Sextus Empiricus Hypotyposes Pyrrhoniennes

Le doute Sextus Empiricus (Antique) contre les savants = encyclopédie négative où il s’agit de réfuter chacune de ces philosophies ; Ca ressemble à l’ouvrage de Bayle Dictionnaire historique et critique. Montaigne : Apologie de Raymond Sebond (villey puf) Brahami puf philo chapitre le bestiaire » Pascal : les pensées (sellier, édition avec concordances) Descartes : Méditations métaphysiques Doute : Etat de l’esprit qui suspend son jugement ou diffère une décision dans l’indétermination des

qui l’entoure. Les premiers sceptiques, Pyrrhon et Sextus Empiricus prônaient la théorie selon laquelle, ni par les sens, ni par la raison, nous ne pouvons avoir accès à la vérité. Tout d’abord car les sens sont trompeurs puisqu’ils portent sur l’accidentel et le particulier, et parce que la raison est capable de démontrer des propositions contraires: « à tout argument s’oppose un argument égal » dit alors S. Empiricus dans Hypotyposes pyrrhoniennes. Il est également important de nuancer cette thèse

qualifier la démarche de Montaigne. Les Essais sont en effet conçus sur le modèle de l'enquête perpétuelle, de la zététique caractéristique d'un mode de pensée sceptique. Montaigne a connu le scepticisme principalement grâce aux Hypotyposes pyrrhoniennes de Sextus Empiricus et adopte dans les Essais cette pratique d'une recherche toujours à relancer, et donc dans un mouvement perpétuel. Il y a une profonde cohérence entre le mouvement de balancier que le scepticisme fait jouer entre les différentes

qualifier la démarche de Montaigne. Les Essais sont en effet conçus sur le modèle de l'enquête perpétuelle, de la zététique caractéristique d'un mode de pensée sceptique. Montaigne a connu le scepticisme principalement grâce aux Hypotyposes pyrrhoniennes de Sextus Empiricus et adopte dans les Essais cette pratique d'une recherche toujours à relancer, et donc dans un mouvement perpétuel. Il y a une profonde cohérence entre le mouvement de balancier que le scepticisme fait jouer entre les différentes

Pour eux aucun raisonnement ne peut décrire exactement le réel tel qu’il est ; c’est dire que le faux n’est pas dans la chose, il est plutôt dans notre langage, notre discours. Sextus Empiricus (une des figures emblématiques du scepticisme dont le père fondateur est Pyrrhon d’Elée) dans son livre Hypotyposes pyrrhoniennes le résume de la manière suivante : « Aucune vérité n’existe, s’il y avait une vérité, cette vérité ne serait pas connue par les hommes, et si un homme parvenait à cette vérité,

présence des livres lus) deviennent moins nombreuses. La philosophie des Essais FAUT-IL DOUTER DE TOUT ? C'est en lisant, à l'âge de quarante-huit ans (1575-1576), les Hypotyposes [esquisses] pyrrhoniennes, éditées en 1562, que Montaigne se familiarise avec la philosophie sceptique. L'auteur de ce livre, Sextus Empiricus, philosophe et médecin grec du IIIe siècle, entreprend de clarifier la pensée de Pyrrhon, pour qui l'homme ne peut pas atteindre la vérité : les sens font illusion, et les jugements

les parties de la philosophie sont inséparables les unes des autres (...), Posidonius compare la philosophie à un être vivant – la physique correspondant à son sang et à sa chair, la logique à ses os et à ses tendons, l’éthique à son âme. » Sextus Empiricus, Contre les professeurs, VII, 19 Le stoïcisme en détail : la conquête de la liberté © Groupe Eyrolles La logique stoïcienne : tout s’explique ! Les stoïciens élaborent une logique simple, par opposition à la sophistication aristotélicienne

la nature humaine comme un mal à guérir, mais pas à forcer.II. Le Scepticisme· C’est la philosophie du doute, un doute méthodique à la base de tout démarche réflexive : « Que sais-je ? » Vers 1575-1576, Montaigne lit les Hypotyposes pyrrhoniennes (1562) traduites de Sextus Empiricus (IIIe siècle), sur la pensée de Pyrrhon (IVe s. av. J.-C.). Pyrrhon nie l’idée que l’homme puisse atteindre la vérité. Celle-ci lui échappe donc toujours, elle reste relative. Les sens et le jugement n’offrent que des contradictions