Soekarno

conscience du poids démographique important du Tiers monde (déf de l’expression d’A Sauvy)  mais abs de reconnaissance politique. - Conférence à l’ initiative de chefs charismatiques du TM qui ont mené leur pays à l’indépendance (Nehru, Soekarno). Ce que recherchent les 29 Etats présents à Bandung, c’est la possibilité d’affirmer une vraie indépendance face aux métropoles + dénonciation de la colonisation sous toutes ses formes + solidarité entre eux et aide aux pays qui ne sont pas encore

puissances coloniales (R.U, France) se voient rétrogradées au niveau des puissances moyennes. Au sortir de la guerre, ces derniers sont confrontés au réveil des nationalités dans les empires coloniaux (Hô Chi Minh proclame l’indépendance du Vietnam, Soekarno en Indonésie). Les pays vaincus (Allemagne, Italie) n’ont plus de souveraineté (ni Etat, ni armée) et ont perdu leurs possessions coloniales (îles Marshall pour l’Allemagne, l’Ethiopie pour l’Italie). C L’apparition des deux grands Les

paix. En 1945, principe de décolo en Inde acquis, ne manque plus qu’à en définir les modalités. - En Indonésie : essor d’une élite locale cultivée ; pays divisé en 3 partis (d’inspiration islamique, coco et parti national indonésien fondé par Soekarno). Indépendance au moment de la reddition du Japon en aout 45. - En Indochine : également divisé entre les 3 composantes traditionaliste, moderniste et marxiste. Parti de Ho Chi Minh, coco, s’étend, proclame indépendance le 2 sept 45, s’ensuit

leader le nationaliste Soekarno - En 1945 ce dernier programme l’indépendance de la république indonésienne - Les pays bas refuse de perdre leurs colonies car ils en on besoin pour leur reconstruction - Ils tentent donc de lutter par des interventions armées (en 47 et en 48) - Mais ils sont condamnés par la pression internationale et surtout par l’ONU - Les pays bas quittent l’Indonésie - En 1949, ils signent des accords qui reconnaissent les états unies d’Indonésie (Soekarno s’empare du pouvoir)

* Ces pays ne trouvent pas leur voie propre: ils copient soit le modèle occidental soit le communisme.   4.2: Le refus de s'aligner: * En avril 1955: La conférence de Bandung à l'initiative de Tito, Nehru et Soekarno. Il rassemble les 29 états afro-asiatiques. Les pays africains réclament l'indépendance et l'émancipation de tous les peuples. Le président égyptien Nasser parle d'Internationale des pauvres. Senghor rend la dignité aux gens de couleur. Cette

nationalistes sont initiés par les élites indigènes éduquées à l’occidentale : le parti du Congrès en Indes est fondé par Nehru et Gandhi, des partis communistes sont crées en Indochine par Hô Chi Minh en 1927, et en Indonésie en 1920 par l’ingénieur Soekarno, la parti Néo-Destour est fondé en 1934 par le leader nationaliste tunisien Habib Bourguiba. De nombreux autres leaders nationalistes (Nasser en Egypte, Senghor au Sénégal, le sultan Mohammed V au Maroc etc.) dénoncent aussi la tutelle politique

d’indépendance commence en 1946, avec à sa tête Ho Chi Ming, un communiste. Les français vont ressortir humilié de cette guerre. Aussi en Indonésie, les phases de décolonisation vont se succéder entre conflit armé et négociations. Le 17 août 1945, Soekarno proclame l'indépendance de l'Indonésie et les forces de la PETA (Armée des défenseurs volontaires de la patrie) conquièrent l'archipel, divisé en huit provinces, chacune doté d'un gouverneur dépendant du président de la fédération (Hatta). En effet

Cette indépendance a donc eu lieu à la suite d’une guerre civile. B L’indépendance de l’Indonésie après une guerre coloniale D’autres indépendances ont été déclarées à la suite d’une guerre coloniale, par exemple l’Indonésie. En 1947, Soekarno, nationaliste, déclare l’indépendance de l’Indonésie. L’Indonésie, occupée par les Japonais de 1941 à 1945, était alors une colonie des Pays-Bas, qui interviennent en 1947, c’est alors que débute une guerre coloniale. En 1949, les Etats-Unis menacent

être évité. En Asie : en avril 1955, une conférence de 29 pays africains et asiatiques se réunit à Bandung en Indonésie afin de proclamer la solidarité entre les nouvelles nations nées de l’héritage colonial. Sous l’impulsion de leaders comme Soekarno, Nasser, Tito et Nehru se développe un courant de rassemblement des états qui refusent l’inféodation aux blocs américain ou soviétique. Cette nouvelle voie est celle du non-alignement. Confronté aux problèmes économiques ou sociaux et à l’affrontement

d’indépendance. Ensemble, ils condamnent le colonialisme, donc l’hégémonie européenne, et ils refusent aussi de se soumettre aux deux puissances dominantes (URSS et États-Unis). Les dirigeants de ces nouveaux États indépendants (comme Nehru l’Indien et Soekarno l’Indonésien), associés à des représentants des mouvements anticolonialistes, parlent ainsi d’une même voix en soulignant leur volonté d’agir ensemble. L’affirmation politique du tiers-monde est aussi liée à des prises de position internationale