Sganarelle Symbole

intervenants : le spectre et la statue. Scène 4 : ultime avertissement de Sganarelle. Scène 5 : avertissement de la statue. Scène 6 : statue qui accomplie le châtiment Enjeu : dramatique (on clôt la pièce), psychologique (confirmation du choix de DJ), esthétique (intervention du surnaturel). =>scène très courte, registre tragique, comique. Répliques courtes sauf deux de Sganarelle qui encadre la fin. I) fonction de Sganarelle dans les trois scènes - un outil tragique qui transmet les avertissements

Acte V, scène 5 et 6, Dom Juan de Molière, Le dénouement Scène 5 Dom Juan, un spectre en femme voilée, Sganarelle. Le Spectre, en femme voilée Dom Juan n’a plus qu’un moment à pouvoir profiter de la miséricorde du Ciel ; et s’il ne se repent ici, sa perte est résolue. Sganarelle Entendez-vous, Monsieur ? Dom Juan Qui ose tenir ces paroles ? Je crois connaître cette voix. Sganarelle Ah ! Monsieur, c’est un spectre : je le reconnais au marcher. Dom Juan Spectre, fantôme, ou diable, je

statue sont deux figures à la fois complémentaires et opposées du surnaturel. B) Le spectre: D’abord sous la forme d’une « femme voilée », lançant un ultime avertissement à Dom Juan (scène 5, premières lignes), elle peut représenter Elvire, symbole de toutes les femmes bafouées par le libertin, puisque Dom Juan dit « je crois reconnaître cette voix ».  Puis allégorie de la mort et du temps, avec « sa faux à la main », qui s’envole littéralement. Forme indéterminée, « spectre, fantôme ou diable

En premier temps, l'apparition d'un spectre constitue le premier élément irréel de cette pièce. Il apparaît tout d'abord «en femme voilée» et symbolise alors toutes les femmes trompées par le séducteur et qui réclament vangeance. Le voile est le symbole de la honte, anonymat. Il cherche ainsi à rappeler à Don Juan son pêché principal, la luxure, à travers sa quête perpétuelle du plaisir, et le malheur qu'il a suscité autour de lui pour le faire culpabiliser et l'inciter à regretter. Don juan est

trouver sa part de lumière. On quitte ensuite des femmes symboliques pour retrouver Sganarelle, qui a le dernier mot. Mais il a changé : il a une angoisse : il voulait tout le temps que son maître change et le connaissait mieux que lui même : maintenant, il est fou de chagrin, il voit que son maître n’est plus le même. Il fait oublier le caractère sérieux du dénouement chez Molière (Don Juan mourrait et Sganarelle demandait ses gages); ici aussi, il les demande, c’est une allusion à Molière, qui

sans narrateur, où seuls les didascalies interviennent. De ce fait, lorsque l'un des personnages dit quelque chose, le seul moyen de faire progresser l'histoire est d'en faire intervenir un autre. Roméo répond a Juliette, Arlequin à Iphicrate, Sganarelle à Dom Juan, et ils trouvent toujours quelque chose à se dire. Les questions que se posent les personnages sont amènent une réponse. Quelles soient rhétoriques, comme dans l'île des esclaves "Votre esclave ?", ou qu'elles soient simplement une demande

ses premières comédies. En 1658, il joue « Le dépit amoureux » devant le roi Lois XIV et gagne sa protection. En 1659, Molière écrit « Les précieuses ridicules » qui sera le premier de ses grands succès. Il écrit ensuite diverses comédies comme « Sganarelle ou le cocu imaginaire », « L’école des femmes » et «  La critique de l’école des femmes » qui lui valent un grand succès. « Tartuffe » joué pour la première fois en 1664 à Versailles, pièce dans laquelle il critique l’hypocrisie des faux dévots

suivantes : 1. Expliquez en quoi la situation diffère d'une scène à l'autre. 2. Etudiez les mouvements scéniques dans les deux scènes. 3. Dans la tirade de Sganarelle (texte 1, v. 12-26), analysez le champ lexical du corps et montrez qu'il inscrit la scène dans le registre de la comédie. 4. Comparez les motifs qui animent la femme de Sganarelle et celle de Pompée. 5. En analysant la première réplique d'Aristie (texte 2, v. 1 à 12), expliquez la réaction de Pompée : "Ah, c'en est trop". EXERCICE

monter une troupe de comédiens "L'illustre Théâtre". Molière, à la fois acteur et auteur a apporté nombre de pièces comiques (se référant pour la plupart à la comédie italienne, la Commedia dell'arte) telles que : Les Précieuses ridicules (1659), Sganarelle ou le cocu imaginaire (1660), L'École des femmes (1662), ou encore les Fourberies de Scapin (1671). Molière meurt sur scène, en 1673, lors d'une dernière représentation du Malade imaginaire. * Date de parution :

Nicomède ) t Le Docteur amoureux devant le roi. Celui-ci bâille devant la tragédie, mais rit de la petite farce. La pièce Les Précieuses ridicules (1659), que Molière publie à la hâte parce qu’on tente de la lui voler, lui apporte la célébrité. Sganarelle ou le Cocu imaginaire est une petite comédie en un acte qu’il jouera 123 fois !