Situation Initiale Du Pere Goriot

| |Eugénie Grandet, 1833 | |Le Père Goriot, 1835 | |Le Colonel Chabert, 1835

En effet la littérature réaliste fait preuve d’une grande exactitude historique et sociale. C’est-à-dire que le Réalisme puise ses thèmes dans l’observation du monde contemporain, social et historique en s’intéressant aux choses, aux gens et aux situations qui n’étaient jusque là considérés comme artistiques voire ignorés. De ce fait les écrivains réalistes s’intéressent beaucoup plus aux questions politiques, économiques et sociales de leur époque, en mettant en lumière l’influence du milieu sur

également jouer avec la chronologie, par exemple en racontant la fin de l’histoire. On peut le définir comme un processus de transformation qui conduit par étapes d’une situation initiale à une situation finale. (Situation initiale, élément déclencheur, action dénouement, situation finale qui devient une nouvelle situation initiale et ainsi de suite) b) l’espace : Les lieux dans lesquels se déroule l’histoire ont pour fonction - d’ancrer le roman dans la réalité ou, à l’inverse, construire un univers

professionnelles) et au mécanisme des passions qui feront le ressort du drame romanesque. Ex : La passion individuelle conduit le personnage au conflit, souvent fatal avec cette société. Balzac a l’idée d’une technique, mise en œuvre dès 1834 dans le Père Goriot : le retour des personnages. Ainsi, on peut suivre l’évolution des personnages sur plusieurs romans (par exemple Vautrin ou Rastignac) avec leurs moments de lumières et leurs zones d’ombres. Les personnages des Rougon-Macquart   Les Rougon-Macquart

présentent un chevalier courtois qui doit agir dans des situations contraires à la courtoisie. Par la suite, on ne parle plus de Perceval que brièvement avant la fin de la partie achevée par Chrétien de Troyes : Après cinq années de vaines recherches, il rencontre un ermite, son oncle, qui l'instruit dans les voies de l'esprit et lui révèle que le Graal est un calice (objet sacré contenant une hostie). Apportée chaque jour en procession solennelle au père du roi, cette hostie lui permet depuis quinze ans

parnasse et le surréalisme3. Caractéristiques du Réalisme Le Réalisme puise ses thèmes dans l'observation du monde contemporain, social et historique : il s'intéresse aux choses, aux gens et aux situations qui n'étaient pas jusque là considérés comme artistiques. Ainsi, dès 1835, Balzac, dans Le Père Goriot, décrit un intérieur où tout est sale, nauséabond, délabré, écœurant. La création picturale et littéraire se tourne aussi vers ceux qui vivent dans ces cadres médiocres : ouvriers, artisans, prostituées

fantastique) La narration = séries de techniques narratives (point de vue, énonciation, etc.) + des choix d’écriture (temps, registre, figures de style, etc.) 4. Caractériser l’intrigue Dans le roman traditionnel, l’intrigue est progressive : situation initiale, obstacle, péripéties, dénouement. Dans le nouveau roman, l’intrigue est déstructurée. Le narrateur et le personnage 1. Qui parle ? a. Récit à la première personne Le narrateur est le personnage de l’histoire. Le lecteur est amené à vivre

cette biographie, nous allons mettre en valeur les liens entre la vie de l’écrivain et ce roman, ainsi que la place du Colonel Chabert dans son œuvre. Une enfance triste et une jeunesse ennuyeuse Honoré de Balzac est né le 20 mai 1799, à Tours. Son père était beaucoup plus âgé que sa mère, qui n’avait que vingt ans et qui s’en est peu occupé. Il passe ses premières années à SaintCyr-sur-Loire, chez une nourrice. À l’âge de huit ans, il est pensionnaire à Vendôme. Il vit très mal cette période ayant

L’importance de l’argent subsistera dans la version finale de l’œuvre : voir la « chaîne d’or », présentée comme « le plus fort des liens » (p. 98) ; et la réplique de la comtesse : « Mais c’est beaucoup trop cher » (p. 108) – alors que, dans la version initiale, elle répondait plutôt sur le ton de la dérision (« “Les revenants coûtent cher !” dit en riant la comtesse »). – Autre évolutions notable : le texte, qui s’apparentait initialement à une nouvelle centrée autour de l’anecdote de la transaction, prend

deux solutions : la tuer ou bien Lise... ou encore... oui, il y a une troisième solution: se tuer, proféra-t-il soudain à mi-voix, et un frisson glacé parcourut son corps. »4 Point de suicide dans La sonate: une fois le crime commis, alors que la situation est des plus propices (menace de scandale, éclatement de la famille, explosion d'une vie entièrement fantasmée), le héros raconte: « Cependant, je me levai et pris de nouveau mon revolver. (...) En ce moment, je ne pouvais non seulement me tuer mais