Sociologie du droit

« La sociologie du droit » Dorval Brunelle et Danielle Laberge Cahiers de recherche sociologique , n° 13, 1989, p. 5-9. Pour citer ce document, utiliser l'information suivante : URI: http://id.erudit.org/iderudit/1002072ar DOI: 10.7202/1002072ar Note : les règles d'écriture des références bibliographiques peuvent varier selon les différents domaines du savoir. Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie

Introduction Le Droit dans les Sociétés Humaines Avant Propos : Les multiples visages du droit Avant toute chose il me faut commencer par m’excuser, et je crois aussi, par vous rassurer. M’excuser de ce que le cours que je vais m’efforcer, autant qu’il est dans mes moyens, de vous professer soit à ce point inachevé. Il n’aura donc pas la clarté d’exposition et de développement que les étudiants sont en « droit » d’en attendre, notez cette première occurrence d’un terme que nous ne cesserons

I/ POSITIVISME En France, l’attitude positiviste est la 1ère et souvent la dernière de la grande majorité des juristes. C’est le climat philosophique du XIXème qui a mis en avant la pensée positive. Cette pensée allait exercée sur le droit une influence décisive et durable. C’est Auguste Comte et ses disciples qui vont imposer la pensée positive à partir de 1832. Il dit «  en étudiant le devant de l’intelligence, depuis son essor le plus simple à nos jours, j’ai découvert une grande

Sociologie et droits de l'homme 1. Une société sans droits de l'homme 2-. Le projet de la sociologie 3-. Sociologie et droits de l'homme Jean-Marie Domenach : "La société n'est pas faite par Dieu, ni par la nécessité ou le hasard, elle est faite par les hommes. D'où, deux conséquences : premièrement, les hommes sont capables de la comprendre et de la changer (ainsi sont donfés simultanément la sociologie et le socialisme) ; deuxièmement, les institutions sont des fabrications et n'inspirent

revue Cahiers internationaux de sociologie, vol. 110, janvier-juin 2001, pp. 97-119. Paris: Les Presses universitaires de France. : http://www.uqac.ca/jmt-sociologue/ 2-Jacques Le Goff, Georges Gurvitch. Le pluralisme créateur, Michalon, coll. « Le bien commun », 2012, 125 p. 3-: Revues.org 4-Georges Gurvitch, « « Les cadres sociaux de la connaissance sociologique » », Sociologie [En ligne], Découvertes / Redécouvertes, Georges Gurvitch et l'à-venir de la sociologie, mis en ligne le 03 février

La sociologie du crime en France depuis 1945 Laurent MUCCHIELLI et Jean-Christophe MARCEL (Texte publié dans Mucchielli L., Robert Ph., dir. Crime et sécurité : l’état des savoirs, Paris, La Découverte, 2002, p. 53-63) Présenter en si peu d’espace le développement des recherches en sociologie du crime depuis un demi-siècle peut paraître une gageure. Elle a cependant semblé nécessaire en ouverture d’un bilan des savoirs. Ce n’est pas l’exhaustivité des recherches et des publications

définit la sociologie comme étant la science qui veut comprendre en la précisant la conduite des acteurs sociaux, c'est une sociologie compréhensive. Pour le droit, la sociologie compréhensive veut savoir comment une norme est comprise par les sujets de droit et les effets qu'elle a sur leurs conduites sociales. Mais le sociologue du droit veut également savoir comment les acteurs professionnels du droit (juges, avocats, notaires) interprétent la norme et quel sens ils donnent au droit. Donc la

sciences criminelles se limitaient au droit pénal, lequel se divise en plusieurs branches, constituant autant de sciences criminelles normatives ou juridiques, il est la branche du droit qui envisage les actes punissables, les sanctions frappant leurs amateurs, ainsi que les diverses règles qui président au prononcé de ces sanction. C’est depuis le 19 ieme siècle, pour la criminologie interprétative qu’on s’est mit a étudié non plus la norme, ce qui été le sujet du droit pénal, mais le fait, ce qui est

1876 et 1885 Définitions de la criminologie Définitions large de la criminologie Ecole italienne Ferri-Lombroso-Garofalo -c’est la sociologie criminelle qui est le confluant de toutes les sciences criminelles dont le droit pénal n’est que l’aspect juridique Encyclopédique l’école encyclopédique autrichienne, dont fait partie SEELIG séparation de la crimino et du droit pénal ; en revanche, sous le terme de crimino, ses représentants intègrent la criminalistique, l’étiologie criminelle (étude des causes

1. LES ETUDES DE DROIT Les études de Droit peuvent se répartir en trois grandes catégories de disciplines : *1re catégorie : les disciplines qui sont étrangères ou extérieures au droit, comme l’économie politique et la science politique. *2e catégorie : les disciplines auxiliaires du droit, comme l’histoire du droit, le droit comparé et la sociologie juridique. *3e catégorie : les disciplines juridiques proprement dites qui se répartissent elles-mêmes en deux grandes