Socrate Et Criton

grecque La philosophie grecque a connu trois grandes périodes : la période présocratique, précédant Socrate (certains d'entre ces Présocratiques furent des contemporains de ce dernier), qui comprend tous les penseurs et leurs conceptions du monde. Ils sont considérés comme les fondateurs de la tradition philosophique occidentale ; la période grecque classique (Ve siècle av. J.-C.), qui commence avec Socrate à Athènes et se poursuit avec Platon, Diogène et Aristote. Ce même siècle est également celui

premier Phédon | Argument philosophique | Notes ◄   Criton | Index | Théétète   ► | [ 183 ] ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ PHÉDON. OU DE L’ÂME. ———───——— Premiers interlocuteurs : ÉCHÉCRATE, PHÉDON. Seconds interlocuteurs : SOCRATE, APOLLODORE, CÉBÈS, SIMMIAS, CRITON, PHÉDON ; XANTIPPE, FEMME DE SOCRATE ; LE SERVITEUR DES ONZE. ~~~~~~~~~~~ [57a] ÉCHÉCRATE[1]. PHÉDON, étais-tu toi-même auprès de Socrate, le jour qu’il but la ciguë dans la prison, ou en

loi, quelle qu’elle soit? Selon Criton et les sophistes, non on ne doit pas obéissance aux lois, car l’homme peut parfois commettre des injustices et les lois misent en place ne sont pas toujours justes. De plus, subir l’injustice sans rien faire ne peut pas être accepté par l’homme. Selon Socrate oui, car les lois permettent de garantir le bien commun et de refuser de leur obéir serait un acte criminel envers la cité et contre soi-même. Premièrement, selon Socrate, il faut respecter les lois peu

rencontre son maître et inspirateur Socrate, qu'il ne cessera de fréquenter jusqu'à la mort de ce dernier (339 av. J.-C.). L'œuvre de Platon se construit donc sur un sol dramatique qui commence avec l'expérience d'un désordre politique et moral, qu'atteste le spectacle scandaleux d'une cité qui accuse et met à mort le plus juste de ses citoyens : Socrate. Platon ne cessera de méditer cette injustice mise en scène dans l'Apologie de Socrate, le Phédon et le Criton. Aux échecs répétés de ses efforts

1. Dans le commentaire «  Les motifs de Socrate et sens de sa décision », le commentateur explique qu’il y a contradiction dans se que Socrate affirme, car d’un coté il affirme qu’il faut toujours suivre la loi, mais de l’autre, il n’a pas fait du respect des lois une valeur prioritaire dans sa vie. 2. Dans le commentaire « Socrate et sens de l’obéissance », le commentateur essaie de comprendre si l’obéissance est libre, mais ceci est une idée odieuse, car nul na a conduire quelqu'un d’autre

Biographie de Socrate : Socrate est le fils d'un tailleur de pierre et d'une sage-femme, né à Athènes au siècle de Périclès. On sait peu de chose de sa jeunesse. Il a un enfant de sa femme Xanthippe et peut-être deux autres d'un second mariage. En bon citoyen Socrate participe aux combats de la guerre du Péloponnèse contre Sparte, notamment à la bataille de Potidée, vers -430 et sauve la vie de Xénophon à Délion (-424). Sa physionomie est présentée comme celle d'un satyre. Sa laideur, perçue comme

Socrate (470-399) En résumé Socrate n’a rien écrit ; il discute avec les gens (ironie et maïeutique) et leur montre qu’ils ne savent rien ; lui-même prétend ne rien savoir : « tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien » En distinguant ainsi savoir et opinion, Socrate est le fondateur de la rationalité et de la philosophie (Descartes introduira une révolution comparable, lui aussi par l’application d’un doute méthodique, au XVIIe siècle) Cette reconnaissance de notre ignorance

Apologie de Socrate Platon A/ Compréhension générale de l’œuvre 1/ Socrate : Considéré comme le Père de la philosophie, et l’homme le plus sage de son époque (l’oracle la pythie) il n’a rien écrit sa philosophie est alors transmise par Platon ou Xénophon, dans des témoignages indirects. « Tout ce que je sais c’est que je ne sais rien. » Platon : influencé par Socrate, philosophe dont les œuvres sont pour la plupart des dialogues. (Grandes idées : Dialectique

LA SOCIETE : Platon, CRITON : l’autorité des lois est fondée sur une convention tacite L’autorité des lois découle d’un libre engagement du citoyen : Exemple de Socrate condamné à mort. Criton lui propose de s’enfuir mais Socrate ne veut pas. Si les lois sont la vérité, le fait de s’enfuir serait leur désobéir et donc commettre une injustice. Lois : engendrent, élèvent, éduquent les citoyens dans une cité précise. Les lois ne sont pas un obstacle à la liberté, un homme peut les déjouer, mais dans

de ce que la punition ajoute le mal au mal. Or, si l’on en croit le Socrate du Criton (49 D) "Il ne faut faire du mal à aucun homme, quoi qu’il nous ait fait". Pourquoi rendre le mal pour le mal ? Il paraît évident que le criminel doit être châtié; évident, c’est-à-dire que personne ne trouve rien à redire sur le principe, même si l’on ne s’accorde pas sur la manière. Cette évidence renvoie à l’avertissement de Socrate à Criton: "prends garde qu’en m’accordant cela [qu’il ne faut jamais rendre le