Sganarelle Et Arlequin

présente un caractère utopique, l’auteur propose ici une réflexion morale sur la hiérarchie sociale de l’époque ainsi que les problèmes politiques rencontrés. Elle nous propose différentes manifestations de cette morale tel que dans la première scène ou Arlequin reproche a Iphicrate le fait que les marquent de son amitié lui tombent toujours sur les épaules se qui témoigne d'une violence, d'un manque de respect envers lui. Cependant le théâtre n'est t-il utilise qu'à proposer morale ? La morale au théâtre

effet, Sganarelle, le valet, doit suivre son maître. On peut remarquer cela en fonction de la présence simultanée des deux personnages dans quasiment toute la pièce. Qui plus est, Sganarelle ce voit obligé de servir Dom Juan, quitte à mettre de côté sa propre fierté. En effet, dans la pièce, Dom Juan se dérobe à de nombreuses reprises pour ne pas paraître ridicule et laisse son valet se charger de l’inconvénient, comme lorsque l’Acte I scène 3, Dom Juan ne laisse pas le choix à Sganarelle qui doit

finalement s’achever gravement avec la mort du héros. Cette gradation qui fait passer la pièce du comique au drame, ce changement de registre au profit du sérieux fait presque oublier la dimension comique de l’œuvre, rappelée au spectateur par le bouffon Sganarelle, lui faisant ainsi comprendre que tout cela n’est qu’une parodie. Le divertissement ne serait donc pas le but premier de Molière avec Dom Juan. La farce est très présente au début de la pièce, pour être finalement mise de côté, pratiquement oubliée

res�: discussion en cours -> rend la sc�ne plus naturelle. Le personnage de Sganarelle fait le portrait de son ma�tre, Dom Juan�: �pouseur de femmes, qui vient de quitter Don Elvire, sa derni�re femme. L.14�: pr�sentation des personnages�: ��cher Gusman�� et ��Don Elvire, ta ma�tresse��. Sganarelle s'implique de l'action de son ma�tre et se met sur le m�me plan que lui�: ��notre d�part��, ��nous�� -> complicit�entre Sganarelle et Dom Juan? Les deux valets d�fendent chacun les int�r�ts de leurs ma�tres�:

pistoles. De même, l'évidence bête: Nérine. Que fait Valère? Hector. Il dort. Nérine. Il faut que je le voie. Hector. Va, mon maître ne voit personne quand il dort. [Le Joueur, I, 2] Arlequin. M'entendez-vous un peu? Euphrosine. Non. Arlequin. C'est que je n'ai encore rien dit. [L'Île des esclaves, sc. 8(5)] Ces échanges, quoique amusants, n'ont rien de proprement théâtral. Un jeu de scène comme la bastonnade, par contre, n'a aucun rapport nécessaire avec

relation à la fois étroite + déséquilibré. → esclave comédie latine (Pseudolus chez Plaute - IIe siècle av. J-C) + zanni de la Commedia dell’arte (Arlequin le balourd, Scapin le vif, Pierrot, Polichinelle, Trivelin) + gracioso espagnol au XVIe siècle. - XVIe siècle à nos jours : - Molière + ses valets (Scapin, Sganarelle) - couples de valets de Marivaux (Arlequin et Lisette). → étroite proximité + total déséquilibre = maître : le pouvoir, la violence, la richesse, les bonnes manières / serviteur : faim

particulière. Nous étudierons dans un premier temps les stratégies des maîtres pour dominer leur valet, puis nous verrons quelesvalets peuvent parfois défier l'autorité de leur maître. I – QUAND LES MAÎTRES DOMINENT Dans Dom Juan (Molière), Sganarelle débat avec son maître Dom Juan au sujet de l'existence deDieu.Sganarelle est convaincu que Dieu existe, thèse qu'il soutient fermement dans sa tirade. Dom Juan lui est rationnaliste et libertin d'esprit. Il ne croit pas en l'existence de Dieu, c'est

d'un dialogue, sans narrateur, où seuls les didascalies interviennent. De ce fait, lorsque l'un des personnages dit quelque chose, le seul moyen de faire progresser l'histoire est d'en faire intervenir un autre. Roméo répond a Juliette, Arlequin à Iphicrate, Sganarelle à Dom Juan, et ils trouvent toujours quelque chose à se dire. Les questions que se posent les personnages sont amènent une réponse. Quelles soient rhétoriques, comme dans l'île des esclaves "Votre esclave ?", ou qu'elles soient simplement

Pierrot , Polichinelle , Colombine , la sorcière , Lélio et Isabelle , le capitaine Matamore , Scaramouche ( le versant mechant d’arlequin ) , Sganarelle , Zannis ( valets du petit peuple ) , Mascarille ( fripon , integrant , maitre en fourberies ) , Pagliaccio ( le douffre douleur ) , interviennent également le Dottore le pédant prétentieux et Arlequin, le valet gouailleur, grossier, paillard, fainéant, enivré. 2) Apparences des personnages -A l’origine rustre et naïf, le personnage d'Arlequin

Maîtres qu’ils rencontrent ». Quand ? « Esclaves de la Grèce révoltés » l.27  Antiquité Grecque, époque des philosophes et de réflexion politique. Temporalité antique & philosophique qui renvoie au XVIIIe siècle : Rapport Maitre-Valet entre Arlequin et Iphicrate Impertinence du valent à son maître (comme plus tard dans Jacques le Fataliste de Diderot) Brouillage temporel et superposition de temporalités volontaires  propre de l’utopie. Qui ? Personnages présentés dans un ordre hiérarchique ;