Socratique

dialogue avec Socrate qui interroge l’auteur en avouant son ignorance. La démarche socratique désarçonne l’interlocuteur et permet d’avancer dans la réflexion en définissant chaque idée du récit par la méthode de la maïeutique. La maïeutique désigne l’art d’accoucher les esprits, méthode par laquelle Socrate amenait ses interlocuteurs à découvrir les connaissances qu’ils portaient en eux-mêmes. De l’appel socratique du « Connais-toi toi-même », l’auteur nous invite à partager le cheminement de sa

Xénophon, d’une élaboration de la conception socratique de Platon de la connaissance de soi, de la conception socratique de Xénophon de la connaissance de soi, d’une comparaison entre celles-ci dans laquelle sera extraite les similitudes et les divergences. PRÉSENTATION DU SUJET : PLATON ET XÉNOPHON En débutant, lorsqu’il est temps de comparer les écrits des élèves de Socrate, le choix s’avère relativement facile. Parmi les nombreux dialogues socratiques écrits seuls ceux de Platon et Xénophon

insoutenable par la pensée. Par conséquent, nous pouvons déclarer que Socrate admet, au moins implicitement, le principe de non-contradiction. Pour s’en convaincre, il est nécessaire de se pencher sur les premiers dialogues de Platon[9], qui sont dits socratique car ils aboutissent à une aporie. Socrate, qui déclare ne rien savoir, se limite à poser des questions sur l’essence des vertus particulières, et attend des ses interlocuteurs qu’ils lui répondent. Or, il n’y a rien de plus dialectique, de plus

ailleurs développé cet aspect de façon considérable. Je ne voyais pas directement de lien. C'est mon ami professeur Livio Rosseti, ayant beaucoup écrit sur le dialogue Socratique, qui va me montrer ce lien entre cette expérience, qu'on peut dire chamanique mais qui peut être bien plus universelle, et le dialogue. Le dialogue socratique n'est pas seulement aporétique, et il faudrait prendre ça au sérieux, ce que ne font pas un certain nombre de commentateurs, mais c'est un dialogue qui aboutit essentiellement

Socrate utilise l'ironie socratique, il cherche à débusquer les pseudos-savoirs et cherche à ce que ses interlocuteurs prennent conscience qu'ils ont des préjugés. Un préjugé est une idée que l'on affirme comme vraie sans l'avoir penser par soi-même et vérifié. Socrate se propose d'aider son interlocuteur à trouver par lui-même une connaissance plus proche de la vérité , c'est le maieutisme. Le maieutisme est l'art d'accoucher les esprits. L'ironie socratique et le maieutisme forment

ignorance. Il adopte une attitude faussement naïve : il interroge ses interlocuteurs en faisant mine de vouloir s’instruire auprès d’eux. C’est ce qu’on appelle la maïeutique socratique : l’art de faire accoucher les esprits de la vérité, tout comme sa mère faisait accouchait les femmes. On parle aussi de l’ironie socratique : l’art d’interroger (du grec iron, celui qui interroge), tout en surprenant l’interlocuteur en étant là où il ne s’attend pas à nous trouver. Certes, bien souvent la maïeutique

n’est peut-être pas dans le sens où, comme le suggère une première lecture, le relativisme de Protagoras est considéré comme la vérité. Il nous semble qu’il faut plutôt lire la dernière phrase dans le sens d’une substitution de l’idée de vérité (socratique) à l’idée (protagoréenne) d’homme-mesure7. Quintessence de la sophistique : Socrate universalise l’idée de vérité-pour-l’homme (là où Protagoras avait laissé subsister l’ambiguïté entre le sens général et le sens particulier de anthrôpos). Socrate

consiste en 5 étapes : le doute, la maïeutique, l’examen socratique, la définition et finalement l’aporie. Le doute est la première étape elle consiste à remettre en question nos opinions, car nos opinions ne représentent pas la vérité puisque nos opinions sont changeantes. Par la suite, l’étape de maïeutique qui nous fait chercher un fondement rationnel à nos opinions pour ainsi les faire devenir des connaissances vraies. L’examen socratique est une discussion rigoureuse entre un interlocuteur et

croire que " tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes". L’ironie est une figure de style où l'on se moque en ne donnant pas aux mots leur valeur réelle ou complète, ou en faisant entendre le contraire de ce que l'on dit. Socratique : L''ironie socratique est une forme d’ironie où l’on feint l’ignorance, afin de faire ressortir les lacunes dans le savoir de son interlocuteur. Dramatique : L’iironie dramatique est caractérisée par la position d’un personnage qui ignore un événement important

Platon cherche plus à dresser le portrait du philosophe idéal qu’à poser des thèses philosophiques. Platon, à travers l’Apologie, montre que Socrate incarne la philosophie. On peut également y associer trois grands thèmes de la pensée socratique: l’ironie socratique, la maïeutique, et les préoccupations éthiques. Cette présentation du philosophe-type nourrira l’ensemble de l’histoire de la philosophie. L’image du Sage sera celle d’une victime, méprisée et incomprise de ses contemporains, condamné