ne saurait lui servir d’excuse légitime ». Comme dit Serge Doubrovsky, dans Corneille et la dialectique du héros, Horace « n’est plus de plain pied avec son père ». Le roi se réserve ainsi toute la légitimité de juger le héros tragique : il est seul habilité à cette tâche, et souligne l’incompétence des autres

utilisent parfois une technique appelée l’autofiction, c’est un récit fondé, comme l'autobiographie, sur l'identité nominale de l'auteur, du narrateur et du personnage, mais qui se réclame par ailleurs de la fiction, du genre romanesque. Pour Serge Doubrovsky, l'autofiction est une fiction d'événements et de faits strictement réels. L’auteur va alors raconter son histoire, avec un personnage principal qu’il va identifier avec le « il », l’auteur cherche donc à se cacher et n’utilise pas le « je »

1945 : Anne-Marie Monnet, pour Le Chemin du soleil 1946 : Michel Robida, pour Le Temps de la longue patience 1947 : Gabrielle Roy, pour Bonheur d’occasion 1948 : Emmanuel Roblès, Les Hauteurs de la ville 1949 : Maria Le Hardouin, pour La Dame de cœur 1950 : Serge Groussard, pour La Femme sans passé 1951 : Anne de Tourville, pour Jabadao 1952 : Dominique Rolin, pour Le Souffle 1953 : Zoé Oldenbourg, pour La Pierre angulaire 1954 : Gabriel Veraldi, pour La Machine humaine 1955 : André Dhôtel, pour Le Pays

féodale. »29. Jean-Paul Sartre, L’Être et le Néant (1943), Tel Gallimard, 1976 : « La délibération volontaire est toujours truquée. […] Quand je délibère, les jeux sont faits. »30. Serge Doubrovsky, « Corneille : masculin / féminin. Réflexions sur la structure tragique », Poétique , n° 62, 1985, pages 119-120 : « Rodrigue ne deviendra le Maître, le Cid que dans la mesure où l’histoire fera irruption

par cette définition. L’autofiction est à la fois un concept et un néologisme, qui furent inventés en 1977 par Anales de Filología Francesa, n.º 27, 2019 Métaphysique des tubes d’Amélie Nothomb: une vie racontée à travers l’intensité... 106 Serge Doubrovsky dans le livre intitulé: Fils, et repris plus tard par Vincent Colonna pour en donner une définition assez complète: il affirme dans son Mémoire que ce terme indi- querait une “œuvre littéraire par laquelle un écrivain s’invente une personnalité

Autofictionnel Quand l’auteur prétend être le narrateur, tout en racontant des faits majoritairement non réels ou romancés à l’excès, en fait probablement plus « librement inspirés ». Autofiction est un néologisme créé en 1977 par Serge Doubrovsky, critique littéraire et romancier, pour désigner son roman Fils. Le terme est composé du préfixe auto- (du grec αυτος : « soi-même ») et de fiction. L’autofiction est un genre littéraire qui se définit par un "pacte oxymoronique" ou contradictoire