Soleils Couchants Hugo

sentiment de fuite tient donc au constat d'un changement incessant dont les êtres et les choses sont les victimes non consentantes. Pourtant, le temps s'écoule toujours à la même vitesse et est d'ailleurs objectivement mesurable par le mouvement du soleil ou par les horloges. Le temps présente donc une ambiguïté fondamentale. D'une part, il y a des traces objectives de sa fuite puisque l'enfant que j'étais hier est aujourd'hui un vieillard. Mais d'un autre côté, la métaphore de la fuite renvoie à notre

début du siècle, on dit même qu’il appartient au dernier Romantisme. Victor Hugo, le poète-phare du Romantisme des années 1820/1840, exilé en Angleterre à cause du coup d’état de Louis-Napoléon Bonaparte, au moment où paraît le recueil de Baudelaire, Victor Hugo donc avait montré que les héros monstrueux étaient des ressources littéraires fabuleuses (pensez à Casimodo, le sonneur de Notre Dame dans le roman de Victor Hugo). "le beau est toujours bizarre", dit Baudelaire, dans un de ses essais.

nature, ainsi que le désir de renouvellement des formes littéraires. Victor Hugo fut le chef de file du mouvement romantique en France. Son drame Hernani en 1830 déclencha l’affrontement entre les romantiques et les classiques à propos des règles théâtrales. Ses premiers recueils poétiques comme les orientales et ses romans comme Notre-Dame de Paris témoignent du désir de renouvellement des thèmes d’inspiration. Victor Hugo fut aussi un home qui s’engagea pour ses idées, par exemple contre la peine

dominé par le thème de l'angoisse de la mort : « Moi qui dois mourir d’une mort douce et chaste, Dont le cygne et l’aigle encor seront jaloux,Dans l’honneur vainqueur malgré ce vous néfaste, Dans la gloire aussi des Illustres Époux ! c) :Soleil couchant de v hugo est un exemple parfait de la fuite du temps. Ce thème dominant est à l'origine de sentiments variés comme la mélancolie, l'amertume, la nostalgie, d'autant plus que l'auteur met l'accent sur les conséquences positives de la fuite du temps

plus l’hommes n’est rien face à l’immensité du monde. Celui-ci devant la mort ou le temps qui passe, est amené à un douloureux constat, un sentiment d’inutilité s‘empare de lui devant l‘humanité entière. Nous pouvons constater dans « Le soleil couchant » de Victor Hugo que le poète est angoissé à l’idée de mourir, pour deux raisons: La première est mise en évidence par le non pouvoir d’en échapper et la deuxième par l’indifférence de la nature face à la mort de l’homme. Nous pouvons en conclure que

début du siècle, on dit même qu’il appartient au dernier Romantisme. Victor Hugo, le poète-phare du Romantisme des années 1820/1840, exilé en Angleterre à cause du coup d’état de Louis-Napoléon Bonaparte, au moment où paraît le recueil de Baudelaire, Victor Hugo donc avait montré que les héros monstrueux étaient des ressources littéraires fabuleuses (pensez à Casimodo, le sonneur de Notre Dame dans le roman de Victor Hugo). "le beau est toujours bizarre", dit Baudelaire, dans un de ses essais.

et votre fier dédain. Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain : Cueilllez dès aujourd’hui les roses de la vie. 4. Ennemi, Baudelaire (romantisme 19ème siècle) : Ma jeunesse ne fut qu’un ténébreux orage, Traversé çà et là par de brillants soleils ; Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage, Qu’il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils. Voilà que j’ai touché l’automne des idées, Et qu’il faut employer la pelle et les râteaux Pour rassembler à neuf les terres inondées, Où

Rossetti, Beata Beatrice, 1863L'amour romantique ne se réduit pas au cliché habituel. Il existe incontestablement une idéalisation de l'amour : « La réduction de l'univers à un seul être, la dilatation d'un seul être jusqu'à Dieu, voilà l'amour » (Hugo, Les Misérables). Cet amour passionnel s'oppose au mariage qui n'est qu'un arrangement froid et réfléchi excluant d'emblée l'exaltation des sentiments. Néanmoins, l'amour romantique est loin d'être idyllique : la violence de la passion est aussi

d’Orléans : « Jeunes amoureux nouveau ». Nous avons choisi ce poème pour commencer, car il fait le lien entre l’amour et les saisons. Ensuite nous verrons le Printemps, avec un second texte de Charles d’Orléans : « Le Printemps » ; et un poème de Victor Hugo : « Printemps », écrit au XIXème siècle. Après, nous aborderons l’Eté, avec deux textes du XIXème siècle. Le premier sera « L’Eté » de Theodore de Banville ; et le deuxième un sonnet : « Vent d’été » de Charles Cros. Puis, viendra l’automne, toujours

une allégorie de la Liberté. A droite, un gamin de Paris, symbole de la jeunesse révoltée, exhorte au combat, les bras levés, armés de pistolets. Hugo s’en inspira pour le personnage de Gavroche dans Les Misérables (sac en bandoulière). La composition : A l’arrière-plan, les tours de Notre-Dame situent l’action à Paris, la lumière du soleil couchant se mêle à la fumée des canons. Le premier plan est occupé par les corps des victimes et des blessés. Ceci montre l’extrême violence des combats entre