Sextus Empiricus

et Aristote : chacun a sa conception personnelle du bonheur. C’est dans cette lignée que Sextus Empiricus se place lorsqu’il s’interroge sur le lien entre jugement et bonheur. L’homme doit-il juger en bien ou en mal ? Pour Sextus Empiricus, afin de vivre sans trouble, c’est-à-dire vivre heureux, il faut suspendre son jugement, donc ne plus juger en bien ou en mal. Après avoir exposé sa thèse, Sextus Empiricus explique que juger de l’existence d’un bien et d’un mal rend malheureux, et utilise un exemple

sont justes et intouchables, tels des vérités toutes faites, tels des dogmes. Sextus Empiricus, un philosophe sceptique, le reprend, car selon les sceptiques, il n’y a pas de vérité. Selon les disposition, humeurs des hommes, les critères changent, tout est perçu différemment. Chacun a sa version des choses et encore, chaque personne peut avoir différentes versions à lui seul. Et parmi toutes ces possibilité, Sextus Empiricus essaie de faire comprendre qu’aucune n’est plus juste, aucune n’est plus fausse

Cette philosophie ne semble prendre une forme organisé qu'au premier siècle après J.-C, avec Énésidème, Agrippa et Sextus Empiricus. Mais, avant eux, la Nouvelle Académie paraît être la véritable descendante du scepticisme pour la période IIIe - Ier siècle av. J.C. Nous possédons deux œuvres de Sextus Empiricus, les esquisses pyrrhoniennes et Contre les professeurs. Ce qu'ont enseigné les autres sceptiques est difficile à établir. D'après Diogène Laërce (poète grec), certains sceptiques faisaient

de Phlionte. Le scepticisme antique est ainsi résumé par Sextus Empiricus : « Le scepticisme est la faculté de mettre face à face les choses qui apparaissent aussi bien que celles qui sont pensées, de quelque manière que ce soit, capacité par laquelle, du fait de la force égale qu'il y a dans les objets et les raisonnements opposés, nous arriverons d'abord à la suspension de l'assentiment, et après cela à la tranquillité», Sextus Empiricus, Esquisses pyrrhoniennes, I, 8 » Au-delà de cet usage strict

déplait ou nous évitons ce qui procure chez nous une quelconque douleur. Les sens nous permettent d’avoir une certaine connaissance et compréhension du monde. Cependant, la sensation et la perception sont propres à chaque individu, comme le dit Sextus Empiricus dans Esquisses pyrrhoniennes : « le goût dit des mêmes aliments qu’ils sont déplaisants dans le cas de gens rassasiés et agréables dans les cas de gens affamés ». Ainsi, il est impossible de se baser sur la sensation d’autrui pour acquérir une

Philosophie et rationalité | 340-103 TEXTE 55 Devoir hebdomadaire. Voir le questionnaire à la fin de ce texte. À remettre la semaine suivante. N’oubliez pas d’apporter en classe ce texte. Le scepticisme de Sextus «Toute la philosophie conduit à remarquer l’aveuglement et la faiblesse de l’homme.» David HUME (1711-1776) 1. Petite histoire du scepticisme ancien, aussi appelé «pyrrhonisme» Il n’est pas aisé de tracer l’histoire du scepticisme car l’attitude sceptique a probablement existé de

de Phlionte. Le scepticisme antique est ainsi résumé par Sextus Empiricus : « Le scepticisme est la faculté de mettre face à face les choses qui apparaissent aussi bien que celles qui sont pensées, de quelque manière que ce soit, capacité par laquelle, du fait de la force égale qu'il y a dans les objets et les raisonnements opposés, nous arriverons d'abord à la suspension de l'assentiment, et après cela à la tranquillité», Sextus Empiricus, Esquisses pyrrhoniennes, I, 8 » Au-delà de cet usage strict

opposants : des détracteurs de Pyrrhon dirent de lui que voyant un arbre sur son chemin, il ne détournerait pas sa route faute de certitude concernant la réelle existence de l'arbre. III- LE SCEPTICISME ANTIQUE III-1- Doctrine générale D'après Sextus, la philosophie sceptique (dans sa période tardive) est une philosophie non dogmatique dont le principe méthodologique est d'opposer à toute raison valable, et sur tout sujet, une raison contraire et tout aussi convaincante. Le but de cette recherche

et de faits tels que je les expose, distinguant leur nature et disant comme ils sont. Mais les autres hommes ne s’aperçoivent pas plus de ce qu’ils font étant éveillés, qu’ils ne se souviennent de ce qu’ils ont fait en dormant. » (Fragment 1, Sextus Empiricus, Contre les mathématiciens, VII, 133)

propriétaire terrien, citoyen de la ville municipale d'Amérie, est retrouvé assassiné, de nuit, dans le quartier de la Subure, l'un des bas-fonds les plus sordides de Rome et l'un des plus célèbres de toute l'Antiquité. Le suspect n'est autre que Sextus Roscius, le propre fils de la victime. L'accusation est portée par le célèbre procureur Erucius dont les brillants succès ne se comptent plus. Ses honoraires sont payés par L. Cornelius Chrysogonus, un Grec affranchi, ancien esclave et bras droit