Silence De La Mer Personnages

nouera ses premières relations parisiennes : Catulle Mendès, François Coppée, Maurice Barrès ... Délaissant le barreau en 1881, il se consacre à la littérature et collabore à La Flandre libérale et au premier numéro de La Jeune Belgique. Il publie La Mer élégante. En 1886, La Jeunesse blanche lui vaut la célébrité non seulement en Belgique mais aussi en France. Impétueux animateur de la revue La Jeune Belgique, dont il est l'écrivain le plus doué avec son ami d'enfance Émile Verhaeren, il parvient

prises de conscience induites par ces expériences douloureuses l'amènent à attacher son nom à une doctrine personnelle : la philosophie de l'absurde, qu'il définit dans Le Mythe de Sisyphe en 1942. Dans ce passage, extrait de L'Etranger (1942), le personnage-narrateur Meursault est retourné seul sur la plage après une altercation opposant son ami Raymond et deux Arabes. L'un d'eux est le frère de l'ancienne femme de Raymond. Le narrateur a sur lui le révolver de son ami : il l'avait forcé à le lui remettre

ce n'est rien, que tu es venu simplement parce que tu étais désespéré, comme chaque jour de ta vie tu l'es et aussi pendant certains étés à certaines heures des jours et des nuits quand le soleil quitte le ciel par exemple et qu'il pénètre dans la mer chaque soir pour toujours, toi tu ne peux pas t'empêcher de vouloir mourir. Je le sais, ça. » (p65-66) Elle s'insère même dans l'esprit des autres, dans ce cas précis, celui de son amant. C'est une écriture imaginaire qui repose sur l'observation, la

cantabile (1958) marque un tournant dans l’œuvre de MD, elle le dit elle-même : « (…) Ça été une rupture en profondeur ». (Les parleuses, 1974). Et en effet, à partir de ce roman l’écriture devient dépouillée, austère, sobre. Dans une localité en bord de mer, Anne Desbaresdes la jeune épouse un peu désoeuvrée d’un grand bourgeois, traverse toute la ville chaque semaine pour faire prendre à son enfant sa leçon de piano…     L’extrait   que   nous   devons   expliquer     se   situe

1. La difficulté de communication entre les personnages Dans En attendant Godot «ESTRAGON (tout en mâchant). – Je t’ai posé une question. / VLADIMIR. – Ah. / ESTRAGON. – Est-ce que tu m’as répondu? / VLADIMIR. – Elle est bonne, ta carotte? / ESTRAGON. – Elle est sucrée. / VLADIMIR. – Tant mieux, tant mieux. (Un temps.) Qu’est-ce que tu voulais savoir? / ESTRAGON. – Je ne me rappelle plus. (Il mâche.) C’est ça qui m’embête. (Il regarde la carotte avec appréciation, la fait tourner en l’air du bout

cultures, il allait dire : «J'ai aimé et détesté cette ville plus que tout» - «Quand on vit dans une ville comme celle-là, le seul moyen d’échapper à l’univers urbain, c’est d’aller à la plage. Donc, d’écrire sur la plage, de parler de la plage et de la mer, puisqu’il y a ça à Nice.» - «Nice dans les années cinquante était d’une grande injustice sociale. Cela me faisait mal. Sous le soleil, la pauvreté. J’y ai vu mourir de faim des personnes âgées, de vieux Russes en exil, à une époque où il n’y avait

un triste « adieu ». Impressions personnelles « Le silence de la mer » de Vercors, est une histoire très touchante et émouvante. Très agréable à lire, le livre traite des relations entre l'Allemagne et la France par l'intermédiaire d'un officier allemand et une famille française. J'ai beaucoup aimé ce roman pour son style limpide et très riche d'images poétiques, ensuite j'ai aussi très apprécié l'étude psychologique des personnages qui émerge de leurs mouvements, comme la main de la nièce

pour se protéger des éclaboussures de son propos. S’il m’était permis d’en faire autant et au rebours de ce à quoi nous sommes accoutumés, j’aurais dit : «Ceci n’est pas un conte. Ceci n’est pas un divertissement.» «Toute ressemblance avec des personnages et situations ayant existé n’est ni le fruit du hasard, ni une malencontreuse coïncidence, mais une tragique réalité.» Mesdames Messieurs, Pourtant tout aurait pu commencer comme dans un conte : Il était une fois, un beau navire qui desservait

de lʼaction, plainte. - Préface : Michel Jeanneret «Dʼentrée de jeu, le sort en est jeté, le châtiment divin est annoncé dʼemblée» questionne «Une pièce où il ne se passe rien ?» Quatre premiers actes : un exposé de faits et de joutes entre les personnages : déplorer le sort de Sédécie et du peuple juif / tenter dʼamadouer Nabuchodonosor / rappel parole prophète acte I - dʼoù dénouement acte V : en deux temps : prophète/Roynes/Amital puis Prophète/Sédécie Le dénouement dénoue lʼaction, souvent malheureux

d'ailleurs, Mondo le petit garçon qui passe, Lullaby la voyageuse, Jon, Juba le sage, Daniel Sindbad qui n'a jamais vu la mer, Alia, Petite Croix, et tant d'autres, nous sont délégués comme autant d'enfants-fées. Ils nous guident. Ils nous forcent à traverser les tristes opacités d'un univers où l'espoir se meurt. Ils nous fascinent par leur volonté tranquille, souveraine, accordée au silence des éléments retrouvés. Ils nous restituent la cadence limpide du souffle, clé de notre âme. Sujet : un enfant