Simone De Beauvoir Les Belles Images

le service, qui pourtant vous accompagne, aura déjà été suspendu jusqu’au lendemain… D’ailleurs, pourquoi une personne âgée dépendante prétendrait-elle aller au cinéma, au théâtre ou à l’opéra puisqu’elle est dépen- dante ? Et la voici, de fait, bel et bien spoliée de son autonomie. On imagine évidemment que la situation De ́pendance, quand tu nous tiens.indd 22De ́pendance, quand tu nous tiens.indd 22 24/01/14 9:02:0024/01/14 9:02:00 © É rè s | T él éc ha rg é le 1 5/ 12 /2 02 2

.................................................. VII L’idée qui tue Troisième partie La communication de l’idée : formule, symboles, histoire, preuves, médias Du « et si ? » décapsuleur au choc de la formule ..... La puissance des images, la force du symbole ........ Les idées ne se font pas sans histoire ...................... L’idée à l’épreuve de la preuve ................................ La machine à diffuser les idées ................................ Quatrième partie 81 91 99

sa perte de compétitivité. Les essayistes dissertent sur son déclin. Les diplomates et les soldats se plaignent en silence de son déclassement stratégique. Les psychologues s’alarment de son pessimisme. Les sondeurs mesurent son désespoir. Les belles âmes dénoncent son repli sur soi. Les jeunes diplômés s’exilent. Les étrangers les plus francophiles s’inquiètent de la dégradation de son école, de sa culture, de sa langue, de ses paysages, de sa cuisine même. La France fait peur ; la France

carrière politique s’est terminée par son opposition au nazisme. Il se consacre à sa poésie et à l’étude : il est non seulement poète mais aussi philosophe et historien, géologue et ethnologue. En 1960, il reçoit le prix Nobel de littérature. Oeuvres Images à Crusoë (1904) Eloges (1911) Anabase (1924) Exil (1942) Vents (1946) Amers (1957) Chroniques (1960) Son style Perse utilise le verset, comme l’avait fait Claudel, soit d’une manière symétrique où il l’étend à la strophe, soit d’une manière

d’Anouilh, une recherche de la pureté à travers les compromissions imposées par la vie, était déjà présent : « Je suis ta fille, déclare Thérèse. Je suis la fille du petit monsieur aux ongles noirs et aux pellicules ; du petit monsieur qui fait de belles phrases, mais qui a essayé de me vendre un peu partout, depuis que je suis en âge de plaire. » Florent peut se définir comme l'antithèse personnifié du monde où naquit Thérèse : richesse au lieu de pauvreté, génie de la musique comme virtuose et

laisser à d’autres pourrait être posée à l’avenir avec plus d’acuité à mesure que les cohortes nombreuses des bénéficiaires de cette époque favorable des " Trente glorieuses " (1945-1975) rejoignent les rangs des retraités, à mesure aussi que les belles années d’antan s’éloignent au-delà de l’horizon vécu de la majorité (la moitié de la population française est née après 1965 et n’a donc au mieux que des souvenirs très imprécis de cette période optimiste de croissance). Dès lors, l’exigence croissante

que tout au long de mon voyage en France. Je remercie également ma fille Raphaëlle qui, par sa joie, son amour, son adaptabilité, son ouverture et sa souplesse, m'a permis d'étudier à l'étranger en sa compagnie dans des conditions qui offraient de belles découvertes et également de nombreux défis. Je remercie aussi particulièrement Gabriel pour son soutien, sa grande disponibilité, sa collaboration et sa gentillesse qui m'ont grandement aidée en cette fin de rédaction de mémoire et David qui, à sa

d’Anouilh, une recherche de la pureté à travers les compromissions imposées par la vie, était déjà présent : « Je suis ta fille, déclare Thérèse. Je suis la fille du petit monsieur aux ongles noirs et aux pellicules ; du petit monsieur qui fait de belles phrases, mais qui a essayé de me vendre un peu partout, depuis que je suis en âge de plaire. » Florent peut se définir comme l'antithèse personnifié du monde où naquit Thérèse : richesse au lieu de pauvreté, génie de la musique comme virtuose et

et la beauté? Avant toute chose, nous devons clarifier cette notion même de beauté. Pour y voir plus clair, le plus simple est de partir de ce fait que, pour chacun de nous, il existe un certain nombre de choses que nous qualifions spontanément de belles : un visage, un paysage, une chanson, etc.         Faisons l'exercice ensemble. Songez à un paysage que vous avez déjà admiré : une rivière sinueuse, une montagne enneigée, un pré verdoyant ou toute autre image qui vous vient en tête. Et maintenant

chauve Sarraute, Pour un oui, pour un non Roman : Madame de La Fayette, La Princesse de Clèves Laclos, Les liaisons dangereuses Balzac, Le Père Goriot Stendhal, Le Rouge et le Noir Hugo, Les Misérables Flaubert, Madame Bovary Maupassant, Bel-Ami Zola, L’Assommoir Camus, L’Etranger Céline, Voyage au bout de la nuit Proust, « un amour de Swann » extrait de Du côté de chez Swann Robbe-Grillet, Djinns Argumentation : Montaigne, Sans commencement et sans fin (extraits des Essais) La